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    Jeune & Jolie
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    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2013
    Présenté en compétition à Cannes 2013, Jeune & Jolie est le 14ème long métrage de François Ozon [i], qui après Dans la Maison (2012), aborde un de ses thème de prédilection : les errances de l’adolescence, ici en quatre saisons et 4 chansons. Malgré le scandale provoqué, Jeune & Jolie va bien plus loin que l’idée de prostitution : ce sont toutes les thématiques de la séduction, du jeu, des valeurs sociétales, de l’entrée dans la vie adulte, du rapport au corps et à l’altérité, qui sont abordées ici avec élégance et distance par un réalisateur accompli (...) Véritable diamant brut, Marine Vatch magnétise l’écran par sa beauté froide et triste. Elle campe une Isabelle aussi belle qu’insaisissable, aussi lumineuse que Ludivine Sagnier dans Gouttes d’eau sur pierres brûlantes (1999), sublimée par une mise en scène discrète et distanciée, d’un réalisme assumé. L’érotisme que dégage l’actrice se concocte parfaitement avec une certaine pudeur qui la rend infiniment touchante : « Ce n’est pas moi qui suis dangereuse » : en effet, jamais on ne songe à vouloir réprimander son personnage (...) Ozon dont on connaît le goût de la provocation, parvient ici avec intelligence et une certaine finesse à éviter l’écueil d’une explication psychologisante rébarbative, et ne tombe jamais ni dans le vulgaire, ni dans le voyeurisme. Aucune volonté de juger ni de disperser une quelconque morale. Ici tout est dans la poésie, le regard, les plans très courts et serrés sur Isabelle. Ozon joue comme souvent avec les codes de la narration classique et les références cinématographiques notamment Belle de jour de Luis Bunuel (1967) (...) Jeune & Jolie est saisissant, justement parce que le mystère est suspendu : quelles sont les motivations d’Isabelle, le fantasme ? L’interdit ? Le danger ? Ici, tout est affaire de sensualité et de suggestion et les questions en tout genre hanteront longtemps après l’esprit du spectateur, scotché par cette troublante initiation des sens et du corps qui s’achève par une scène épilogue avec Charlotte Rampling [ii] d’une puissance émotionnelle impressionnante, comme un miroir vieillesse/jeunesse, un relai d’une rare sensibilité (...) Grâce à un traitement élégant, profond, et tout en finesse, une réalisation envoûtante et poétique, aux couleurs extraordinaires, portée par une Marine Vacth brillante et charismatique, Jeune & Jolie est un film audacieux et contemplatif, juste et sensible, une ode à la jeunesse, au mystère féminin, une fable contemporaine sur l’envoutement des sens, à l’âge de l’insouciance. Rappelons-nous : « On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans » (Rimbaud).
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 août 2013
    Ozon la propagande (sexiste).
    Merci à cet immense réalisateur de poser sa pierre à l'édifice de la misogynie planétaire.
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2013
    je sors de la projection et cela m'a confirmé que Ozon est un des cinéastes français les plus doués actuellement .Il fait réguliérement des films en variant les sujets, en dérangeant, en faisant réfléchir le spectateur.
    Il est également un brillant metteur en scéne, et je pense que les acteurs sont honorés de tourner pour lui !
    Quand à la jeune actrice de ce film, elle créve l'écran, omniprésente du début à la fin.
    G Pailhas est également une excellente actrice
    bref, que du bonheur
    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2013
    Présenté en compétition à Cannes 2013, Jeune & Jolie est le 14 ème long métrage de François Ozon. En fait, depuis Sitcom, son premier long métrage, sorti en 1998, François Ozon n'est pas loin de tenir le rythme du film annuel. Même si les sujets et les genres qu'il aborde sont très variés, il aime revenir régulièrement sur des thèmes qui lui sont chers. La jeunesse en fait partie : Ozon vieillit mais les adolescents ont toujours 17 ans. Lui dont les premiers films parlaient beaucoup de l'adolescence s'était consacré aux adultes pendant plus de 10 ans. Dans la maison lui a permis un premier retour vers l'adolescence, côté garçon. Avec Jeune & Jolie, c'est le côté fille qui est exploré. Ou, plutôt, un côté fille ! En effet, fidèle à son patronyme, Ozon a osé réaliser un film a priori difficile sur le sujet délicat de la prostitution de certaines jeunes filles. Ayant réussi à éviter l'écueil du film racoleur, il est dommage qu'il ne soit pas lâché davantage et qu'il n'ait pas entièrement réussi une des 4 saisons qu'il décrit. D'autant plus navrant qu'il avait réussi à réunir une distribution haut de gamme pour tous les premiers rôles. Cela étant, Jeune & Jolie reste un film qui nous laisse perplexe et on en sort plutôt déçu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 août 2013
    Un filme en plusieurs couches... au fil des saisons... des casting et acteurs impeccables, en particulier Marine Vacth veneineuse et paumé à la fois... et sublimement belle.
    L'excitation des premières fois melée d'angoisse dans les longs couloirs des hôtels, est parfaitement retranscrite...
    et le denouement est d'une classe Ozonesque !
    Alexarod
    Alexarod

    287 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2021
    Mon premier Ozon, un réalisateur si réputé il fallait tester mais ça m’a coûté parce que les primés à Cannes ça me broute tout le temps, sans exception…
    Celui-ci est moins pire que les autres déjà (Sexe mensonges et vidéos tu es visé) néanmoins ça reste bien contemplatif, lent et un peu vide. Certes c’est peut-être pour accentuer la langueur de la situation, le spleen et la mélancolie mais ça plombe aussi. La narration et l’esthétisme sont typiques d’un long métrage de Cannes, faut croire qu’il faut être calibré pour être nominé… Par contre Marine Vacth joue bien la fille désabusée, sans pour autant être un symbole de la génération actuelle c’est assez symptomatique. Au passage je note une grande ressemblance entre cette actrice inconnue et Brigitte Bardot, même si cette dernière le niera sûrement. Certes je pense qu’Ozon en joue car il lui fait prendre des postures spécifiques et la filme comme tel, ajouté à cela les gestes, une certaine froideur ainsi que des mimiques et on retrouve une BB post « Trou Normand ».
    En dehors du côté bien français (typique et chiant donc) on a une histoire simple mais qui ne va pas au bout car : il n’y a pas de fin, pas d’explications sur le pourquoi du comment, rien sur spoiler: l’adultère de la mère et ses conséquences
    pas de réflexion sur la tendance actuelle à désacraliser l’amour et le corps humain… Bref on zappe des parties intéressantes qui auraient pu donner à réfléchir, dommage. Sinon on a beaucoup de scènes de sexe et de nu évidemment, une trame classique pour le genre, une histoire complaisante (aucune complication pour la jeune femme), un acting sobre, des musiques sans saveurs (qui collent bien donc), ponctuées par beaucoup de chansons de Françoise Hardy (Ozon doit être fan, pas moi), des dialogues plats (vu le thème c’est inopiné), une photo soignée mais noyée dans la médiocrité ambiante et une apparition de Charlotte Rampling inattendue, courte mais surprenante.
    En gros on s’ennuie, vu le fait de société traité il y avait moyen de faire mieux et lancer des pistes de réflexions, mais ça passe à côté. On saupoudre de lenteur, on enlève tout amour, on formate l’ensemble pour faire du spécial Cannes et on a un primé classique, donc indigeste et très évitable. Si l’actrice n’était pas si bonne (dans tous les sens du terme oui) et que spoiler: la mère n’était pas mise au courant de la prostitution de sa fille, amenant des répercussions dans la famille,
    ce film n’aurait été qu’une longue purge.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2013
    Splendide film, beau et plein de pudeur (mais si !) sur l’adolescence et ses mystères, placé sans équivoque sous le signe de Rimbaud. Un tour de force de François Ozon qui questionne sans juger ni ratiociner, qui montre sans tomber dans le graveleux ou le voyeurisme. Bien peu aurait réussi à le faire ! Un film prenant, contradictoirement glacé et émouvant, illuminé par une véritable révélation du cinéma, Marine Vacth (… puisse-t-elle rester dans les annales plus que l’autre !) Mais n’oublions pas non plus Géraldine Pailhas, toujours parfaite, et tous les autres. Un très grand film sur les jeunes filles en fleur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    le sujet n'est pas suffisamment complexe pour en faire un film. un film en quête de personnalité tels un téléfilm qui tente de ressembler désespérément à du grand cinéma. la beauté de marine vacth ne suffit pas à sauver cette oeuvre faussement intellectuelle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 août 2013
    Après les peu diplomatiques propos de François Ozon sur la prostitution féminine, le film était passé légèrement au second plan dans un festival de Cannes qui n'a eu d'yeux que pour la vie d'Adèle. Comme Michael Kohlhaas, le distributeur tente ici une sortie estivale, en espérant que les pauvres spectateurs seront à ce stade suffisamment gavés d'explosion et de bêtise yankee pour se consacrer à un film d'auteur. Un auteur qui a toujours réussi jusqu'ici à garder son tampon "populaire", et qui sort d'un joli succès ave "Dans la maison".

    ""Jeune et Jolie" est pourtant un de ses films les moins accessibles. Une jeune fille de 17 ans commence à se prostituer. Elle multiplie les passes en fin d'après-midi avec des hommes qu'elle contacte par Internet. pas pour l'argent. Pas pour le plaisir. Pas par la contrainte. Mais alors pourquoi ? Le sait-elle ?

    C'est le postulat du film : on ne sait pas pourquoi. Pourquoi une jeune fille magnifique et gâtée commence à vendre son corps à des hommes qui ont parfois quatre fois son âge. Pourquoi elle continue avec insistance, et pourquoi arrêter lui semble parfois impossible, comme n'importe quelle drogue. Il n'y aura, pour les parents, les proches et la police, qu'une seule phrase, répétée comme un mantra "J'avais envie de recommencer".

    C'est probablement pour éviter de tomber dans le jugement et l'appréciation qu'Ozon a choisi cette voie. Malheureusement, elle enlève au film beaucoup de personnalité, de chair, de corps. Car comment faire preuve d'empathie avec un personnage qui ne semble rien ressentir ? Mutique et passive, la lycéenne ne semble être touchée par rien, complètement indifférente à ce qui lui arrive. Elle y entraîne rapidement un spectateur pétrifié par tant de vacuité, que seuls viennent troubler quelques très beaux numéros d'acteurs chez les "clietns".

    On concédera au film de n'être ni racoleur, ni vulgaire. On concédera à Ozon qu'il est un filmeur habile et élégant. On concédera à Marine Vacht que sa beauté irradiante et sa grâce pourraient être un spectacle suffisant pour se déplacer en salle. Mais si la première partie semble vide, la deuxième est franchement maladroite, quand parents, petits-amis et frère arrivent à la rescousse.

    A force de ne pas vouloir juger, de se poser en spectateur, Ozon prend surtout le risque de ne rien dire. Et sur un sujet aussi complexe et profond que celui-ci, son manque de point de vue peut passer pour de l'esquive.
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2013
    Première image : des jumelles braquées sur le corps d'Isabelle, une jeune fille dont la plastique a de quoi faire rêver. Elle s'étend sur une plage, à l'abri des regards, pense-t-elle, suffisamment pour oser un topless, sauf que son frangin de 13-14 ans que travaille l'éveil de la sexualité, a sa soeur aînée "à l'oeil" et ne la lâchera jamais, persuadé qu'elle saura lui révéler des secrets sur la vie amoureuse. D'emblée le ton est donné : le film est constamment articulé autour du thème de la sexualité et pas seulement dans sa version la plus hard - la prostitution d'Isabelle - mais également chez tous les membres de la famille : le beau-père aux attitudes plus qu'ambiguës vis-à-vis de la jeune adolescente, le frangin qui a encore bien des choses à apprendre et qui se contente dans l'immédiat d'imaginer et de s'amuser seul, et la maman indignée par le comportement de sa fille, qui sera surprise par Isabelle dans une attitude équivoque avec un ami de la famille. Famille et sexualité sont donc les deux thèmes dominants du film qui aborde la question sous l'angle du rapport entre les êtres d'une même famille (voyeurisme et exhibitionnisme seront de la partie), mais aussi sous celui de la vie privée et de ce fait incommunicable. Loin de céder à une succession de scènes torrides, François Ozon adopte le parti de la pudeur. Certes il y a bien quelques plans où le spectateur-voyeur ne néglige pas son plaisir face à la radieuse beauté de Marina Vacth, mais ils sont brefs et peu "descriptifs". Ozon a visiblement le souci de la vie intérieure et de ses secrets. Du reste jamais les raisons véritables de l'expérience que fait Isabelle de la prostitution ne nous seront présentées. Les saisons passent - de l'été au printemps - articulant le film mais aussi le "destin" de l'héroïne. Quant au casting, il est impeccable : Marina dont on ne saurait dire tout le bien que l'on pense d'elle - et pas seulement pour sa plastique corporelle -, mais aussi Géraldine Pailhas dans le rôle de la mère et Frédéric Pierrot dans celui - à la fois dérangeant et drôle par moments - du beau-père, sans oublier Fantin Ravat qui, dans son rôle de jeune déluré, est tout à la fois convaincant et sympathique. Et puis en fin de film - cerise sur le gâteau - apparaît Charlotte Rampling : c'est beau, mais cela ne saurait se commenter, il faut aller voir...
    Christophe R
    Christophe R

    29 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2013
    "Jeune et Jolie" est un film brillant du très doué et productif François Ozon. Très touchante et sensible, cette immersion sensuelle dans le passage à l'age adulte si particulière de son héroïne est vraiment réussie. Il faut bien dire que Marine Vacth est véritablement un événement à elle toute seule : sublime, jeune et jolie (donc), et au jeu hyper épidermiquement bluffant. Une actrice majuscule que l'on reverra forcément, tant son talent est grand et ce tremplin (risqué mais) plein d'horizons. Quant à Monsieur Ozon, il ne fait que rajouter une ligne à sa filmographie déjà exemplaire. Bravo et merci !
    Philboo94
    Philboo94

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Du grand Ozon.
    Le sujet est traité avec justesse sans tomber dans le pathétisme.
    Loskof
    Loskof

    391 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 novembre 2014
    C'est mon premier Ozon et je l'ai vu sans a priori, j'étais même assez convaincu que j'allais aimé. La première chose à dire c'est que ce n'est pas le sexe qui m'a gêné, on n'en voit pas tant que ça d'ailleurs, et quand on en voit, soit c'est soft (on ne voit rien), soit on en voit un peu et c'est assez ridicule (scène de soumission). Bref le problème n'est pas là, il n'y a rien de choquant là-dedans.
    Le vrai souci du film c'est son extrême froideur... On ne ressent rien, c'est peut-être voulu mais du coup ça donne un film raté. Déjà on ne sent rien car les personnages sont inexistants. Le personnage d'Isabelle est certes torturé, n'a pas vraiment de motivation expliquant son attitude (ça encore pourquoi pas) mais le jeu de Marine Viatch ne fait rien ressortir. On regarde un glaçon, certes joli, mais ça s'arrête là. Et tous les personnages sont comme cela, la mère, le beau-père, ses amants et copains. Le souci ne vient pas des acteurs mais de la direction donnée par le réalisateur.
    Et le pire c'est que la mise en scène appuie encore plus cela, c'est sans âme, souvent cadré de trop loin, les décors sont vides et froids. Et tout ceci pour quoi? Pour découvrir au bout de 2min que Isabelle veut se départir de l'univers bobo dans lequel elle vit? Sérieux? Il n'y avait rien de plus intéressant à écrire? Des jeunes filles qui se prostituent par choix il y en a plein, et pour de multiples raisons, mais choisir uniquement celle-ci c'est d'un banal !
    Finalement c'est le personnage du frère qui intrigue le plus. Pour sa soeur on a vite compris ses motivations et ça ne touche jamais, mais pour le frère il y a du mystère, on sent qu'il y avait quelque chose à dire sur l'adolescence, mais c'est tout juste suggéré, ce n'est jamais traité...
    Et finalement je rejoins mon introduction sur le sexe... Ozon fait finalement un film sur le sexe sans montrer le sexe, il filme Marine Viatch, mais c'est tout (un peu pervers...). Nymphomaniac dans le même style racontait quelque chose et osait filmer son sujet, il montrait un personnage intéressant. Là on n'a rien de tout cela.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 372 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2013
    François Ozon,, est un cinéaste ambigu......
    Encore une fois il choisit un sujet délicat, la prostitution estudiantine, avec une actrice qu'on s'attend plutôt à voir lire des romans d'amour....
    Qu'à cela ne tienne, le film nous entraine dans un schéma plutôt chaotique ou plane la question de la rédemption après le péché....
    Les personnages n'ont pas beaucoup de background psychologique, mais cela n'enlève pas au spectateur le questionnement du pourquoi ?
    La première partie du film nous propose des scènes effectivement interdites au moins de douze ans, mais qui ne sont pas vulgaires (on a vu pire et de loin,)...
    Il y a un peu d'esthétisme en permanence chez Ozon même dans la sexualité et c'est rassurant....
    La seconde partie du film, après un incident que je vous laisse découvrir, ouvre la porte sur la vie familiale et sociale sans trop s'aventurer ni approfondir ....
    Le tout est réussi techniquement avec de belles insertions musicales ( Françoise Hardy)
    et un passage extraordinaire : la lecture intégrale par des adolescents du poème de Rimbaud : "on est pas sérieux quand on a 17 ans"
    (?) La lecture m'a fait venir les larmes au yeux, autant que si j'avais entendu une symphonie classique....
    Un splendide moment de cinéma....
    Quand à l'histoire,
    Le film a plusieurs rebondissements et c'est ce qui fait son intérêt, il questionne sur le "sens" que chacun entend donner à sa sexualité, à l'amour...
    On peut quand même regretter que Ozon prenne moins de risques face à la caméra....Il aplanit les angles d'une certaine manière.....(petit bémol)
    La jeune actrice est convaincante, jeune et jolie ,dans un mélange d'innocence et de jeunesse qui soulève autant de questionnements sur ses actes....
    L'amour est il crédible ? C'est quand même la grande question que nous pose François Ozon......
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    138 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2013
    J'en avais lu du mal, je n'étais a priori pas fan du sujet traité, je m'attendais à détester... Et en fait, j'ai trouvé que ça se regardait bien. Les acteurs sont excellents (la scène où Géraldine Pailhas apprend que sa fille se prostitue est criante d'authenticité, ça a même failli m'arracher une larme -larme que j'ai quand même contenue, je me refusais à pleurer pour un film comme ça), et c'est finalement ça le véritable atout du film. Je pensais que ce serait creux, mais j'ai trouvé qu'il y avait quand même un fond, une histoire, et que ça se laissait très agréablement regarder. Ce qui m'a déplu finalement, c'est plus le personnage d'Isabelle que le film en lui-même. Et je me demande quelles étaient les intentions d'Ozon, quel rapport il entretient avec son personnage... Finalement, je trouve que Jeune et Jolie est une sorte de croisement trash de La boum (la diction de Marine Vacth m'a semblé très old school, peut-être parce qu'elle articule beaucoup et que ça ne fait pas très contemporain) et Lolita (pour le côté très vicieux de l'héroïne). Néanmoins, je garde des réserves. Pourquoi avoir fait ce film ? Je me pose rarement cette question, mais là j'aimerais bien comprendre. Je suis sceptique, ni révoltée ni emballée.
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