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    Jeune & Jolie
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    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    91 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2013
    Avec son nouveau film, François Ozon renoue avec sa mauvaise habitude de regarder ses personnages comme un entomologiste avec froideur et distance. On n'a peine à croire que cette adolescente de 17 ans, en phase de transgression qui passe par la prostitution (enfin par jouer à la call-girl pour être tout à fait juste), intéresse réellement le cinéaste qui, à force de rejeter tout point de vue et toute explication, ne parvient qu'à susciter un profond ennui, du fait même qu'il tombe dans tous les travers qu'il prétend éviter.

    Après un préambule de mise en situation, la première saison de Jeune & jolie montre donc la jeune fille couchant pour de l'argent avec des hommes âgés qui n'ont d'autre choix que de recourir à des pilules ou se livrer à des jeux pervers de domination (quelle audace, vraiment). Incapable de développer cette séquence, donc filmer ce qu'est être une jeune fille rencontrant des hommes, au-delà des pires clichés, Ozon déclenche un deux ex machina, histoire de rebondir et surtout de verser dans la psychologie de bas étage (absence du père, déliquescence et trahison des adultes, platitude des copains de lycée) jusqu'à un épilogue singulier qui sort enfin l'ensemble du marasme en clin d’œil à Sous le sable (une des grandes réussites du réalisateur).

    Car, hormis cette séquence finale (et cruelle dans ce sens où Marine Vacht montre vite ses limites de comédienne face à Charlotte Rampling), et bien sûr les quatre chansons de Françoise Hardy qui contiennent en quelques couplets la totalité du propos, et de façon bien plus subtile, on a droit à une succession de séquences qui ne sont pas loin d'être rances ou vieillottes, jusqu'à ce prénom : Isabelle complétement décalé de l'héroïne.

    Ce qui me semble de plus en plus gênant avec François Ozon, c'est son incapacité à s'assumer et à ne plus faire preuve d'audace et de courage. Ainsi il suffit de voir les premiers plans du film pour constater que c'est d'abord le jeune frère d'Isabelle qui a les faveurs du cinéaste : il n'est à voir comment il le filme, alangui sur un canapé par une après-midi estivale, alors que sa sœur allongée sur sa serviette n'a droit qu'à un plan plutôt laid. C'est bien Victor celui qui présente le plus d’ambiguïté et de secret, au contraire d'Isabelle qui, ayant tâté de l'exceptionnel (et non pas tant de l'interdit ou du transgressif), ne peut à l'avenir considérer son existence que sous un jour morne.

    Les propos de François Ozon sur la prostitution féminine, et plus exactement sur le fantasme qu'elle est censée représenter, avaient crée la polémique. C'est hélas avec tristesse et déception que leur dimension réactionnaire traverse largement ce film terriblement monotone et convenu qui, au final, n'enfonce que des portes déjà largement ouvertes ou empruntées par d'autres auteurs autrement plus inspirés.
    gvnm73
    gvnm73

    7 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2013
    Jeune et Jolie, et chiante.

    Ozon nous invite à suivre ici une ado dépourvue de toute passion, froide comme un serpent, qui fait la gueule pendant tout le film de son dépucelage à l’enchainement des passes. Le pire, c’est qu’à travers cette spirale du glauque, Ozon présente son héroïne, comme une fille moderne, glamour et mature ; un peu comme les films de gangsters ont souvent tendance à présenter les malfrats comme des héros au grand cœur. Il manipule la pellicule pour nous faire croire que le chaos peut mener à la liberté. Ozon a toujours vécu de phantasmes de gauche.
    Pathétique encore est la réaction des parents de la pauvre chérie qui découvrent avec stupeur que leur fille, qu’ils n’ont jamais éduquée et qui pouvait s’acheter tout ce qu’elle voulait, est devenue une marchandise assez bon marché. Entre crise d’hystérie inutile et compassion de collabo, on a envie de leur gueuler dessus, putain, réagissez, votre fille fait la pute !
    Un seul point positif, Marine Vacth, qui aura, je l’espère, la chance de montrer tout le talent que l’on devine dans un film à la hauteur de sa beauté juvénile.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2013
    François Ozon ne m'avait jamais déçu, et ce n'est pas avec ce film qu'il le fera. Isabelle est une jeune adolescente qui mène une double vie. Après avoir vécu une "première fois" décevante (à quel point et dans quelle mesure, c'est ce qu'on se demande pendant tout le film) elle décide de se donner à des hommes pour de grosses sommes d'argent. Evidemment, on pense d'emblée que le thème du film est la prostitution. Mais il s'avère par la suite qu'il y a bien plus de pistes de réflexion. Comme c'est une fille de bourgeois, qui ne manque de rien, on se demande pourquoi elle le fait? Crise d'adolescence, comme semble le penser le psychologue? Vice latent, comme le suggère sa mère? Ou simple conséquence de sa jeune beauté, comme l'avance le beau-père? On peut penser que la jeune Isabelle est en réalité beaucoup plus fascinante que cela. Elle affiche même un certain pouvoir sur ces proches (son beau-père, sa mère et son père). C'est le mystère qui entoure son mobile qui nourrit constamment l'intrigue. Personnellement, j'y vois la volonté de ressentir quelque chose dans l'acte sexuel. Sa première expérience lui a été tellement traumatisante, qu'elle va se lancer dans la recherche désespérée de la jouissance ressentie plus que sentie. Pourquoi ne pas passer par des moyens plus "orthodoxes" ou "éthiques", par des relations construites et spontanées? Pour se mettre dans la situation où l'homme n'a pas besoin de séduire pour l'avoir. La tendresse et la séduction ne sont qu'optionnelles pour eux. Si tendresse il y a, elle n'en sera que plus authentique et véritable. D'ailleurs, après la mort de Georges, le seul qui lui ai montré de la tendresse (et peut-être même de l'amour, si on en croit la fin), sa relation avec Alex commence avec un"non, pas le premier soir" retentissant après une telle première heure et surtout révélatrice des intentions d'Isabelle.
    Le film repose donc grandement sur son personnage principal. Et Marine Vacth est plus qu'à la hauteur: bouleversante, elle suscite l'empathie du spectateur malgré un personnage qui peut paraître repoussant; elle irradie de talent. C'est à se poser des question sur la légitimité du prix d'interprétation féminine. La BO est unique en son genre, car elle s'emboîte parfaitement dans la trame chronologique: 4 saisons 4 chansons; et les paroles trouvent un écho particulier dans l'histoire d'Isabelle.
    En somme, un film qui donne énormément à réfléchir, dans la lignée de Dans la maison. Et du même acabit. Excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 août 2013
    Jeune & Jolie….J’aime le cinéma de François Ozon, j’aime les risques qu’il prend parfois, les histoires qu’il raconte, les comédiens qu’il choisit. Même lorsqu’il fait « 8 femmes » ou « Potiche » que je déteste, je n’arrive pas à lui jeter la pierre, c’est dire l’affection que je lui porte !
    Dans « Jeune & Jolie », il y a du très bon, du bon, du moyen, du concon, et du très mauvais, voire du pas crédible du tout. C’est donc un film inégal qui nous fait passer de l’émotion, la grande, à l’énervement puissance vingt-mille.
    Le pitch ? Isabelle, 17 ans, belle à tomber perd sa virginité au cours de l’été. De retour à Paris, elle se prostitue sans en avoir besoin, mais un peu par défi, avec le courage, l’inconscience et l’arrogance que l’on peut avoir à cet âge charnière. Tout se passe bien, jusqu’au moment où…je n’en dirai pas davantage.
    Le personnage d’Isabelle est incarné par Marine Vacth, qui est LA perle, la révélation, la réussite de ce film un peu « facile ». C’est bien simple, quand quelqu’un d’autre est dans le plan, cet autre comédien(ne) est invisible ! Même Géraldine Pailhas que je vénère, disparaît lors de la scène chez le psy. Marine Vacht prend tout : la lumière, l’attention, la péloche, tout…
    Jamais Ozon ne juge son personnage, ce qui est plutôt bien, mais on sent qu’il ne pousse pas le bouchon aussi loin qu’il aurait pu. C’est franchement dommage car le film reste tiède. Moi, j’aurais aimé être dérangé. C’est une ado, provocante, provocatrice, une fille que l’on aimerait recadrer de temps en temps parce qu’elle fait la gueule non-stop, parce qu’elle parle mal, parce qu’elle a un côté pervers qui, à la limite n’est que virtuel….en fait elle veut se prouver des choses à elle-même…mais j’en attendais plus, et je reste sur ma faim…pourtant un sujet comme ça avec Ozon au volant c’était assez séduisant…vieillirait-il prématurément ?
    Il y a une scène géniale qui m’a fait dresser les poils sur tout le corps : la lecture du poème de Rimbaud « Roman » (on n’est pas sérieux quand on a 17 ans), par des adolescents de l’âge du personnage, des garçons, des filles, c’est bien vu, bien foutu, et ce poème est un tel hymne à nos jeunesses perdues, qu’il m’a encore fait couler quelques larmes.
    Je ne vais pas faire la fine bouche en recommandant tout de même « Jeune & Jolie », pour Marine Vacht, simplement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2013
    Isabelle fête ses 17 ans au bord de la mer, au lendemain d'un dépucelage mi-figue mi-raisin.
    Elle est jeune et jolie. Elle a une mère aimante, un beau-père sympa, un petit frère mignon.
    Et puis, osons avec Ozon : Isabelle-Léa fait la pute. Dans des hôtels chics et d'autres qui le sont moins. Avec des papys gâteaux tout tendres et des cadres dynamiques pervers et puants.
    Pourquoi ? Pour le fric ? Elle n'en a pas besoin et ne fait rien de celui qu'elle gagne sinon de l'entasser dans sa cachette. Pour un père manquant ? Elle ne le voit jamais et ne semble pas souffrir de sa défection. Pour se venger des hommes ? Aucune blessure d'amour chez cette fille trop belle sur laquelle tout semble glisser.
    La question n'est pas là. Ozon en tout cas n'y répond pas, évitant à son film de tomber dans l'ornière du film à thèse, du film "Dossier-de-l'écran" : la prostitution au lycée, nouveau fléau du siècle.

    Le film d'Ozon est beaucoup moins ambigu qu'on l'a écrit ici ou là. Il s'agit d'un film sur la sortie de l'adolescence, une catégorie à part entière dans la filmographie américaine : on les appelle les coming-of-age movies. Les héros de ces films traversent des épreuves initiatiques souvent traumatisantes dont ils sortent transformés : la rencontre d'une cougar ("Le lauréat") ou d'une vieille grand-mère rescapée des camps ("Harold et Maud"), l'amitié nouée avec un hors-la-loi en cavale ("Mud"), la découverte de l'homosexualité ("My summer of love"), une histoire d'amour avec son beau-père ("Beau-père", "Fish tank") ou le père de sa meilleure amie ("Ginger et Rosa"), la passion anti-conformiste pour la danse classique ("Billy Elliot"), ... ou une guerre nucléaire évitée de justesse ("War Games")
    L'épreuve initiatique que Isabelle-Léa s'impose à elle-même est d'une nature tout aussi surprenante.

    Elle place le spectateur dans une situation inconfortable.
    Car de deux choses l'une.
    Soit, estimant que la prostitution n'est pas un acte anodin, on s'en choquera au risque de passer pour un réactionnaire rétrograde
    Soit, considérant avec Ozon qu'il s'agit d'un rite de passage ni plus ni moins inoffensif qu'un autre, on sera accusé d'être un libertaire libertin.

    Et c'est là que se niche l'habileté machiavélique de ce cinéaste retors qui, sans l'air d'y toucher, réussit presqu'à chaque coup à nous happer dans des questionnements dérangeants.
    maxence T.
    maxence T.

    29 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2015
    Je suis franchement déçu de ce film. "Jeune et Jolie" ne peut qu'offrir des scènes répétitives et longuent sans aucuns intérêts. Oui la réalisation est très belle, oui l'actrice principale est magnifique et les acteurs sont excellents, mais qu'est ce qu'il y a d'autre ? La mise en scène est oubliable, les scènes sont toutes les mêmes, aucune n'arrive á se démarquer des autres et le film est long, c'est quand même un comble pour un long-métrage ne durant que 1h27. En gros on nous montre une jeune fille qui se prostitue, quí culpabilise et qui recommence tout ça pour arriver à la morale spoiler: "il vaut mieux aimer quelqu'un que de se prostituer ".
    Le manque cruel d'originalité se fait ressentir. Bref, je suis très déçu même si ça reste regardable, dommage il y avait matière á faire.
    Piwi47
    Piwi47

    42 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2013
    François Ozon avait frappé fort l'an dernier avec « Dans la maison », belle démonstration de son incroyable capacité à déjouer les codes du roman littéraire pour mieux les transposer dans une œuvre entièrement fictionnelle, ainsi que de son indéniable talent pour débusquer les comédiens de demain (Ernst Umhauer, nommé au César du meilleur espoir masculin).

    Dix ans après « Swimming Pool », le plus exquis des réalisateurs français revient en compétition sur la croisette avec son nouveau long métrage, le délicat « Jeune & Jolie », prévu pour une sortie estivale en salles.

    Synopsis Allociné : le portrait d'une jeune fille de 17 ans en 4 saisons et 4 chansons.

    Taxé de sexisme en plein milieu du festival pour ses propos peu subtiles face aux journalistes du prestigieux Hollywood Reporter « la prostitution est un fantasme commun à de nombreuses femmes […] Cela ne veut pas dire qu'elles le font, mais le fait d'être payée pour coucher est quelque chose qui est assez évident dans la sexualité féminine », on peut dire que François Ozon confirme son statut de metteur en scène provocateur et polémique.

    N'en déplaise aux festivaliers, friands de scandales, son « Jeune & Jolie » est une jolie réussite, pleine de maîtrise et jamais provoc'.

    Avec « Jeune & Jolie », Ozon raconte, sans voyeurisme – ou juste ce qu'il faut – comment Isabelle, une adolescente de 17 ans, vend son corps librement à des hommes dans des hôtels, de la même manière qu'elle vivrait une expérience de vie. Par fantasme ? Par devoir ? Avidité sexuelle ? Finalement, le pourquoi importe peu dans « Jeune & Jolie », il faut surtout retenir le message subliminal glissé par Ozon à travers les actes « aussi dégradante soit elle, la prostitution est, ne l'oublions pas, une forme d'exploration des désirs sexuels ».

    Plus secret et nettement plus aventureux qu'avec « Potiche » ou « 8 femmes », Ozon distille les éléments de son scénario de manière progressive, quasi majestueuse, et interroge. Le réalisateur de « Sous le sable » et « Le Temps qui reste » n'en délaisse pas pour autant sa mise en scène et manie avec parcimonie les ellipses pour mieux rendre compte l'émotion.

    Au-delà d'une magnifique direction d'acteurs (Marine Vacth, stupéfiante, un César à la clé?), François Ozon mêle les registres une fois encore avec quintessence et luminosité lorsque son récit passe avec brio du drame à des scènes plus légères (les répliques cinglantes avec le frère de Marine Vacth).

    Seul bémol si l'en est vraiment un : Ozon, bobo cynique, use et abuse parfois un peu trop souvent des clichés du genre – l'argent distribué négligemment lors des passes, le rayonnement sexuel des adolescents qui entourent Marine Vacth.

    Bilan : On peut féliciter une nouvelle fois l'artiste Ozon pour avoir révélé une actrice de talent, la sublime Marine Vacth dans un rôle d'ado déboussolée par ses désirs. « Jeune & Jolie », preuve irréfutable que François Ozon compte parmi les plus brillants réalisateurs français contemporains.
    sophie p.
    sophie p.

    2 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juin 2013
    Ma première remarque concernant ce film est la suivante : ne regardez SURTOUT PAS la bande annonce, qui non seulement vous dévoile tout, mais qui, en prime, en donne une bien mauvais image, et il serait triste de s'attarder sur ces quelques secondes.
    J'avais gagné des places pour voir ce film, et, au vue du synopsis, je n'y serai pas forcément allée.
    Au final, je suis loin de regretté, car j'ai tout adoré.
    Les acteurs, tous exceptionnels, qui jouent avec un naturel fou. Marine Vacth, l’actrice principale, est incroyable. Elle joue avec une légèreté et une insouciance très naturelle, et arrive à endosser toutes les casquettes du rôle. A 23 ans, elle joue une jeune fille de 17 ans, et possède toute la fraicheur demandé au rôle.
    L'histoire, critiquée par beaucoup, va bien plus loin que l'idée de "prostitution". Ce sont toutes les thématiques de la séduction, du jeu, des valeurs, du rapport au corps, de l'entrée dans la vie adulte, des thématiques adolescentes, du rapport aux amis ... L'histoire est admirablement bien tournée, on est pris dans les sentiments et dans la tête d'Isabelle. Les images ne sont pas du tout choquantes, elles sont au contraire belles, sensuelles par fois, mais rien de pornographique.
    Je le recommande vivement, on sort apaisés, avec beaucoup de questions en tête.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 août 2013
    Un ton juste, une belle mise en scéne, jeu d'acteurs parfait. On ne tombe pas dans le pur sexe sans intêret ni le mélo drame. C'est un film à voir qui pousse la réflexion. du cinéma comme je l'aime
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2013
    Quelle beauté , quelle film formidable . Ca a deja pas mal fait parler a Cannes , et cela feras encore plus parler a sa sortie. On decouvre une jeune actrice avec une assurance et une presence phénoménale. Mr Ozon votre Film est le chef d'œuvre de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 août 2013
    Isabelle a tout juste 17 ans et comme le titre du film le laisse entendre, elle cumule les deux qualificatifs, auxquels s’ajoutent des parents aimants et un jeune frère adorable.
    Mais Isabelle se cherche comme une ado en quête d’aventures.
    Les aventures d’Isabelle se placent dans les émois sexuels; d’abord une expérience normale,une amourette de vacances, avec un jeune Apollon blond de son âge, puis elle se dirige vers la pente dangereuse et glissante des rapports monnayés, les contacts se faisant grâce à Internet...
    Bien entendu, tout cela se passe sans que ses proches n'en sachent rien.
    Le film peut choquer, en tous cas, il ne laisse pas indifférent.
    L’actrice, Marine Vacth est magnifique, resplendissante dans son rôle de jeune adulte qui s’offre des expériences inédites.
    Les scènes de sexe sont sobres et discrètes, tout en suggestion, mais la thématique est troublante.
    Beaucoup de justesse et de sensibilité dans ce thème de société développé par François Ozon (8 femmes 5x2 Dans la maison...) qui creuse volontiers ces sillons.
    Une fois de plus, l’adolescence cultive ses parts de mystère et nous interpelle avec intérêt et interrogation.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 août 2013
    Non, vraiment non. Ça ne va plus cette exploitation des femmes les plus jeunes possibles, avec projection des fantasmes du réalisateur pour convaincre d'autres femmes que "Ben finalement, me prostituer, c'est une solution, c'est même dans ma nature féminine, Monsieur Ozon l'a dit et on dit que c'est un Grand Réalisateur."
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 août 2013
    Mauvais. A en croire ce film, se prostituer à 17 ans ne pose aucun problème, au contraire, il n"y a rien de mail à le faire, on gagne de l'argent, ça ne fait pas "mal" et ça passe le temps ...
    Incroyable qu'un film pareil n'ait pas choqué davantage lors de sa projection. L'actrice au corps anorexique est jolie en effet, jeune également mais au lieu de faire ressortir le sordide de ce type de situation, ce film ne fait que sublimer l'acte de vendre son corps chez une mineure ......ouf ! elle aurait pu avoir la palme, elle n'a eu que les claps de mains. Au revoir Ozon !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Esthétiquement le film est superbe, réalisé de main de maître, parfois érotique, même grivois (mais dans le bon sens du terme), la direction d'acteurs est remarquable et le scénario est d'une richesse rare, (il faudrait en citer des plans) fourmillant de petites choses bien senties, d'idées inventives et de répliques bien vues. Quant à la dernière scène que d'aucuns ont trouvé ridicule (pourquoi ?) elle est sublime. Un énorme coup de cœur pour ce film merveilleux qui vous rend heureux pour le reste de la journée.
    Dandure
    Dandure

    168 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2013
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que: spoiler: Messieurs, vous aurez de quoi vous rincer l'oeil
    .
    Jeune & Jolie, un titre racoleur & ironique pour un film qui l'est un peu, assurément.
    Racoleur, car ici, la prostitution n'est pas un délicat sujet de société. Au mieux une métaphore de luxe sur la sortie de l'enfance...le basculement dans l'âge adulte. Au pire, un simple prétexte pour dresser le portrait en creux d'une adolescente. Et pas n'importe quelle ado: une petite fille sage, bourgeoise et désœuvrée qui pour tromper son ennui d'adonne à une prostitution polie. [C'est moi ou c'est aussi le thème de "Belle de jour" ? Ah non, rien à voir, chez Bunuel, il y a avait de la fantaisie.] Et pas n'importe quelle bourgeoise: une bombasse, dont la plastique de mannequin filiforme s'exposée dans de nombreux plans. C'est parfaitement gratuit et ça devrait attirer le chaland. Merci François.
    Ironique, quand il scrute les adultes, leurs désirs, leur ego, leur hypocrisie. Rien de trop choquant, rassurez-vous. Maintenant que le chaland est dans la salle, autant ne pas le faire fuir. De-ci de-là, on sourit gentillement. Quelques ambiguïtés bienvenues dans la relation mère/fille, pas de subversion, une pointe de pédagogie pyschologisante, plus de réponses que de questions. Ozon en mode mineur(e) et grand public.

    Moralité: si 300€ sont excessifs pour la compagnie d'une prostituée qui tire la gueule, 10€ pour admirer les moues provocatrices et les courbes mélancoliques de Marine Vacth valent peut-être le coup. Tant que vous n'êtes pas réfractaires au genre "petit drame bourgeois".
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