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Mister_Ed
3 abonnés
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2,0
Publiée le 19 juillet 2014
Soyons franc dès le début, heureusement qu’Ozon a pris un mannequin pour interpréter le rôle principal de son film ! J’ai eu l’impression par moment d’être dans une pub pour du parfum. Le film est franchement vide, les dialogues pauvres et insipides, mais malgré cela on ne voit pas le temps passer. La beauté restant un mystère, on reste sagement assis sur son canapé à admirer Marine Vacth. Malheureusement pour elle, son interprétation manquait d’émotion. Elle a encore du boulot pour être une bonne actrice ! Concernant cette histoire de prostitution, on ne comprend pas du tout ses motivations. Elle vient d’une famille aisée, elle est canon, elle se fait chier en faisant l’amour (pas un orgasme sur tout le film !), et pourtant elle se prostitue ! Allez comprendre ! Les décors sont aussi froids que l’actrice principale. En effet, nous avons droit à la tournée des grands hôtels parisiens, décorés du gris clair au gris foncé. Quand on pense que les designers se font payer une fortune pour ça ! Les scènes d’amour sont bien proprettes et ne restituent absolument pas l’aspect glauque de la chose, et surtout sa dangerosité (tomber sur des pervers, des mecs sans hygiènes et ayant parfois des maladies diverses, violents etc...). Pour la morale du film, on repassera. Franchement, c’est quand même une honte de faire croire que certaines jeunes filles se prostituent par plaisir ! Quel est le plaisir de coucher avec des vieux dégueulasses ? Sous prétexte « de ne pas juger », on fait une apologie de la prostitution !
une jeune fille qui cherche trouver son père en donnant le plaisir aux hommes... qui remplie le vide de sa relation avec sa mère... mais le scenario reste faible malgré la séduction du sujet..
Ozon aime filmer les femmes et cela se voit. Ce film est avant tout une histoire de belles images, de plans sophistiqués que le récit d'une adolescence perturbé. La mise en scène est particulièrement soignée, esthétiquement irréprochable. On découvre une actrice au physique indéniablement somptueux dont le jeu sert plus souvent la caméra que le scénario. Et c'est bien dommage qu'à ce film manque cruellement la profondeur d'un personnage qui a tout pour fasciner, seulement jamais le spectateur n'a le droit d'en savoir plus, de découvrir ce qui se passe dans la tête de la jeune et jolie Marine Vacth. Le film souffre de l'omniprésence de son personnage principal qui ne trouve jamais d'opposition, ou trop tard. Ozon s'impose dans l'esthétisme parisien en oubliant qu'un film, c'est avant tout une histoire.
Film survendu, grosse déception ... L'héroïne reste une inconnue pour le spectateur ... Certains plans intéressants mais non exploités. On ne ressent quasiment rien ...
C'est banal, c'est poussif, ca manque d'émotion. Quelques passages un peu mieux joués mais franchement j'ai pas vu l'intérêt de ce film, tout est surfait, tout est attendu...
C'est l'histoire d'une ado mineure de bonne famille, mystérieuse, calculatrice, en quête de sensations, sexe tarifé sans jouissance pour combler l'ennui. Mal barrée la gamine !!!
On m'a menti. Je croyais qu'il était question d'une femme qui se prostitue parce qu'elle aime le sexe. Au lieu de ça c'est une adolescente, mineure, qui se prostitue juste... comme ça. Il n'y a pas vraiment de raison et ses agissement sont loin d'être évidents, logiques. Sa première fois était un désastre, on l'a bien compris, mais j'avoue ne pas saisir l'intérêt de se prostituer à cause de ça, quand financièrement on est loin d'en avoir besoin, ni même tellement envie. Ce n'est pas une fille qui aime ça, aucun orgasme ou alors elle ne sait pas jouer. Je déplore ce besoin du cinéma français, de n'aborder que des sujets qui touchent les riches, les blancs, les neurotypiques, enfin bref ça devient lassant. Pourquoi elle ne se donne pas gratuitement, si tout ce quelle cherche c'est la provoc?
Un film oscillant entre sensualité et interrogation sur le déclencheur de cette adolescente qui sombre dans la prostitution haut de gamme mais sans nous donner vraiment de réponse ... Un sujet grave effleuré par Ozon mais qui ne l'approfondit pas ...
Il ne se passe pas grand chose dans ce film, les acteurs me laisse totalement indifférente. Ils sont sans saveurs et raplapla un peu comme une famille triste sous exta. Isabelle fait la moue tire la tronche pendant 94 longues minutes. ça parait normal de se prostituer, son âge ne dérange pas les hommes beaucoup plus vieux qui aiment se taper des minettes prépubères. Je ne suis pas spécialise de la question mais il me semble difficile de penser que la prostitution est un libre choix. On est maitre de son corps soit. Là n'est pas la question. Une actrice charismatique aurait pu nous transcender mais là on s’ennuie juste. La fin ne sert à rien Ozon avait peut être hâte d'en finir qui sait.
une jf dans un monde saturé par la représentation du sexe après une première expérience sexuelle ratée ne trouve la satisfaction qu'en devenant un objet. elle est censée avoir tout mais elle n'a rien. Peinture de la mélancolie contemporaine doublée d'une dénonciation d'un univers bourgeois peuplés de vieux tunés qui consomment de la gamine sans scrupules, le film en restant en surface ne fait pas mouche. pas aimé l'interprétation, c'est insupportable toutes ces poses même si le choix d'un mannequin est cohérent.
Certains diront: "cette fille est jeune, jolie, riche, elle a tout pour être heureuse, alors pourquoi se prostitue t-elle? On ne comprend pas les raisons, ce n'est pas crédible" . Ozon touche une réalité que peu de gens semblent avoir perçue: le vide, le vide de l'être humain quelque soit sont statut et son histoire. Les gens beaux et riches ne sont pas plus heureux , mais c'est malheureusement ce que cette société de plus en plus superficielle nous fait croire, d'où une quête illusoire et vaine du bonheur pour la plupart. Alors oui, il est tout a fait possible que cette jeune fille de détruise à petit feu avec ce genre d'expérience, simplement pour se sentir vivante. Beaucoup de gosses de riches prennent de la drogue, c'est pareil. Ce que je regrette dans ce film est justement que ce message est peu explicite et survolé, d'où une absence de compassion pour le personnage d'Isabelle. Pire encore ce message avec une portée presque spirituelle, devient transparent pour faire place à une morale finale plus que douteuse penchant pour une banalisation, voir une glorification de la prostitution :"Si j'avais été plus courageuse et moins timide, j'aurai demandé de l'argent". Dangereux et bien décevant de la part de François Ozon, car le manque d'explications et de positionnement de la part du réalisateur concernant un thème aussi délicat peut faire basculer dans l'apologie de ce même thème.
La presse est désespérante. Elle s'enflamme pour ce petit film pour bobos en mal de démodélisation. Même les cocos sont tombés dans le piège, au secours, Georges Duclos, réveille-toi ! Elle s'enflamme pour cette histoire qui se traîne, pour cette fille, qui n'a pas encore révélé toute sa beauté, pour ces ados convenus, pour Ozon son maître à penser, pour ces beaux petits culs de prisunic, ces petits seins de pacotille. La presse me dégoûte parfois, ici précisément et tous ensemble, un pédé par ci, une gouine par là, une pute de l'autre côté, la recette marche aujourd'hui plus qu'hier mais jusqu'à quand? Attendons la prochaine mode. la presse est toujours prête à retourner sa veste, sa culotte et sa capote. La presse est une petite pute qui n'ose pas s'assumer, triste pute d'une triste saison, elle se reconnait sans doute dans ce beau miroir aux allumettes, comme la petite fille, quelques secondes de lumière vacillante et puis plus rien. La nuit qui revient. Le froid aussi. C'est ça Paris! Ce film ne laisse pas grand chose sur la table, le prix d'une place ou celui d'une passe, on ne sait pas, même pas une vraie interrogation . Alors on dira, mais c'est tout en pudeur, en retenue, en délicatesse. Mon cul, oui !
Assez dubitative sur la fin abrupte...: / je n'ai pas vraiment compris le but ni le sens de ce film. En gros quelle est la morale s'il y en a une... Le personnage a réussi à m'écoeurer puis m'apitoyer puis m'écoeurer à nouveau. Est-ce que sous prétexte que je sois jeune et jolie je peux me permettre de me faire payer pour prendre du bon temps et me faire mousser l'ego. Est-ce que se faire payer pour du sexe parce que je suis belle, et encore toutes les putes ne sont pas belles, flatte l'ego...Hum bof. Je n'ai pas vraiment eu de réponse aux questions soulevées. Ce film parle d'une ado pommée irresponsable en quête de reconnaissance, en particulier de la gente masculine suite à l'abandon de son père après divorce? ou montre t'il un exemple des travailleuses du sexe qui aiment ça au delà de l'argent et sont "faites" pour ça, en gros la décadence de la jeunesse, l'argent facile, plus de valeurs...suis restée sur ma faim.
Je trouve que la dimension psychologique a pris le pas sur tout le reste dans cette production, même par rapport à l'histoire, bizarrement. On a pu témoigner du soin très particulier apporté du point de vue psychologique, notamment de par les raisons un peu nébuleuses pour lesquelles cette jeune femme se livre à cette "activité". Maintenant, on en a aussi un peu oublié l'histoire quelque part, ou du moins elle ne parait pas assez riche, pas forcément assez vivante ... . On subit un peu cette oeuvre comme une succession d'événements ou de relations rémunérées. Tout est en fin de compte assez prévisible, à quelques détails près, elle se fait ce qu'elle fait, le poteau rose est découvert , etc ... bref rien de très surprenant et, du coup, rien de passionnant. C'est bien tourné, bien joué aussi, mais rien ne fait oublier le manque d'entrain que suscite l'histoire je trouve.