Derniers Avis : Jeune & Jolie - Page 27

L'été c'est le temps de l'amour. Dans Swimming-Pool, Ludivine Sagnier faisait tourner les têtes en maillot de bain au bord de la piscine. La première image de Jeune & Jolie exposant Marine Vacht bronzant seins nus sur la plage lie d'entrée les deux films. Ce qui est intéressant c'est qu'Ozon choisit de montrer les suites de l'été brûlant.
C'est l'Automne, les feuilles et les températures tombent mais l'éveil sexuel de Carole s'envole. La cocotte allumée sous le soleil tourne encore et bouillonne. Sans besoins elle profite de ses charmes. A peine sortie du lycée elle file dans une chambre d'hôtel pour répondre aux tentations d'hommes mariés. Elle préfère la tendresse mais ce qu'y lui importe c'est de se sentir désirée. L'argent n'est pas la raison mais une valeur. Un client se permet de la traiter comme un objet et de ne pas la payer comme convenu en lui répondant «tu ne les vaux pas», alors au client suivant elle ne demande plus 300€ mais 500.
L'hiver viens et avec, un grand coup de froid. Avec le temps la tendresse s'en va.
Au printemps viendra le ménage, pas nécessairement réparateur.
Ozon n'impose aucun point de vue et nous laisse libre d'imaginer les choix de la jeune fille sur sa vie sentimentale. Sans jugement mais pas sans érotisme, voici une œuvre pleine de tension digne du réalisateur de 8 Femmes et Sous le sable. Charlotte Rampling absolument magnifique dans son apparition.

L'été, la période des rencontres, la période des premières fois. Celles qui nous transforment et nous font découvrir qui nous sommes. Isabelle a tout juste dix-sept ans et vient d'avoir sa première expérience sexuelle. Accompagné de Françoise Hardy, Ozon nous fait parcourir les quatre saisons pour découvrir le portrait générationnel d'une jeune fille pleine de mystères.

Il est difficile de filmer la vie de famille sans tomber dans des caricatures stupides. Mais le cinéaste évite ce piège et réitère l'exploit après Dans la maison, en captant cette simplicité pas si facile à mettre en œuvre. Nous avons droit à des conversations pertinentes entre la mère et sa fille, où l'absence paternelle est bien mentionnée. Voulant une nouvelle fois ébranler la cellule familiale, l'auteur du Temps qui reste conserve toujours une certaine pudeur qui donne à son oeuvre un charme indéniable.

Jeune & Jolie se veut léger malgré le propos évoqué, mais surtout poétique. Ozon réussit sa métaphore sur les quatre saisons en écoulant son récit de manière linéaire car Isabelle est comme une fleur, qui grandit au fur et à mesure que les mois passent. Elle a besoin de temps pour pouvoir se construire et comprendre qui elle est vraiment. Le réalisateur choisit de ne pas expliquer le comportement de cette fille pour ne pas enfermer son scénario de peur qu'il ne devienne trop étroit, et peut-être tout simplement qu'il n'y a pas de véritables mots à poser sur ce sujet. Voilà où réside la finesse du réalisateur, qui voit ces actes comme une découverte de soi et de ses limites.

Si Jeune & Jolie traîne en longueur à certains moments par son absence d'explications, il n'en reste pas moins de qualité. Et Isabelle ne serait qu'un simple rôle sans la prestation de la nouvelle venue (déjà vu dans Ma part du gâteau) Marine Vacth. À la fois attirée, dégoutée et apeurée parce qu'elle fait, la jeune actrice donne à son personnage une saveur douce, délicate et paradoxalement pudique. Une étoile à suivre.

Ne faites pas l'erreur comme moi d'aller voir ce film en plein après-midi, vous vous rendriez vite compte de la catégorie ou plutôt de la population attirée par ce film...
L'histoire est infâme, quelle manière naïve de dédramatiser la prostitution? si les plans sont parfois jolis et l'actrice jolie.. ce film n'a d'intérêt que pour les voyeurs que j'ai pu voir en salle.
J'ai eu honte et même peur d'être assimilé à certains spectateurs.
Ce film m'a dérangé profondément, au delà des images c'est le message: se prostituer pour jouer, pour s'exciter, pour sortir d'un train train...

je n'ai pas aimé, j'en suis sorti malade et dérangé mais pas comme j'aime l'être

Ces vraiment pas le genre de film que je vais voir , mais j'avais la fleme de rentrer a la maison dc jme suis dit tien chui a cot du ciné , j'ai vue qu'il y avait que ce film qui aller commencé , ba franchement j'ai du mal a comprendre l'utilité de ce film , sa devrait au moins être interdit au moins de 16ans sa ces clair et net pcq vue le film du début a la fin elle se fait pardonnez moi l'éxpression '' Démonté '' !! Y a aucune morale , sa plaira peut-être a certains mais sinon y a rien a retiré de ce film !

Après "Dans la maison", François Ozon voulait encore tourné avec adolescents mais plutôt avec ceux du sexe opposé, c'est chose faite avec "Jeune et Jolie". Ce dernier ayant été encensé au festival de Cannes 2013, je m'attendait à du grand Ozon mais hélas, j'en ai vu un moyen qui m'a divisé. Le film vacille entre du banal et de l'excellent, trois, quatre scènes sont vraiment sensationnelles (dont la dernière). Cependant, la film est toujours très bien mis en scène, cadré et monté. Le scénario est bon et change de direction au bon moment pour ne pas rester dans la redondance de la première partie. Les acteurs sont biens dans leur rôle en particulier Marine Vacht qui a, à certains moments, une ressemblance avec Bardot. Bref, un bon film mais trop inégal.

Voila, un film qui aurait pu être vraiment très bien si le réalisateur n'avait pas oublié d'expliquer le "pourquoi" ou du moins de donner des pistes, de nous faire un peu entrée dans la psyché du personnage .
Un bon moment au cinéma mais un gout d'inachevé qui est très désagréable.
Il ne fait que poser le contexte sans vraiment approfondir.
Une déception

François Ozon a l'intelligence et la finesse de ne pas rentrer dans la psychologie du personnage, ce qui donne un film poétique et perturbant. Le début et la fin sont de grands moments de cinéma.

spoiler: Film superbe. Ozon est un réalisateur d'une fine et rare intelligence et cela se voit dans le film. Les acteurs jouent sans fausse note du plus âgé au plus jeune, ça sonne vrai. Bande son aux p'tits oignons. C'est un film où il faut chercher le verre... D'abord, le verre d'eau dans la première rencontre dans le grand hôtel. C'est pas facile de basculer sur un lit avec un verre d'eau à la main !! Mais où est-il passé ? A vous de trouver. Enfin, le verre des miroirs, celui qui vous renvoie votre image de vous-même ou ou autre vous-même... A vous de trouver.

Personne n'a relevé la vulgarité et le cynisme de ce film?

Ce film est horriblement mauvais. L'histoire est inintéressante et très mal interprétée, aucun personnage n'est attachant et les dialogues sont niais. De plus, le film manque cruellement de profondeur et revoit un message très contestable.
Il présente une jeune étudiante au lycée Henri IV issue d'une famille riche sans problèmes qui se prostitue pour le plaisir. A travers cette histoire insensée, François Ozon donne du crédit à la prostitution qu'il fait passer pour un acte sympathique et mystérieux. Le film est truffé de contradictions. Ces dernières sont la preuve que l'auteur parle d'un sujet qu'il ne maîtrise pas.
Aucunes des questions suscités par le film ne sont résolues car son principe même est illogique. C'est vide, facile et sans intérêt.

Je ne retiendrai que le titre. Pour le reste à oublier

J'ai trouvé ce film touchant, et très hard ? Bon je dois avouer que certaines scènes m'ont choquée voire dégoûtée mais c'est ce qui fait que l'on est absorbés par ce qui se passe dans la tête de cette jeune fille assez mystérieuse. À voir !

Marine Vahct irradie le film de sa présence solaire. Le scénario ne cherche pas d'emblée la vraisemblance (les histoires hors normes ne le sont pas), et pourtant l'histoire parait crédible, grâce en particulier à la qualité d'interprétation de l'actrice principale, et des seconds rôles, tous épatants. Cela donne au global une vision désabusée de l'adolescence, de l'amour, de la véracité des sentiments.

Splendide film, quelle belle actrice, un démon sous ses airs candides, un diamant brut! Je n'ai pas tout aime d'Ozon, mais je suis sorti de ce film marque au fer rouge. Un chef d’œuvre!

Le film n'est pas assez poignant sur le sujet qu'il est censé traiter. La prostitution de cette jeune fille prend une tournure banale, et ne porte pas suffisamment sur le cercle vicieux et de la dangerosité qu'est ce monde. A mon avis, un peu plus de virulences dans les relations qu'elle entretient avec ces hommes ainsi qu'avec sa famille auraient été les bienvenues afin de nous faire plonger dans le vif du sujet.