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    Terre battue
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    81 critiques spectateurs

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    mem94mem
    mem94mem

    118 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2014
    Chronique sociale très contemporaine, sur la réussite sociale et la réussite tout court. Casting surprenant et épatant. Pour un premier film c'est pas mal. Toutefois Olivier Gourmet n'est pas très convaincant dans son rôle de père et à aucun moment, je n'ai eu l'impression qu'Ugo était son fils. Je l'ai trouvé trop impliqué dans son rôle professionnel. J'ai bien aimé la fin en mode thriller.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 décembre 2014
    Cadre licencié de la grande distribution, Jérôme espère rebondir en montant sa propre entreprise. Mais engager un nouveau match à son âge n’est pas facile. Le premier échec en annonce d’autres. Professionnels et sentimentaux, puisque sa femme le quitte pour un autre. Le voilà donc seul pour accompagner son fils, « Petit As » du tennis, qui rêve de faire carrière, encouragé par son entourage. Tandis qu’Ugo s’apprête à intégrer le centre national d’entrainement de Roland Garros, Jérôme donne le change…
    L’ascension du fils est inversement proportionnelle à la glissade du père. Et la motivation du premier est même renforcée par l’image abimée du second. Parallèlement, Jérôme vit quasiment par procuration la réussite sportive d’Ugo, seul capable de lui mettre le baume au cœur que la vie lui refuse. Cette fierté qui fuit le père, le fils va donc tenter de lui rendre. Leur relation, forte et pudique, ne sera même pas cassée par une grosse bêtise d’Hugo, que Jérôme tente de couvrir. A cet instant, la terre battue devient glissante.
    En partie inspiré d’une affaire qui avait éclaté dans la Ligue Aquitaine en 2003, le film avance avec les deux histoires en parallèle. Puisque tous deux agissent au nom du père ou du fils. Pour s’aider l’un l’autre et se renforcer chacun. C’est assez finement observé du point de vue psychologique et le milieu du tennis de compétition fidèlement décrit. Et c’est surtout, remarquablement interprété, notamment par Olivier Gourmet qui confirme être un acteur de première série…
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2014
    Un très bon film dramatique.
    J'ai beaucoup apprécié.
    C'est vraiment une histoire terrible.
    Le père de famille se fait licencier, sa femme le quitte mais il tient le coup, il espère monter sa propre entreprise, il espère y arriver et puis...
    Son fils, très bon joueur de tennis à 11 ans, espère pouvoir intégrer les entraînements au centre de Roland Garros et puis...
    Et puis.... que se passe-t-il...? C'est un film à aller voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 décembre 2014
    Ca faisait longtemps que je n'avais pas aimé un film français, celui là est très beau. Il raconte l'histoire d'un père et de son fils avant de raconter une histoire de tennis ou de sport, c'est très bien joué et très émouvant. On ne s'ennuie jamais. Je conseille à tout le monde d'aller le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2014
    Un film sensible, délicat, sincère, drôle et tragique à la fois : une vraie réussite, j'ai adoré !
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2014
    Voici un film d'une extrême lucidité ou si l'on préfère d'un beau cynisme, ce qui revient souvent au même. Un directeur commercial est licencié de son entreprise et se retrouve ainsi du jour au lendemain contraint à affronter un chômage auquel il n'était pas préparé. Mais sa volonté et surtout sa passion de la grande distribution l'amènent à concevoir un projet de vente en gros de chaussures pour femmes. Dans le même temps, il connaît des déboires conjugaux. Pas très original jusque là. Sauf qu'il a un fils, Ugo, 11 ans, qui ne rêve que de devenir champion de tennis et de jouer à Roland-Garros. Belle ambition à laquelle va pleinement souscrire le père. Mais comment le père et le fils peuvent-ils atteindre leurs objectifs ? Telle est la question que pose le film en même temps qu'il soulève l'épineux problème des voies et moyens. Peut-on tout se permettre dans une société où l'ultralibéralisme ne recule devant aucune bassesse, où il est admis de virer des salariés sous des prétextes fallacieux, mais aussi où l'esprit de compétition s'autorise les pires fraudes, voire l'atteinte aux personnes physiques ? Le film ne se donne pas pour objectif, on le devine, de répondre à ces questions. Il ne fait que développer une fable cruelle où l'âge mûr et l'enfance se trouvent confrontés à des situations et à des dilemmes semblables. Autant le dire tout net, les acteurs sont impeccables. Olivier Gourmet est parfait dans son rôle de père débordant de tendresse et de complicité envers son fils. Valeria Bruni-Tedeschi, dans un rôle certes modeste, affirme une présence toujours convaincante, voire émouvante dans ses interventions. Mais la révélation, c'est bien sûr le jeune Charles Mérienne qui joue doublement dans le film : joueur de tennis émérite, il joue aussi à la perfection le rôle de ce petit garçon prêt à tout pour parvenir à ses fins et du coup sa frimousse devient le masque élégant d'une odieuse perfidie. Une belle réussite pour ce premier long-métrage de Stéphane Demoustier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 décembre 2014
    J'ai été happé par le film. Souvent surpris. L'histoire glisse d'une problématique (et d'un personnage) à l'autre avec habileté et cohérence. Je m'attendais à un drame social mais le film part sur autre chose. La réussite et la place de l'homme dans sa famille ou dans la société d'aujourd'hui. Pour autant, ce n'est jamais un film à thèse ou un film théorique. Et c'est parfois drôle avec certaines scènes dont l'humour fait du bien!
    Rare de voir le sport aussi bien filmé. Rare aussi de voir des personnages aussi riches. L'enfant est sidérant.
    Fabien N.
    Fabien N.

    7 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    Jusqu'où peut aller l'esprit de compétition? Loin, très loin, trop loin, jusqu'au drame quand on baigne dans un milieu qui le valorise à l'excès. On ne craindra pas, une fois n'est pas coutume, de dévoiler l'argument du film. On connait en effet le fait divers qui l'a inspiré, on sait d'emblée quel geste ignoble sera accompli même si le réalisateur a pris une liberté notable avec la réalité...
    Ce film est produit par les frères Dardenne. Mais si on n'est pas très loin de la Wallonie (dans la métropole liloise), on l'est beaucoup plus du milieu social de "Rosetta" ou de "l'Enfant". Tout comme on est éloigné du niveau de ces deux chefs d'oeuvre! L'idée de départ est bonne, les acteurs remarquables. D'où vient alors ce sentiment, que, si le film n'est pas déshonorant, il nous laisse tout de même sérieusement sur notre faim? Le réalisateur aborde avec justesse de nombreux thèmes (l'esprit de compétition exacerbé, dans la vie professionnelle comme chez les petits sportifs, la relation père-fils, la dislocation de la celulle familiale) mais on aurait tant aimé voir prolonger cette réflexion qui, hélas ne semble ici qu'effleurée dans un film qui peine à trouver son rythme.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2014
    Le nom des frères Dardenne à la production menace Terre Battue d'être trop facilement assimilé aux films des réalisateurs belges. Pour son premier long-métrage, Stéphane Demoustier s'en détache cependant quelque peu, tout en l'ancrant dans une identité sociale régionale forte, celle du Nord. Au fond, Terre battue traite d'un seul thème à travers trois prismes (le père et le chômage, un couple et l'usure, le fils et le tennis) : la compétitivité, absurde et destructeur élément de notre époque. Le film a toutefois tendance à s'éparpiller entre ses sujets et souffre d'un manque de profondeur mais son ton sec et sans aucune sensiblerie lui permet de rester vrai, qualité que la valeur de l'interprétation d'Olivier Gourmet renforce encore. Bizarrement, les matches de tennis sont filmés comme s'ils se jouaient sans un adversaire en face. L'intention est sans doute de se focaliser sur l'essence d'une discipline individuelle mais c'est un contresens que d'oublier qu'il est un sport qui n'existe que parce qu'il tient compte de la valeur de l'opposant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    Je suis ressortie bouleversée de ce film. L'histoire vous prend à la gorge, la mise en scène est remarquable les acteurs aussi. Une réussite.
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2014
    Qui est battu? La terre certes, mais aussi et surtout les hommes et, pour certains d'entre eux, c'est insupportable. Pour Jérôme Sauvage (Olivier Gourmet, formidable une fois de plus), qui vient d'être licencié de son emploi de manager d'une vingtaine de magasins, l'échec est impensable. Aussitôt viré de son travail, il échafaude des projets et s'imagine déjà en patron d'un magasin de chaussures pour femmes. Il aime ça, les grandes surfaces le font vibrer, il ne peut s'en passer. Et pour arriver à ses fins, on le devine prêt à tout, même à des petites combines pas très honnêtes...
    En vérité, Jérôme se comporte d'une manière très ambigüe: on le sent déterminé, incapable qu'il est de penser l'échec ou d'accepter d'être battu, et hésitant comme un enfant, au point de se conduire parfois comme le dernier des potaches. L'échec le cerne cependant, sans qu'il s'en rende compte: tout part à vau l'eau, non seulement dans sa vie professionnelle mais aussi dans sa vie de famille. Sent-il seulement que sa femme (Valéria Bruni Tedeschi) s'éloigne de plus en plus de lui? Dans un monde et dans une société où il faut être gagnant à tout prix, Jérôme ne peut concevoir autre chose que de remporter les batailles. Il va mal, il ne dort qu'au moyen d'un puissant somnifère, mais il croit toujours à la victoire.
    Mais c'est avec son fils Hugo (Charles Mérienne) que les relations sont les plus étranges et les plus ambigües. Hugo se passionne pour le tennis au point qu'il est repéré et choisi pour s'entraîner comme un futur champion. Doté d'un coeur exceptionnel, il peut aller loin, lui dit-on, et il ne demande qu'à le croire. Son entraîneur a beau lui dire que, dans ce sport-là, il y a 99% de d'efforts et de souffrances pour 1% de plaisir (quand on gagne!), Hugo se lance dans l'aventure, tout en cherchant auprès de son père le soutien dont il a besoin. Mais au tennis comme dans le management de grands magasins ou dans la vie de couple, il y a de possibles échecs, la réussite n'est pas garantie. Comment donc se comportera le garçon? Saura-t-il, mieux que son père, accepter d'en passer par là?
    Ce n'est pas la première fois, bien sûr, qu'un film scrute des relations père-fils qui oscillent, qui, sans en avoir l'air, insidieusement, parce qu'elles ne sont pas totalement limpides, conduisent à de funestes dérapages. Ce film de Stéphane Demoustier ne donne pas trop, cependant, une impression de déjà-vu. Le réalisateur a su adopter un ton et un regard qui ne manquent pas d'originalité. Et, bien sûr, on ne vantera jamais assez les qualités des acteurs, en particulier d'Olivier Gourmet!
    7,5/10
    issanissa1
    issanissa1

    16 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2014
    "terre battue" aurait pu être un grand film, gâchis de scénario, pas de surprise dans le comportement des personnages, superbement interprétés, sauf celui d' Ugo qui dame le pion à ses parents...film sur un Nord lourd et pesant (le match de foot du RC de Lens).Finalement aucune surprise si on ne tient pas compte de cette fin dans laquelle, sans effet de choc, spoiler: la grande victime sera le gamin...
    Pauline_R
    Pauline_R

    179 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Un premier film sobre et qui sonne assez juste malgré quelques raccourcis et une fin un peu rapide. Le film doit beaucoup à la prestation d'Olivier Gourmet, toujours impeccable, et au jeune Charles Mérienne, étonnant et dont les qualités tennistiques réelles font beaucoup à la crédibilité du film (car d'habitude les acteurs censés être de bons joueurs de tennis dans les films ont un niveau technique assez pitoyable). Je connaissais en partie l'histoire sur laquelle est basé le film qui en montre plutôt bien les ressorts psychologiques.
    Florence
    Florence

    22 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Je suis ressortie déçue de ce film, à la dernière image, on se dit: "tout ça pour ça". C'est exactement ce que je n'aime pas dans le cinéma: on nous raconte un moment de vie; oui et alors ? Certes, c'est un film à classer dans la catégorie drame, mais c'est vraiment un mini-drame. Il y a des longueurs qui rendent le film un peu ennuyeux. Les acteurs sont bons et crédibles mais le scénario ne m'a pas convaincue.
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    Terre battue est le premier film de Stéphane Demoustier (frère de...). Attiré par le casting et le tennis, je me suis dit tout le long que cela ressemblait tout de même aux frères Dardenne (le Nord, Olivier Gourmet, un drame social et familial). Pas surpris donc de voir sur le générique de fin « produit par Luc et Jean-Pierre Dardenne ». Seulement si le tout est plutôt bien fait, scénario classique (apparemment légèrement auto-biographique), mise en scène appliquée mais discrète et direction d'acteurs impeccable, l'ensemble reste tout de même un peu en dedans. C'est un pléonasme de dire qu'Olivier Gourmet est très bien, tout comme Valeria Bruni-Tedeschi d'ailleurs. Face à eux, pour son premier film le jeune Charles Mérienne (vrai champion de tennis) tient bien la distance. Le film est court et sans temps mort mais il manque donc un petit quelque chose pour en faire un vrai drame marquant. On ne blâmera pas le jeune metteur en scène pour autant, car pour un premier long métrage (après plusieurs courts), il s'en sort malgré tout et nous donne envie de voir la suite. Si toutefois il s'éloigne de ses références et ne reproduit pas un sous-Dardenne...
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