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Un visiteur
2,0
Publiée le 17 octobre 2013
Je m'attendais à voir un film sur la psychologie de son personnage principal, ses raisons, ses conséquences ... Rien de tout cela ! Elle n'a ni besoin d'argent, ni d'amour, aucun manque à combler, non c'est juste un fantasme. Le film se base sur cela, sur cette envie soudaine de vendre son corps. J'ai trouvé l'héroïne vague, creuse, sans aucune personnalité, le vide intersidéral. Par contre une très bonne Charlotte Rampling à la fin.
Ce film qui avait toutes les cartes en main pour rester dans les mémoires, souffre de graves lacunes qui enlèvent beaucoup à l’intérêt de l’œuvre ! [...] J’aurai trouvé bien plus pertinent de centrer le film sur la «catabase » d'Isabelle, plutôt que sur la période post-escorting, qui n’a apparemment pas laissé assez de séquelles psychologiques sur la jeune et jolie pour que ce soit intéressant ! Nous n'avons pas l’impression d’assister à sa reconstruction mentale , mais juste de suivre sa (très rapide) réinsertion dans le monde réel.[...]
Ce long-métrage, duquel j’attendais beaucoup, se regarde sans ennui aucun. Mais il déçoit, il pêche par sa mauvaise construction, et par le traitement bien trop superficiel qu’il fait de ce thème pourtant passionnant. Un film à la forme irréprochable, mais au fond inexistant.
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! On va sous les tilleuls verts de la promenade...
Enfin là c’est plus que pas sérieux, on ressort « dérangée » l’histoire est racontée mais pas justifiée… Du coup on se demande pourquoi ? Bhé on ne saura pas. On dirait que Mr Ozon a filmé un fantasme sur grand écran... Cela dis c'est très beau, Marine Vacth est splendide, une vrai beauté naturelle, une grande actrice en devenir. A voir...
Peut-être que je suis passé à côté, mais je regrette que le film n'apporte pas de réponse à nos questions : pourquoi Isabelle (Léa) se prostitue-t-elle ? A-t-elle le vice en elle, comme le dit à un moment sa mère ? Aime-t-elle jouer ? Tromper l'ennui ? Est-elle rebelle ? Surement un peu de tout ça à la fois. Mais le film n'y répond pas clairement. Et je voulais une réponse claire et précise :-
Ma critique est très subjective. D'autres aimeront surement le fait qu'une aucune réponse soit apportée.
Par contre, je ne peux pas conclure sans mentionner le nom de Géraldine Pailhas (la mère dans le film) qui livre ici un travail remarquable. Je comprends pas pourquoi les cinéastes ne font pas plus souvent appel à elle.
la réalisation est très bien faite , le film est esthetique , mais on ressent un immense vide aussi profond que le regard sans vie de la jeune Isabelle .D ailleurs l actrice joue très bien son personnage en fin d adolescence ,sans émotion .Est ce vraiment un role de composition ? je n en sais rien .Néanmoins le choix de la prostitution éphémère qui est un phénomène ancien chez des étudiantes ou les jeunes filles ecervelées matérialistes souvent issues de milieux modestes est abordé de manière assez superficielle .On ne sait pas pourquoi elle fait ça , puisqu elle ne dépense meme pas son argent , qu elle n en a pas besoin ... est ce un bon vieux complexe d Oedipe ? de la provoc ?? Toutes les femmes sont elles des prostituées au fond d elle comme l a dit François Ozon ,et comme l insinue le personnage de Charlotte Rampling ?? Aucune réponse n est donnée et on a un sentiment d inachevé .. Bref une banalisation de la prostitution , avec des images très esthetique mais un film qui laisse sur sa faim ..
C'est sûr, l'héroïne est ravissante mais avec ce film, beaucoup de questions demeurent en suspens. Après l'amourette de vacances et la première relation sexuelle, qu'est-ce qui anime "Isabelle" (Marine Vacht), une fois rentrée à Paris? Qu'est-ce qui la fait tomber dans l'univers de la prostitution? Ce n'est pas l'argent: elle en a. Ce n'est pas un manque d'amour, d'attention ou une quelconque défaillance parentale: elle a tout ça aussi. Un milieu social peu reluisant? Non plus. Alors quoi? Comment une adolescente de 17 ans, scolarisée dans un lycée prestigieux de surcroît, peut-elle basculer dans ce monde-là? Un besoin de séduction plus fort que les rêves les plus fous des jeunes filles de son âge? Et ce n'est pas la mort de "Georges" qui va apporter une réponse ou un dénouement. Le cinéma d' Ozon me laisse assez perplexe avec, chaque fois, une ouverture sur tous les possibles. J'avoue être restée "sur ma faim" en sortant de cette projection.
C'est du Ozon pur jus, ennuyeux au possible avec une étude psychologique des personnages superficielle. Certaines scènes sont assez déplacées. Il ya une fausse pudeur assez malsaine au final. A voir à la limite pour le visage angélique de Marine Vacth!
Rupture brusque entre le moment ou l'heroine est vierge et celui ou elle devient prostituée, on ne comprend pas ce qui l'a poussée a le faire. Beaucoup de scènes denudées, et un comportement incoherent des parents quand ils decouvrent le secret de leur fille. Les images sont velles, les acteurs bien choisis pour leur role.
Pff une actrice somptueuse, un couple de parents crédibles dans la juste mesure, mais tout de même un pur film français EN-NU-YEUX dont la morale est à analyser. Pédant!
Vu récemment. Encore un énième film sur la prostitution féminine, c est un film un peu gênant parfois et qu'on oubliera vite (enfin pour ma part). Difficile de trouver le ton juste pour ce thème assez délicat, on a parfois l impression qu on veut nous faire croire qu elle se prostitue par plaisir. C est bonne actrice qu on reverra sans doute mais film sans intérêt.
Il manque à la réalisation un certain relief, qui aurait permis au spectateur que je suis de pouvoir faire preuve de plus d'empathie. Dommage, car il ne manquait pas grand chose !
Alors voilà : "avant", les jeunes filles en fleur gâtées et plus ou moins en crise, fantasmaient sur les acteurs de cinéma et se contentaient de se livrer à l'onanisme pour se calmer. Maintenant, elles pratiquent l'amour tarifé sans aucune peur ni complexe, comme de vielles prostituées aguerries. Point barre : ce film n'explique rien de plus du comportement de son héroïne, ni sur les dérives de l'adolescence. La scène de la fin sur la relation entre la femme du client décédé et l'héroïne est complètement nébuleuse... voire glauque. On en sait peut-être plus sur les fantasmes d'un cinéaste.