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Malevolent Reviews
1 001 abonnés
3 207 critiques
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3,0
Publiée le 8 avril 2019
Cinq ans après le fantastique Fievel et le Nouveau Monde, qui permis à Don Bluth se dévoiler tout son talent au monde grâce à la production d'un certain Steven Spielberg, revoici la souris soviétique la plus intrépide qu'il soit dans une nouvelle aventure cette fois-ci située en plein Far West, lieu poussiéreux où règnent matous vicieux, araignées malicieuses et désillusions. Parti s'occuper de son Rock'O'Rico musical, Don Bluth laisse son poste de réalisateur à deux animateurs professionnels dont c'est ici la première mise en scène, Phil Nibbelink et Simon Wells, ce dernier étant l'arrière-petit-fils du célèbre H.G. Wells... Toujours co-produit par Spielberg, Fievel au Far West conserve son lot de moments forts, d'humour et de chansons enjouées tout en apportant une nouvelle touche comparé à son prédécesseur. Nettement plus mouvementé, surpassant quelque peu le film de Don Bluth sur certains points, le film garde les mêmes personnages du premier opus, à savoir la famille Souriskewitz et Tiger le chat pacifique, tout en en présentant de nouveaux comme Chat R. Ton le cruel matou aristo, ses nombreux sbires (dont l'impitoyable araignée Chula), Miss Kitty la chatte diva empreinte de liberté et Buffalo Blurp, le vieux cabot, shérif à la retraite de son état. Allant à cent à l'heure sans aucun moment de répit (si ce n'est une tendre histoire musicale entre Chat R. Ton et Tanya, la sœur de Fievel), cette séquelle originale nous entraine dans l'Ouest américain où les petits animaux faussent copieusement compagnie aux humains. On retiendra facilement l'hilarant entrainement de Tiger pour devenir un "chien cow-boy" ou encore l'affrontement final bien inspiré des westerns de Sergio Leone, faisant de Fievel au Far West une suite inspirée tout à fait délectable. Sans arriver à autant nous émouvoir que le premier film de Don Bluth, ce deuxième opus de qualité demeure néanmoins un excellent divertissement à voir sans tarder.
Fievel au Far West étant une suite, il est important de replacer les choses dans leur contexte. N’ayant pas vu le 1er, je ne peux juger que les faits énoncés ici. Le contexte coupe-gorge d’un New York lugubre où les chats mènent la vie dure aux souris. La famille Souriskewitz est contrainte de migrer vers l’Ouest dans l’espoir d’y mener une vie moins pesante. Mais ils ne sont pas sans savoir que les chats règnent en maitres absolus. Un casting majoritairement établit entre chiens, chats et souris. Cet animé très typé 90’s rappel très clairement les graphismes à la Tex Avery, avec des personnages variés tel que le matou végétarien, le cabot shérif décrépit, sans oublier la diva sourie. Ceci dit, aucun d’entre eux n’est attachant. On se retrouve devant une annim' vieillissante, inspirée à l’époque des westerns hollywoodiens, avec les grands espaces désertiques, la conquête de l’ouest et les indiens. Mais le scénario peu structuré et la déconcertante VF pour un film de ce genre ne font pas bon effet. Ce dernier correspond davantage à un publique jeune qu’à des adultes, certes, mais il reste néanmoins décevant. 2,5/5
Le premier épisode avait quand même plus de propos et suscitait plus facilement l’émotion grâce à sa démarche de contraste. Alors après, certes cette suite n’est pas odieuse, mais franchement, en fin de compte, elle est quand même bien dispensable.
14 014 abonnés
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3,5
Publiée le 3 juin 2020
Suite bien sympathique dans le vieux Far West où Don Bluth laisse sa place au rèalisateurs Phil Nibbelink & Simon Wells qui avaient supervisè l'animation du culte "Who Framed Roger Rabbit". Toujours produit par Tonton Spielberg, "An American Tail: Fievel Goes West" a beaucoup moins marchè que le premier volet! C'est regrettable car ce western animè ne manque pas de rythme! Tout y est, la conquête de l'Ouest, les grands espaces, le rêve amèricain et un souriceau toujours aussi intrèpide! La B.O a de la pèche (le trèpidant « Rawhide » des Blues Brothers) et Jimmy Stewart prête même sa voix originale à cet attachant shèrif cabot! N'oubliez jamais que le crèpuscule d'un homme doit se lever à l'aube d'un autre! On ne sait pas ce qu'il y a au-delà de Monument Valley mais si Fievel chevauche toujours plus loin la tête haute et le coeur vaillant, un jour il s'apercevra que c'est lui le hèros qu'il a toujours cherchè...
Mon Dieu que je suis content... Fievel au Far West était mon film culte quand j'étais enfant (avec Rock'O'Rico je pense) et hier soir je l'ai montré à mon grand ainsi qu'à un ami & sa fille et nous avons tous adoré ça ! L'histoire est géniale, le chat Tiger est toujours aussi drôle et j'ai adoré retourner au Far West avec la famille Souriskewitz ! Une bonne piqure de nostalgie !
Suite sortie cinq années après l'original, Fievel Au Far West tranche radicalement avec son prédécesseur certainement du au fait que Don Bluth ne fait plus partie de l'aventure. En effet l'histoire cette fois-ci va emmener la petite famille Souriskewitz dans l'ouest américain et la première chose qui saute aux yeux c'est le changement d'ambiance. Exit le ton sombre et grave du premier opus, ici c'est beaucoup plus joyeux avec un style cartoonesque, pas forcément dans le dessin mais dans l'esprit. L'émotion est totalement absente et ce n'est pas forcément drôle non plus. C'est plutôt neutre. De plus l'histoire est assez décousue et part dans tous les sens. Pour autant c'est plaisant à suivre car Fievel est toujours cette petite souris mignonne et aventurière et j'ai apprécié le fait que sa sœur soit plus mise en valeur dans cette suite tout comme Tiger. Techniquement le dessin et les couleurs sont beaucoup plus ordinaires, il n'y a pas de cachet particulier et c'est un peu regrettable. Il en va de même pour les chansons qui sont beaucoup moins nombreuses et qualitatives que dans le premier long-métrage. Reste une fin sans grande surprise à l'image de tout le dessin animé qui manque d'une vraie direction artistique. Vous l'aurez compris, Fievel Au Far West est sympa sans être à la hauteur de son grand frère et plaira surtout aux plus jeunes mais ne marquera pas les mémoires tant il n'apporte pas grand chose même s'il fait passer un bon moment..
"Fievel au Far West" est mon épisode préféré de la série. Déjà, parce que c'est le 1er que j'ai vu étant enfant (Que de beaux souvenirs!) et puis, parce que c'est de loin le plus drôle. On ne s'ennuie pas un seul instant. Quel plaisir que de retrouver nos personnages adorés! (Tiger le chat est excellent!). Je trouve aussi qu'il n'a pas pris une ride contrairement au 1er. Un classique!
Une suite agréable, cette fois on suit les aventures de Fievel dans sa conquête de l'Ouest. Il fait la part belle aux personnages secondaires. Techniquement toujours aussi esthétique, ce petit film d'animation nous raconte une nouvelle fois tous les espoirs et déceptions qu'ont connu les pionniers. Fievel se révèle être une sorte de livre d'histoire pour enfants, drôle, joli, et instructif.