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    Jeune & Jolie
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    709 critiques spectateurs

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    brunetol
    brunetol

    193 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Vu par hasard, car j'avais décidé de le zapper après avoir lu le pitch et vu la bande-annonce. D'autant que je n'apprécie guère le cinéma d'Ozon, dont seul "Ricky" et sa fantaisie prosaïque m'avait vraiment plu jusqu'ici. Quelle erreur ! "Jeune & Jolie" est sans doute son meilleur film, mais en plus c'est un très grand film, magistralement écrit, filmé et interprété. Sur un sujet aussi casse-gueule et rebattu que les tourments de l'adolescence en milieu hyper-friqué, Ozon réussi l'impossible avec une grâce insolente. Il déjoue tous les pièges, un par un, qui pouvaient faire de son long métrage un pauvre téléfilm pour les "Dossiers de l'écran". On est bluffé par la subtilité de la mise en scène, la précision du choix des cadres et des mouvement, l'intelligence déployée pour que le film ne tombe pas dans le voyeurisme et transcende son sujet. La plastique de Marine Vacth n'est jamais un obstacle mais au contraire une clé pour comprendre son rapport au réel, et l'actrice est bluffante par la variété de ses registres, la puissance de son interprétation (c'est bien elle la vraie "nouvelle star", n'en déplaise à Telerama qui se fourvoye complètement en faisant sa couv' récemment avec l'insipide Léa Seydoux). Les dialogues, souvent misérables dans ce genre de cinéma français, sont ici d'une rare justesse, et le casting est parfait, depuis Frédéric Pierrot et Géraldine Pailhas jusqu'aux gamins du film (le petit frère est formidable) et aux seconds rôles (comme le psy, les clients), parfaitement dirigés, jamais faux. On sent Ozon en pleine maîtrise de sa maturité, son éternel demi-sourire autrefois agaçant devient soudain généreux tant il s'est appliqué, comme un artisan d'art, à faire de ce film une pièce d'orfèvrerie. Sans aucun doute l'un des meilleurs de l'année, et comment comprendre que le jury cannois ait décerné la palme au navet poussif et interminable de Kechiche, alors qu'en une seule scène de classe récitant du Rimbaud, Ozon atomise par son élégance et sa finesse les laborieuses démonstrations scolaires de la plombante et boursouflée "Vie d'Adèle" ??
    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2013
    Un joli drame de François Ozon qui, après "Dans la Maison", s’intéresse de nouveau à la jeunesse. Malgré un sujet lourd, le réalisateur trouve le bon équilibre et réussit un traitement élégant, profond, et tout en finesse. Une réalisation envoûtante et poétique, portée par une Marine Vacth brillante et charismatique. Un film audacieux, juste et sensible, rythmé par les chansons mélancoliques de Françoise Hardy !
    Djo D
    Djo D

    64 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2014
    Mélancolique avec une dose de vice. Ozon a mis en scène ce côté dérangé des adolescentes..3/5
    almodallen
    almodallen

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 août 2013
    Mal à l’aise après avoir vu ce film…sorti avant la date dans quelques salles de cinéma pendant ce mois d’août parisien.
    Ce n’est pas le sujet lui-même, celui de la prostitution des jeunes ou de l’escorting, mais c’est la manière si légère et superficielle avec laquelle il est traité.
    Marine Vatch est magnifique, elle a un charme fou et un corps de rêve, un talent d’actrice certain, et elle fera accourir des spectateurs et spectatrices avides de fantasmes, mais ni elle, ni aucun des personnages n’ont de cohérence, ni ne peuvent porter un scénario qui cherche à créer de l’émotion et du drame pour jouer avec les spectateurs et trouver une profondeur totalement absente.
    Aucun message n’est délivré, aucune question n’est posée…
    N’est pas Zonka qui veut, et les jeunes ados de « la Vie rêvée des anges » ont une réalité, une force, une épaisseur et une humanité d’une autre envergure que cette jolie adolescente bourgeoise qui banalise de manière terrifiante cet acte peu anodin, au delà même de tout jugement social, qu’est la vente de son corps.
    Chacun jugera selon sa sensibilité, mais en traitant ce sujet de manière si superficielle, je crains qu’il n’autorise certaines jeunes âmes à en faire l’expérience…
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    205 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2013
    Avec "Jeune & jolie", François OZON propose une oeuvre à la fois fascinante et dérangeante. Malgré un rythme parfois maladroit, le film assure l'essentiel : captiver le spectateur du début à la fin. Pour cela, le réalisateur peut compter sur l'incroyable interprétation de Marine VACTH. Pour sa grande première, la jeune actrice n'a pas choisi un rôle facile. Elle s'en sort pourtant avec les honneurs. Servi par une mise en scène efficace, le film propose de l'émotion sans jamais tomber dans l'excès de la vulgarité. Ce qui rend le film saisissant, c'est aussi son côté mystérieux. On ne comprend pas vraiment ce qui motive Isabelle : le fantasme ? L'interdit ? Le danger ? Tant de questions sans réponses. Le réalisateur laisse le public se faire une idée, et ça marche. Il parvient à diffuser la solitude d'une adolescente, qui, peut-être, a juste envie d'avoir envie...
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2013
    Un film qui offre un petit scandale pour les fémnistes bloquées sur leur propre petite personne et qui, aveuges, ne voit que ce qu'on leur mets directement sous les yeux mais qui n'ose jamais réellement gratter derrière... Car finalement, ce choix de prostitution n'est pas plus stupide que de coucher avec autant de mec mais gratuitement... Une nouvelle fois François Ozon explore la jeunesse d'aujourd'hui (après "Dans la maison") et et les femmes (après "Swimming Pool", "Le refuge" ou encore "Potiche")... La première réussite du film est incontestablement son actrice principale, Marina Vacth magnétise l'écran. Elle est aussi la jeune femme parfaite, un corps entre deux âges que le début du film démontre rapidement, des vacances d'été adolescente à une jeune femme en tailleur qui sait ce qu'elle veut. Le fond de l'histoire n'est pas tant la prostitution estudiantine (sinon l'héroïne ne serait pas si "volontaire") que simplement la recherche du soi profond à un âge où on est sur la passerelle fluctuante vers l'âge adulte. Parfaitement écrit avec l'intelligence de ne pas juger et/ou de trop diriger le spectateur on peut saluer la direction d'acteur (Marina Vacth est avant mannequin... plus que maintenant...), la jeune actrice joue parfaitement de ce flou entre la jeune femme qui décide et qui goutte aux expériences qu'elle désirent et une jeune fille qui n'est pas toujours sûre d'elle. Par contre quelques scènes peuvent laisser perplexes ; par exemple pourquoi faire du petit frère un voyeur et confident (c'est lui le malaise au final) ou pourquoi une ado cacherait son première fois à sa meilleure amie (réelle sans prostitution) ?!... Des détails maladroits car sans conséquence mais qui ne collent pas forcément à cette ado. Par contre très jolie BO avec des chansons de Françoise Hardy qui font échau célèbre poème de Rimbaud récité dans le film. Un beau et bon film, avec une révélation et, chose assez rare pour le noter, une fin séduisante avec un bel épilogue entre Marina Vacth et Charlotte Rampling... La boucle est bouclée serions-nous presque obligé de dire.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2013
    C’est marrant, mais je me rends compte avec le temps que plus les choses vont et plus mon rapport avec le cinéma d’Ozon reste le même. Je suis attiré par l’audace du sujet et l’esprit de transgression, mais au final je me retrouve toujours à regarder le film de loin, sans jamais réussir à rentrer dedans. C’est qu’il y a à chaque fois dans le style Ozon quelque-chose de factice qui n’est pas du tout assumé. Les premières minutes sont un exemple en elles-mêmes. Ozon adopte une réalisation très épurée propre au cinéma social à la française comme pour laisser sous-entendre qu’il est dans le simple regard du vrai, qu’il est observateur du réel et non auteur d’artifice. Pourtant, toute l’intrigue qui suit derrière n’adopte en rien ce type de démarche : les personnages comme leurs actions ne sont en fait que de pures prétextes à l’exploration de ses propres fantasmes refoulés. Le pire, c’est que moi ça ne me dérange pas qu’il explore ses fantasmes, quitte à ce qu’ils soient transgressifs et immoraux. Mais dans ces cas-là qu’il assume et qu’il aille jusqu'au bout, notamment dans sa forme. Mais non ! Toujours Ozon retourne vers un dispositif qui s’apparente à une sorte de « j’étudie simplement un phénomène de société que personne n’ose regarder », prétendant même parfois jouer le jeu de l’exploration de toutes les conséquences et de tous les points de vue possibles. Mais en réalité, il biaise toujours le regard comme pour justifier, voire normaliser sa perversion. Et c’est tout le paradoxe de ce film, je n’ai pas pu m’empêcher de le trouver malsain sur toute la ligne parce qu’il est dans cette sorte de démarche de légitimation de la perversion au lieu d’être dans une démarche d’assumation. Dommage, car entre deux scènes glauques il y a quelques parallèles intéressants qui sont faits sur la logique de marchandisation des personnes et des services, sur l’incohérence voire l’hypocrisie de la société. Certains moments sont même formellement assez pertinents. La photo et la musique sont notamment de grande qualité, surtout sur la fin. ce qui me fait arriver sur ce constat désespérant concernant ce film, et concernant Ozon en général. Je n’arrive pas à détester, mais il y a toujours là-dedans une démarche qui ne va pas au bout, qui reste esclave et docile de la bien-pensance formelle du cinéma bobo à la française... Et c'est franchement bien dommage en fin de compte...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    J'ai bien ri en lisant cette critique d'un ou une spectateur-trice : "je mets 5 étoiles pour cette sublime apologie du vulgaire et de la prostitution infantile, ce merveilleux film va ravir tous les pervers malsains les plus avérés, DSK a dû lui même apprécier ce film". Je suis tout à fait d'accord, sauf que je le note à sa juste valeur. Un autre critique en herbe a dit : les macs mettent leurs prostituées sur le trottoir, Ozon met une mannequin nue à l'écran. Un autre très bon résumé! D'autant plus qu'Ozon ne cache pas le fond de sa pensée, souvenez-vous : selon lui, toutes les femmes rêvent de se prostituer... A vomir.
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2013
    Très inférieur à l'exceptionnel « Dans la maison », « Jeune & Jolie » prouve néanmoins l'attachement de François Ozon à se construire une carrière riche et originale, comme en témoigne un sujet aussi difficile qu'audacieux. Le réalisateur a toutefois l'intelligence de le filmer avec beaucoup de recul, voire de sensibilité, le jugement ou la morale n'ayant jamais leur place ici. Se dégage même du récit, bien construit et convaincant, une véritable élégance formelle, aucun racolage malsain ne venant ainsi perturber la démonstration. Dommage peut-être que les seconds rôles n'aient pas été exploités avec plus de soin et que l'on ne se sente en définitive pas plus concerné par les errances de l'héroïne, bien que l'ambiguïté de ses motivations et ses nombreux doutes la rendent un minimum intéressante. Certaines scènes sont d'ailleurs très belles, la bande-originale, composée en grande partie de chansons de François Hardy, s'avérant judicieuse tandis que le dénouement, ouvert et judicieux, nous laisse sur une bonne impression. Bref, si on a déjà connu l'auteur de « 8 femmes » plus inspiré, l'œuvre n'en reste pas moins convaincante, parfois difficile mais jamais malsaine : plutôt réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    "Portrait d'une jeune fille de 17 ans". Voilà le pitch du film.
    Pour moi Ozon est vieux pervers libidineux, son film est nul et glauque. Une ado sans qu'on sache pourquoi se prostitue du jour au lendemain.
    Voilà c'est ça le film : pas d'explication, pas de morale, rien.
    Perso quand on sors de là, on a l'impression que le réalisateur à mis en scène plusieurs de ces fantasmes et les a mis bout-à-bout.
    A fuir
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    172 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2013
    Mise en scène tendue, acteurs remarquables, choix musicaux judicieux. Voilà un beau film. Cependant le scénario n'est pas des meilleurs. Le film commence avec un traditionnel passage de la découverte d'une nouvelle pratique à sa routine, émaillé de quelques péripéties inattendues conformément à la loi du genre. Eros et Thanatos se percutent ensuite un peu trop brutalement. Le retour dans le rang prend une tournure parfois caricaturale. Et la scène finale n'est pas assez abstraite pour porter le film sur le vrai terrain de la philosophie. "Sous le sable" restera donc encore le meilleur film du cinéaste. Reconnaissons cependant qu'avec celui-ci, une grande actrice est née !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2016
    Avec sa "Jeune et jolie", François Ozon signe là son quatorzième long-mètrage en quinze annèes de carrière! Une position singulière au sein d'un cinèma français de plus en plus en proie avec des nuages noirs! Mais c'est quoi son truc ? Connaître le prix des choses en fait, savoir se que coûte un long-mètrage et du coup adapter ses propres sujets au budget. "Jeune et jolie" prend appui sur un fait de sociètè : la prostitution ètudiante mais en conclure que c'est là le sujet du film serait vèritablement rèducteur! Le sujet, s'il doit y avoir un sujet par rapport à ce film, c'est plus l'idèe de l'adolescence! spoiler: Cette jeune fille a envie de dècouvrir des choses, d'explorer sa propre sexualitè! Alors elle le fait peut-être de manière violente aux yeux de ses parents (Gèraldine Pailhas et Frèdèric Pierrot, formidables) mais Ozon n'avait pas envie de juger ça! Le rèalisateur voulait accompagner Isabelle, d'être à ses côtès et de voir ce que ça provoquait en elle!
    Comme souvent chez Ozon, la cellule familiale bourgeoise est dynamitèe par l'un de ses membres! Le personnage d'Isabelle est un rèvèlateur mais qui reste opaque et mouvant! Comme ce continent noir qu'est la sexualitè fèminine! Ozon aborde un peu cette fille comme un mystère! Lui-même ne connait pas les raisons et n'a pas envie d'en donner en èvitant d'ouvrir des pistes au spectateur! D'un naturel èpoustouflant, Marine Vacth porte à elle seule le mètrage! Une actrice à surveiller de près qui s'est donnèe corps et âme, repoussant ses limites pour une prestation difficile et remarquèe! Nommèe pour le Cèsar du meilleur espoir fèminin, elle dû laisser la statuette à Adèle Exarchopoulos pour "La vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2". Dur de faire un choix, les deux jeunes comèdiennes aurait mèritè chacune un Cèsar...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 août 2013
    Plongée dans les fantasmes d'un homme sexiste : les femmes rêvent de se prostituer. Voilà qui autorise toutes les exploitations sexuelles : elles aiment ça nous dit le spécialiste de la psychologie féminine Ozon!
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2013
    e précédent film de François Ozon, "Dans la maison" est pour moi l'un des moins réussis de sa filmographie. Celui qu'il nous livre aujourd'hui est par contre le plus intrigant. Et le mot est faible si j'en juge par le silence perplexe qui a suivi le dernière scène de "Jeune et jolie" dans la salle où je l'ai vu, silence suivi par une sortie sans un mot des spectateurs pourtant nombreux, le regard interrogateur et un peu perdu.
    L'histoire est simple : une adolescente de bonne famille se prostitue de 5 à 7 après le lycée. Elle ne le fait ni pour l'argent, ni pour le plaisir. Elle le fait, c'est tout tout ! Pourquoi ? Cela aurait pu être le prétexte du film, mais le réalisateur (et scénariste) ne prend pas du tout ce chemin psychologisant, nous laissant nous débrouiller avec les images qu'il a bien voulu tourner. Dans une trame aux aspérités évidentes, il réussit à lisser son propos, sans l'édulcorer pour autant, mais en tenant le spectateur et les personnages à distance de toute interprétation formelle. C'est en soi une performance mais surtout un jeu dangereux auquel il se livre, le public pouvant être déstabilisé par cette perversion ludique à ne vouloir donner aucune clef.
    C'est cette déstabilisation que j'aime parce que je suis joueur, comme François Ozon l'est dans tous ses films et surtout dans celui-ci. Il joue comme souvent avec les références cinématographiques (notamment ici "Belle de jour" mais aussi ses premiers courts métrages), avec la sexualité et la représentation que le spectateur peut en avoir, avec les codes de la narration classique et l'empathie que l'on est supposé éprouver avec un personnage principal à l'écran.
    Concrètement, il a trouvé en Marine Vacth une interprète idéale, sobre, belle, impénétrable.
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    LALALALALERE
    LALALALALERE

    18 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2013
    François Ozon est l'un des plus grands réalisateurs français. Il le prouve avec classe dans ce film d'une richesse humaine formidable. C'est une œuvre très émouvante sur une personne qui se cherche et qui finit par se trouver. Au passage, le réalisateur livre des moments magiques: l'interrogatoire de police par une inspectrice qui réduit la tentation d'un ailleurs tel qu'il est vécu par l'héroïne au cliché glauque de la prostitution, une soirée entre jeunes où Isabelle se laisse aller le temps d'une danse, la rencontre avec Charlotte Rampling comme un relais d'une rare sensibilité, le panoramique sur les cadenas lorsque Isabelle se "cadenasse" elle même dans un couple confortable et mortifère.
    Bref, le talent de cinéaste de Ozon a rarement été aussi explicite.
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