La presse est désespérante. Elle s'enflamme pour ce petit film pour bobos en mal de démodélisation. Même les cocos sont tombés dans le piège, au secours, Georges Duclos, réveille-toi ! Elle s'enflamme pour cette histoire qui se traîne, pour cette fille, qui n'a pas encore révélé toute sa beauté, pour ces ados convenus, pour Ozon son maître à penser, pour ces beaux petits culs de prisunic, ces petits seins de pacotille. La presse me dégoûte parfois, ici précisément et tous ensemble, un pédé par ci, une gouine par là, une pute de l'autre côté, la recette marche aujourd'hui plus qu'hier mais jusqu'à quand? Attendons la prochaine mode. la presse est toujours prête à retourner sa veste, sa culotte et sa capote. La presse est une petite pute qui n'ose pas s'assumer, triste pute d'une triste saison, elle se reconnait sans doute dans ce beau miroir aux allumettes, comme la petite fille, quelques secondes de lumière vacillante et puis plus rien. La nuit qui revient. Le froid aussi. C'est ça Paris! Ce film ne laisse pas grand chose sur la table, le prix d'une place ou celui d'une passe, on ne sait pas, même pas une vraie interrogation . Alors on dira, mais c'est tout en pudeur, en retenue, en délicatesse. Mon cul, oui !