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    La Vie domestique
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    167 critiques spectateurs

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    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Tout couple se reconnaîtra à un moment ou un autre dans ce film sans doute un peu trop académique, mais les actrices y jouent leur rôle avec conviction et cela donne au film un ton à la fois sérieux et touchant.
    Dominique V.
    Dominique V.

    16 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    Pas de rythme, pas d'histoire, pas de fin... Mais des incohérences (enseigner Virginia Woolf à des jeunes pour leur faire aimer la littérature, c'est comme commencer un cours de maths par des équations du troisième degré) et des caricatures de femmes désoeuvrées et insatisfaites de banlieues cossues.
    Quant on est passé par la case "Desperate housewives", on devient exigeant, forcément.
    Quant à Emmanuelle Devos, on a l'impression que, film après film, elle nous déroule toujours le même genre de personnage, une femme intelligente et hyper sensible, frustrée, ronchon et insatisfaite.
    Bof.
    Eric C.
    Eric C.

    226 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Le quotidien de 4 femmes au foyer, milieu bobo en banlieue chic. S'occuper des enfants, l'école, les courses,le blues ne de pas s'épanouir,l'ennui, les états d'âme. Malgré le talent des comédiennes principales,le scénario est vite creux, tourne en rond. Un film du quotidien,de la condition féminine et des tâches ménagères,du temps après lequel on court,de la vie que l'on aurait rêvé avoir sans savoir vraiment quel projet précis mettre dessus. C'est quand même un peu ennuyeux, sans aucun rebondissement avec une vision un peu caricaturale et facile du rôle des pères, conjoints, maris qui travaillent mais qui eux s'épanouissent et mènent eux la vie qu'ils veulent sans grande contrainte. Intéressant, bien joué mais sans grand intérêt et assez ennuyeux.
    Juan 75
    Juan 75

    53 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2013
    Une vision glaçante de la société contemporaine vue de la bourgeoisie consumériste française qui veut vivre à l'américaine dans des banlieues aseptisées et s'y ennuient ferme. La misère y fait parfois surface au détour de la disparition d'une petite fille ou d'un club de lecture pour étudiantes de la diversité en section pro... Emmanuelle Devos est parfaite en bobo décalée qui ne trouve pas sa place et Noguerra, Régnier et Ferrier font peur dans leurs rôles de desperate housewives ! La réalisation implacable de la réalisatrice donne un ton de thriller domestique rare dans le cinéma français, il manque peut-être un soupçon de folie qui aurait pu porter le film au niveau d'un American Beauty.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 292 abonnés 4 073 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2015
    On ne pourra pas s’empêcher de qualifier ce long-métrage d’Isabelle Czaika de Desperate Housewives à la française. Emmanuelle Devos tout d’abord, son talent est sans égal. Son énergie, ses regards de la vie et du vide sont époustouflants. Julie Ferrier ensuite étonne dans son rôle de bourgeoise insatisfaite. La Vie domestique est la chronique de femmes de bourgeoise banlieue qui vivent, pensent, agissent et subissent chaque évènement quotidien. On est même déçu lorsque le fondu générique arrive, car on en veut encore. Techniquement, on pourra reprocher à la chef monteuse son manque d’attention, car les faux raccords sont si nombreux qu’ils gâchent la qualité de certaines séquences.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Claire W.
    Claire W.

    11 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 octobre 2013
    J'ai mis cette excellente note surtout pour la talentueuse Emmanuelle Devos qui crève l'écran dans ce film (tout comme dans le plus ou moins récent "Une aventure"). Personnellement, je n'ai vu qu'elle dans ce film ou presque : elle joue juste (je suis désolée de le dire mais elle joue beaucoup plus naturellement que ses partenaires - au secours Julie Ferrier par exemple décevante et absolument pas crédible ou convaincante dans son rôle - elle est au minimum un cran au-dessus par sa justesse son naturel ..) ; elle illumine le film par sa présence, elle est convaincante. Une interprétation juste, naturelle, convaincante, brillante.
    A noter aussi la prestation intéressante d'Héléna Noguerra dans un rôle malgré tout très caricatural, ainsi que la courte apparition de Marie-Christine Barrault. Une prestation elle-aussi convaincante et dont le discours pose des questions ô combien intéressantes sur la femme, sa place dans la société, la famille, ses attentes perpétuelles, ses sacrifices en attendant que ce soit son tour....
    Car c'est bien la femme qui est au coeur de ce film, de la réflexion qu'il inspire. La place de la femme aujourd'hui dans la société, dans les dîners, dans le couple, dans la famille, dans l'esprit des enfants... Une femme qui a du caractère est une femme qui porte des couilles ? Si une femme est une grande gueule c'est qu'elle a forcément des attraits/atouts masculins ? Une femme ne peut-elle pas tout simplement être une femme grande gueule avec du caractère sans qu'il soit nécessaire de lui conférer un aspect masculin ?
    Il est finalement question dans ce film de tous les stéréotypes insidieux de genre qui pèsent encore sur la femme aujourd'hui...
    Mais malheureusement, le film a tendance à se cantonner à la caricature (cf les maris ou certaines des banlieusardes middle class), au constat sans jamais proposer de réelles solutions... Finalement, seule l'interprétation de la sublime et talentueuse Emmanuelle Devos donne du corps, de la chair, du rythme à ce film qui serait sinon bien plat, vide, ennuyant, terne, et fade. Le film manque en effet de profondeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Le film est passionnant d'abord parce qu'il pose un regard sur ce qui est un angle mort en termes de représentation sociale et artistique et pose la question très intrigante : que font donc celles qui ne font rien ? Ce que montre le film, c'est un entre-deux sociologique, une middle class de banlieue assez aisée, sans plus. Bref, un fragment de réalité très américaine transplanté dans la France périphérique, la description de Desperate Housewives franciliennes. Le quotidien millimétré de ce microcosme vient à être troublé par l'incursion d'un mystérieux fait divers, qui plane de loin en loin sur le film. Étonnant en ce qu'il provoque une rupture tonale, il agit comme un micro-récit, un film dans le film qui attise la curiosité des personnages comme des spectateurs, tous excités par la même frustration voyeuriste, mise au carré pour le spectateur déjà voyeur de leur "vie domestique". Ce point de fuite inquiétant, rappelant le réel sordide derrière le vernis, n'éloigne toutefois pas le film de son sujet.

    Si le film est si réussi, c'est qu'il trouve le ton juste, ni condescendant ni indulgent, dont l'acide est d'autant plus violent que très subtil. La démonstration réside par ailleurs dans sa structure : vingt-quatre heures dans la vie de Juliette, évoquant très vite Mrs. Dalloway. Cette journée, possible renaissance sociale pour Juliette, va être filmée comme un thriller, tout en suspens, attentes, péripéties et rebondissements, en outre plastiquement très beau. La journée est cristallisée par l'entretien d'embauche qu'attend Juliette pour devenir éditrice, et parallèlement rythmée par les préparatifs d'une soirée improvisée par la rencontre de trois voisines. Ces quatre femmes s'individualisent, comme autant de facettes possibles de la femme au foyer et gardent toute une part de mystère irréductible aux stéréotypes. Où est le mari d'Inès ? Pourquoi Marianne, qui représente la fuite possible vers l'ailleurs et l’ouverture au monde, a-t-elle renoncé à sa carrière ? Que pleure Betty : la mort de sa grand-mère ou de son canapé ? La scène de dialogue entre Juliette et sa mère, Marie-Christine Barrault, est un modèle d'écriture foudroyant. Les maris sont eux attaqués à différents niveaux : absents, régressifs, incapables de la moindre initiative domestique et pour finir interchangeables comme le montre la scène de l’échange de manteau. Si toutes les comédiennes sont très convaincantes, le film est porté par Emmanuelle Devos qui après Le temps de l'aventure continue d'irradier le cinéma français. Tour à tour drôle et émouvante, elle livre une composition poignante, qui suit le spectateur sur le long cours.
    soulman
    soulman

    77 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2015
    Un récit développé par petites touches : 24 heures de la vie d'une femme au foyer superbement interprétée par la grande Emmanuelle Devos. Beaucoup d'annotations d'une grande justesse, même si certains développements sont un peu appuyés (les charges contre le lycée public et son pauvre proviseur).
    Un film qui mérite que l'on s'y attarde.
    clint54
    clint54

    23 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2014
    ....Le titre du film colle parfaitement , mais que retenons nous durant toute sa durée ? Des scènes de vie, des tranches vécues par ces femmes de banlieue, leur propre destin. Une certaine frustration et aussi une reconnaissance dans ces moments et ces gestes de la vie presque courante. Le casting est très bon, mais le scénario est inexistant et les dialogues trop consistants parfois pour apprécier le déroulement du long mé n'existe pas de véritable fin non plus, juste peut être qu'en chacun de nous, il existe ce besoin de faire une pause, l'heure du bilan, nos états d'âme que cette vie bouleverse. Un film trop philosophique peut être, trop cérébral...c'est aussi un choix.
    Christian P
    Christian P

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2013
    Un film sans prétentions, sans effets artificiels sinon l'artificialisation du monde où vit une femme, mais aussi d'autres femmes comme elle, du niveau bobo, et qui s'interroge sur ce qu'elle est, sur ce qu'elle vit, ce qu'elle représente dans son environnement proche et dans la société.
    Tout est dit dans chaque parole prêtée aux acteurs et aux actrices. Dans les silences de ces dernières aussi. C'est parfois un peu appuyé. Peut être, mais ce serait-ce pas pour que s'imprègne en nous la réalité du vécu quotidien de cette mère dans sa banlieue asseptisée, surprotégée et à peine effleurée par un autre monde, une autre planète celle des petit(e)s, des sans grades aux peaux sombres et qui ne connaîtront que la Misère (milieu, langage, sexe.)
    A un rythme haletant et en recevant des baffes à chaque plan, on court derrière cette Emmanuelle Devos (sublime) en attendant le déclic d'une révolte... Elle ne vient pas. Mais elle sourd peu à peu en nous, spectateurs qui vivons pourtant dans le même décor et le même système dès que nous sortons de la salle de projection.
    Bravo !
    Craoux
    Craoux

    24 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Que ce "téléfilm" peut être poussif ! .. C'est sur un mode très-trop convenu et très-très bavard (mais avec un vrai déficit en mots d'auteur, ce qui guère supportable !) que la caméra de la réalisatrice épie ces nanas quadragénaires mal dans leur vie (toutes sont des femmes au foyer), on le dira comme ça ... Faut dire qu'elle plante le décor d'une manière peu subtile en caricaturant jusqu'à l'excès leurs "hommes" (tous très pénétrés de l'importance de leur job et bien sûr peu ou pas présents au foyer. Donc, elles portent le poids d'assurer la quotidienneté (tâches X ou Y, enfants) ... sentent émerger en elles le ferment d'une possible révolte, s'emmerdent. Voire, virent limite dépressives. Sujet nouveau et exaltant n'est-ce pas ! Si en plus la caméra est paresseuse .... Et que dire des acteurs : Emmanuelle DEVOS nous sert du DEVOS (je réaffirme ici qu'elle n'a plus de critères de sélection et tourne trop), quant aux autres - Hélène Noguerra en tête (joue mal) - ils/elles ne sortiront pas grandis de ce désastre cinématographique (je fais une exception pour la grande prestation de MC Barrault). En un seul mot : chiant.
    Jonathan M
    Jonathan M

    122 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Drame sociologique où tout paraît normal. Petite bourgade chic et branchée dans le Grand Paris. La vie domestique de 4 couples qui s'entremêlent par nonchalance et sans la moindre exaltation. A première vu, rien de trépident dans ce film. Mais tout est dans l'attitude et la posture des différents personnages. C'est en çà que le film transparaît intelligent. Pas une honte à dire que la classe moyenne à son film. C'est réfléchit et assumé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    C’est vraiment un drôle de film, pas forcément si déplaisant, notamment parce qu’il aborde des questions finalement peu traitées. Mais c’est parfois tellement caricatural que ça perd beaucoup trop de sa force…
    Yves G.
    Yves G.

    1 399 abonnés 3 417 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2013
    Juliette (Emmanuelle Devos), la quarantaine, mène en banlieue parisienne une vie sans histoire. Aucune inquiétude matérielle ne la guette : sa maison est spacieuse, son mari aimant, ses jeunes enfants bien élevés. Pourtant Juliette transpire d'un mal-être qui gagne insidieusement le spectateur. On n'est pas loin de "Desperate Housewives" expurgé de ses rebondissements tragiques et de ses quiproquos comiques. On est plus proche de Mrs Dalloway qui, le temps de la préparation d'un dîner, prend conscience de son aliénation.
    Le film est une galerie de portraits de femmes en pleine crise de la quarantaine. Dans leur vie professionnelle comme dans leur couple, en dépit de leur aisance bourgeoise, tout les ramène à leur aliénation domestique. Les hommes sont des silhouettes à peine ébauchées qui n'ont pas le bon rôle : leur goujaterie le dispute à leur lâcheté.
    On croit un instant que le film va basculer, lorsqu'on apprend qu'un crime a été commis. Mais Isabelle Czajka refuse cette facilité. Le film se termine comme il a commencé, par un dîner entre amis, ni plus ni moins amical que celui de la veille.

    "La vie domestique" est l'adaptation d'un roman de Rachel Cusk que j'ai lu il y a quelques années seulement ... et dont j'ai tout oublié sinon le plaisir que j'avais pris à le lire.
    Il est probable que ce film me laisse la même empreinte. J'ai pris beaucoup de plaisir à le regarder. J'ai aimé l'intelligence aiguë de la réalisatrice dont les premiers longs métrages, illuminés par la présence radieuse d'Ariane Demoustier, m'avaient enthousiasmé. J'ai été séduit par la subtilité du jeu des actrices, les seconds rôles (Julie Ferrier, Natacha Régnier, Hélène Noguerra). Pour autant, toutes ses qualités ne suffiront pas à le sauver de l'oubli dans lequel il risque de sombrer.
    Isabelle G
    Isabelle G

    23 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2013
    Un bon film qui retranscrit vraiment fidèlement l'atmosphère de ce bijou littéraire Arlighton Park de Rachel Cusk publié en 2007 à L'Olivier...
    C'est à dire un film d'atmosphère où il ne se passe pas grand chose justement et qui ne passe jamais loin de provoquer l'ennui du spectateur certes. Mais que cela sonne juste, pour une certaine classe sociale de notre vie moderne, j'en conviens, plutôt aisée.
    Filmer le temps qui s'écoule au rythme des allers et venus à la maison, de la solitude une fois tout le monde partis vers ses activités. Filmer l'ennui, le vide autour de soi et à l'intérieur de soi est un exercice difficile que la réalisatrice relève.
    Emmanuelle Devos, Marie-Christine Barrault (apparition brève mais ô combien marquante) et Julie Ferrier sont très justes dans leur jeu où beaucoup de choses passe par les regards, les silences, le peu de mots prononcés et les attitudes.
    La banlieue est filmée dans ses deux dimensions, lisse et ordonnée en apparence mais ayant bien du mal à contenir les illusions perdues, les compromis qui laissent insatisfaits, les choix pas complètement assumés...
    24 heures de la vie d'une femme... plus à mode Desperate qu'en mode "Zweig".
    A voir, si on est en forme !
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