Avis sur Justine et Juliette

Voici une adaptation bien libre du meilleur roman d'apprentissage qui soit : Justine de notre très cher Marquis de Sade, on retrouve nos deux soeurs préférées, la vertueuse et la pécheresse, celle qui va user de son sexe pour réussir et celle qui va faire "oh non pitié, non, non, je veux pas".

Alors forcément le film est moins trash que le roman, c'est bien dommage et Justine est un peu plus coquine malgré tout que chez Sade. C'est moins plaisant aussi de la voir se faire duper, ou qu'on tente de la violer parce que l'actrice est un peu nulle malheureusement, elle est surtout chiante à "geindre". Après c'est un problème d'écriture voire de direction d'acteur car Juliette n'est pas super intéressante à suivre non plus. Cependant le film est loin d'être mauvais (bon c'est pas l'éclate non plus), on a quelques séquences qui valent le détour, notamment au début une adaptation dans une boîte à partouze de l'épisode biblique de Sodome et Gomorrhe, ça vaut le détour visuellement. Alors ça copule dans tous les sens, certes, mais il y a une certaine esthétique.

Le film est assez marrant, un peu long par contre sur la fin, les scènes où Justine fait son apprentissage sont un peu redondantes, du coup ça passe plutôt bien, ça se regarde le sourire aux lèvres (mais lesquelles ?) tant l'histoire est conne et improbable.

Faut le voir le milliardaire qui offre sa fortune à celle qui le tuera de plaisir, il fait une de ces tête... c'est assez flippant (sans doute à cause de la moustache).

Bon blague à part ça fait partie de ces pornos qui ont quelque chose à revendre et qui ne sont pas juste de mauvais films où il faut zapper partout où ça ne baise pas sinon c'est juste calamiteux, là c'est agréable, il y a de l'idée, c'est drôle, c'est con, ça fait référence à Sade. Bref plaisant.

Ah ! Le charme désuet des films érotico-porno des années 1970. Ça ne se prenait pas au sérieux, et il y avait un scénario. Ici le film semble avoir été conçu comme un sorte d'hommage à la beauté et au charme de Marie Forsa, et c'est vrai quelle illumine le film de son sourire. C'est assez bien dosé, le pitch est amusant, il y a de l'humour, de la dérision, et certaines scènes de sexe n'ont rien de tristes. (Harry Reems est toujours aussi déjanté). Bref si on apprécie le genre, on ne peut que passer un bon moment.

Dotés d’une photographie absolument immonde, d’une interprétation sans aucune saveur de la part du casting et d’une mise en scène catastrophique, ce téléfilm érotique suédois se trouve être un des objets filmique les plus indigestes que j’ai pu visionner jusqu’à présent.

J’ai vu la version pour adultes et je peux dire qu’à mi-chemin entre Russ Meyer et Tinto Brass, voici un p’tit porno suédois dont je comprends la popularité tant le ton est axé sur l’humour. D’un point de vu cinématographique, la photo est sale, les acteurs et les dialogues ridicules, beaucoup de problèmes au montage et peu d’inspiration dans la mise en scène même pour les scène de sexe. Donc heureusement que certains passages sont particulièrement drôles et que les décors, costumes et la musique des 70’s apportent un peu de fantaisie car même si votre intention est de seulement exciter vos neurones, je doute que vous y trouviez votre bonheur…

film de sexe. rien est intéressant, c'est hyper sexiste, ce n'est meme pas un film c'est rien d'autre que du porno nul.

Comment? Alors, pas de pénis à l'écran? Il s'agit pourtant d'un film construit autour de l'acte sexuel. Ah, un pénis en érection c'est porno ? Et même s'il est flagada, c'est porno ?
Okay, un film érotique alors, qui nous conte - brièvement - les aventures de deux sœurs suédoises très dissemblables qui cheminent chacune sa voie sexuelle mais vont vite se retrouver. spoiler: Juliette l'aînée a tout naturellement choisi la maison close pour s'épanouir en laissant penser aux clients qu'elle est une éternelle vierge. La plus jeune, Justine, qui raconte aussi l'histoire, est une vierge authentique mais qui va s'éprendre du premier venu qui l'invite chez lui. Hors celui-ci est voyeur et amateur de triolisme, ce qui ne plaira pas à Justine jusqu'à ce qu'elle le fâche en jouant son jeu. Retrouvant sa sœur, celle-ci l'invite à la maison - toujours close - pour le point culminant de l'histoire. Un riche américain cardiaque a décidé de mourir en copulant et offrira toute sa fortune à celle qui le fera mourir.

Je spolie ou je suis spolié en vous narrant ce synopsis guère plus étoffé qu'une touffe de poils pubiens. De toute façon, je n'ai pas raconté l'essentiel. Qui va hériter? pour le découvrir, ne ratez sous aucun prétexte 'Justine et Juliette', enfin si vous n'avez rien d'autre à faire que de décortiquer des semiachki ou grignoter des cacahuètes
Pour ma part de ce merveilleux film j'aurai surtout retenu les coupures "à la hache" des inserts musicaux.