Avis : Jeune & Jolie - Page 3

Les premiers dialogues sont affligeants de banalités, comme les suivants, en fait. On assiste au voyeurisme d'un jeune homme sur sa soeur qui, en peu de temps et sans aucune explication, se prostitue. Elle fait tout en secret de ses parents et ne semble être attirée que par les hommes d'âge mûrs capables de payer ses charmes. L'actrice principale ne semble pas éprouver la moindre émotion, semble avoir une vie aisée, un environnement sein et ne manque visiblement pas d'amour dans son foyer ni rencontrer de problèmes d'argent ou d'amis... C'est pauvre au niveau du scénario et à défaut de nous apporter des réponses, le film nous offre une "jeune et jolie" actrice déshabillée qui se prostitue pour une raison que n'importe qui peut donner : "Je sais pas". Une coquille vide.

Pas de propos et faible analyse psychologique. Pourquoi cette dérive de l'héroïne? So what à l'arrivée? Très bonne interprétation.

Pas aimé ce film. L'émotion en est absente. Les motivations de cette fille ne sont pas clairement identifiées. Or on ne se prostitue jamais par hasard.
De plus, ce qui me semble malsain, c'est qu'il a tendance à donner une vision un peu idyllique de la prostitution juvénile.
Quand on sait à quoi sont confrontées ces jeunes filles dans la réalité, c'est juste malhonnête de rendre un film comme ça.
Critiques élogieuses mais non justifiées

Jeune&Jolie avait pourtant une bande annonce alléchante , mais on déchante très vite.
C'est mou, C'est plat,c'est incomplet... De plus l'actrice principale Marine Vacth est soporifique... (dire qu'elle est nominée aux césars... )
Jeune&Jolie est donc un film qui aborde beaucoup de thèmes, sans jamais en choisir 1 précis et approfondir...
Mauvais !

J'avais beaucoup aimé les deux derniers Ozon, Potiche et Derrière la maison. Jeune et Jolie est un film dérangeant, profondément déroutant qui m'a laissé un goût amer, voire dans un certain malaise à la fin de la projection. Ce n'est pas un film générationnel, toutes les jeunes filles qui recherchent à se débarrasser d'une vertu encombrante ne le font pas sans plaisir, ce n'est pas un film sur la prostitution étudiante favorisée par Internet et dont on sait qu'elle existe, Isabelle Léa ne manque de rien et ne dépense même pas l'argent de la prostitution ...alors que recherche-t-elle avec son air mélancolique qui ne la quitte pas ? A se trouver dans le regard des autres ? Tout ceci est un peu opaque, et ce n'est pas le médiatique psy Serge Hefez qui joue son propre rôle qui en apportera la clef avec ses gros sabots en évoquant l'image d'un père absent..la question du plaisir plane constamment, jeune et jolie ...et frigide ??? film réellement dérangeant... j'en ai oublié d'écouter les quatre chansons de Françoise Hardy qui parait-il ponctuent admirablement les quatre saisons du film.

Alors que nous apprend ce film de François Ozon. Qu'a 17 ans il est naturel pour une belle jeune française de s'essayer en tant que prostituée sans aucune raison. Que le travail d'une prostituée ne présente aucun danger et il est même acceptable d'avoir des relations sexuelles non protégées tant que votre client prétend qu'il est marié et vous montre une bague. Vous pouvez mentir à vos parents sur des choses qui peuvent être extrêmement dangereuses. Presque tout le monde peut tromper tout le monde. Une fille de 17 ans pleure parce que le mec ne pouvait avoir des relations sexuelles avec elle que trois minutes ce qui est tout à fait normal pour un premier rapport sexuel. La mort d'un de ses clientes fait à peine l'objet d'une enquête. La police peut entrer chez vous sans mandat de perquisition mais fouille tout. Les fêtes pour les jeunes en France consistent en des quantités insensées d'alcool, de drogues et c'est normal d'avoir des relations sexuelles en groupe et en public. Ne pas vivre avec votre propre père qui a divorcé de votre mère alors que vous étiez très jeune est une raison suffisante pour tomber amoureux d'un homme de 60 ans qui est gentil avec vous. Voilà une belle leçon de vie...

Je ne suis pas un grand fan de François Ozon. En fait, c'est plutôt la curiosité et une programmation peu alléchante qui m'a poussé à aller voir celui-ci. Que dire ? En fait, si je devais résumer, je dirais que ce film (ou le scénariste réalisateur) manque d'intégrité. Je m'explique :
- Manque d'intégrité dans le montage. Les quatre saisons sont marquées et clairement séparées, sans vraiment de lien entre elles. Cette technique narrative n'était pas forcément appropriée à l'histoire.
- Manque d'intégrité scénaristique : Pas franchement d'attache aux personnages, quels qu'ils soient. En fait, il manque quelques éléments de psychologie des personnages qui permettent de les comprendre... et donc de susciter l'empathie. Je crois qu'au final, c'est ce qui m'a le plus dérangé dans ce film. j'aurais aimé un indice sur le déclic, le fait générateur de l'histoire. Ce que ca n'est pas est suggéré, mais sur ce que ce peut être, silence.
- Ce manque d'intégrité scénaristique met en doute l'intégrité du scénariste. On ne sait pas où veut en venir Ozon. Qu'il ne porte aucun jugement sur ce fait de société est une intention louable, mais il ne fait même pas l'effort de raconter l'histoire de cette adolescente. Dès lors, vu les scènes "explicites" qui émaillent le film, finalement, on se demande si ce n'est pas un moyen de satisfaire son côté voyeur... et d'utiliser la caméra comme alibi. Cela contribue au malaise. Sa filmographie a quelques précédents.
- Enfin, et je vais rejoindre bon nombre de commentaires, la façon dont le sujet a été traité tend à banaliser, voire rendre attirant le phénomène. Marine Vacht est très jolie, elle a dans la vraie vie 23 ans, mais elle incarne une ado de 17 ans, et cette ambiguité légitimise (ou plutôt légalise) une certaine perversion.
Voilà pour l'impression générale qui justifie cette note aussi mauvaise : un film d'1h36 qui en paraît 3 h, au point qu'il m'a, plus d'une fois, traversé l'idée de quitter la salle avant la fin.
Je rendrai toutefois un hommage à Marine Vacht, plutôt juste dans son interprétation... compte tenu du vide décrit plus haut. Géraldine Pailhas est elle aussi assez à sa place, et la relation mère-fille est plutôt bien rendue. Je ne vois guère là le seul intérêt de ce film raté.

grande deception : ce film traite d'un vrai sujet de notre temps mais avec si peu d'intérêt ...que de longueurs et de lieux communs, dommage...

C'est que j'appelle un film ennuyeux. Mise en scène sans surprise, personnage creux... Symbolisme à couper au couteau.

Un drame léger et vide sur les transgressions d'une jeune fille de 16 ans qui se prostitue sans raison apparente avec une histoire nullissime et une Marine Vacth convaincante.

previsible, mal joué -excepté la fille et la mere, trop hors du réel, trop année 80 de province, bref du Julie Lescaut.

François Ozon nous livre là une œuvre très, très proche de la réalité. Le seul écart vis à vis de la réalité est la courte scène pendant laquelle Marine Vacth pénètre dans un petit hôtel deux étoiles sans se faire questionner par le personnel (lorsqu'elle rejoint le client qui ne lui donne que 200 €).

Pour le reste, tout y est.

On retrouve là le François Ozon de Gouttes d'eau sur pierres brulantes et de Sitcom : sombre, dérangeant, la perversité de l'âme humaine jusqu'à en faire rendre malade.

Marine Vacth est plus vraie que nature : elle est là mais sans jamais y être, elle est toutes les femmes en même temps et elle n'est personne, elle ne se pose aucune question sur ce qu'elle fait, elle le fait comme on respire, c'est pour être la chose la plus naturelle au monde et même des siècles de psychanalyse n'apporteraient aucune réponse qui puisse rassurer la bienséance populaire.

C'est ainsi et personne ne peut changer ce genre de femme...

Titre racoleur, ambiance malsaine, des scènes osées, ce film plaira, j'en suis convaincu aux ados et aux bobos. Tellement Français, c'est malheureusement un phénomène de société qu'il fallait absolument porter au grand écran ... Quelle insulte pour le 7ème Art, alors fallait-il que cette daube vienne de France ?

Je n'ai pas aimé ce film. Le personnage principal, mou comme un poulpe, est insupportable et totalement soporifique. Je ne me plaindrais pas de la plastique de Marine Vacth (quoique quelques kilo en plus aurait été le bienvenu), cependant je suis loin d'avoir découvert ici une actrice extraordinaire comme beaucoup le clame. Le scénario me laisse aussi perplexe quand à la crédibilité des actions et des réactions. Tout n'est pas à jeter dans ce film comme par exemple les jolis plans de caméras accompagnés d'une belle bande son. Pas suffisant pour rattraper le reste.

Ce film "sulfureux-taillé-pour-la-presse" s'avère en fait être un film qu'on a déjà vu 10 000 fois. La mise en scène reprend tous les codes du film "d'auteur-à-la-française", un personnage principal "tellement-mystérieux-que-vous-pouvez-penser-ce-que-vous-voulez".... Bref, un film anémique et fondamentalement antipathique.