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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 avril 2014
Ca me désespère de voir certaine critique, c'est un film sans prétention sur nos origine, ce n'est pas dit clairement, mais c'est pourtant la trame de fond, l'oublie de la nature par les hommes qui ne sont intéressé que par le commerce et l'industrie, l'oublie de ces rare endroit encore peuplé d'espèce primitives... Les images de synthèse sont la pour illustré les propos du narrateur, elle sont simple est efficace, la musique est parfaitement adapté a l'histoire, tantôt mystérieuse et sombre, tantôt joyeuse et émouvante. Ceux qui veulent apprendre, ou ceux qui veulent voir des images de nature, passé votre chemin, Il était une forêt est un voyage intime au coeur des grande forêt, un voyage qui pour certain ravivera nos lien perdu avec la nature.
"Il était une forêt" entraîne le spectateur dans une histoire intéressante à travers les arbres pour nous aider à mieux comprendre le monde qui nous entoure. Néanmoins, le scénario ne parvient pas réellement à captiver malgré une réalisation précise et plutôt réussie. Le narrateur conte bien et effectue correctement son travail. Ainsi, le film est abordé avec intérêt mais on n'arrive pas à être pris dans le long-métrage.
Un documentaire intéressant qui donne vie littéralement aux arbres. Je regrette cependant l'angle de vue choisi par le réalisateur, trop pédagogique à mon gout, pour raconter l'histoire de cette forêt tropicale. Ce documentaire propose une version clairement plus éducative que réaliste. Enfin, je partage l'avis de Mme Noémie Luciani, journaliste au journal au Monde, lorsque cette dernière précise que "les modélisations par ordinateur tendent à venir cacher comme un rideau les superbes prises de vue réelles".
si le propos est intéressant, le traitement, lui, se révèle bien souvent trop didactique, enlevant une bonne part de magie à ce qui aurait pu être un grand documentaire. L'abus d'images de synthèse accentue d'autant plus le côté docu scolaire. Dommage.
L'idée de départ est bonne, la première image est jolie, mais mon intérêt n'a cessé de se dégrader entre les premières minutes et la fin du film.
spoiler: Le narrateur insiste sur l'immobilité du sujet. Comment est-ce illustré ? Il n'y a pas un seul plan fixe. La caméra tourne sans arrêt dans tous les sens, j'en ai eu mal au cœur.
Des animations sont ajoutées pour montrer la croissance des arbres en accéléré. Une fois. Deux fois, et finalement un plan sur deux est consacré à des arbres mal dessinés qui surgissent de manière intempestives, les images de la vraie forêt recalées à l'arrière plan.
La bande sonore a certainement pour but de mettre l'accent sur le côté organique de la forêt. Ici, ce n'est plus une accentuation, c'est carrément de la pollution : les arbres communiquent entre eux ? Voilà qu'on entend des murmures humains. La sève circule dans le tronc ? Bruit de cascade. Un oiseau ? Une fourmi ? Cui-cui, Kr-kr-kr...
Dommage.
Un film instructif, esthétique, avec une utilisation pertinente de séquences d'animation. Malheureusement, malgré toute l'affection que l'on peut porter aux arbres, c'est quand même grâce aux rares apparition d'animaux que l'intérêt ne sombre pas.
Ce film, il faut aller le voir comme un documentaire, car il n'y a pas réellement de fil conducteur mais plutôt un constat de nos forêts actuelles. Les effets spéciaux sont très bien réalisés et poétiques, ils y a beaucoup d'informations intéressantes et faciles à assimiler, les images sont magnifiques et mais on ressort un peu désolé de ce que nous sommes en train de faire à la planète, en train de nous faire.
La forêt comme vous ne l'avez jamais vu...Instructif, intéressant, la biodiversité, les cycles de la vie expliquées mais le film souffre de quelques tares...un voix off assez niaise et des images de synthèses surement nécessaires mais guères convaincantes. Quelques superbes plans toutefois (je pense notamment au dernier.)
A voir, une belle histoire contée avec l'amour de la forêt, du végétal, du vivant... des images de synthèse qui s'insèrent très bien mais un rythme à l'image des arbres centenaires : lent... Me suis endormie au bout de 40 minutes après avoir failli deux fois, la troisième était la bonne :-( Mon homme a dû me réveiller parce que je ronflais... C'est con, c'était un beau film (lui l'a vu en entier et a apprécié)
très intéressant l'évolution de la forêt, comment elle nait, se développe, vie, survie et meurt.....tout le cycle de la forêt est bien expliqué, j'ai appris pleins de choses.
"Qui sait refabriquer une forêt ?" demande Francis Hallé.
Oui, qui ? Même une forêt simplifiée, surtout parmi tous les décideurs de dévastations d'écosystèmes complexes ? Combien savent encore la vie ?
"Il était une forêt" commence sur une visite désolée de Francis Hallé, l'amour et la connaissance de l'arbre incarné, sur le site immense d'une déforestation industrielle. La dévastation de l'écosystème dense et infiniment diversifié est totale. Même le sol n'est plus qu'un substrat moribond défoncé par des engins qui semblent sortis de l'enfer futuriste de Terminator. Mais le film nous conduit vers l'espoir.
Guidés par l'oeil et les crayons habiles de Francis Hallé, nous faisons un voyage dans le cycle du réenchantement du monde : la renaissance de la vie pas à pas et le redéploiement de la forêt.
Notre guide est résolument optimiste, comme il faut l'être pour avoir quelque efficacité. Il faudra quelques siècles pour reproduire une complexité équivalente à celle qui vient d'être détruite d'un coup.
Mais nous avons tous une inquiétude qui grandit depuis l'éveil écologiste d'il y a quelques dizaines d'années : combien sont encore les sociétés de la forêt non acculturées, non polluées par le capitalisme productiviste - celles qui savent et peuvent aider à la renaissance ? Si peu et si peu respectées !
Film sensible et magnifique, "Il était une forêt" nous plonge dans le foisonnement des interrelations et nous découvrons, à chaque image, matière à un nouvel émerveillement et à l'éveil d'une nouvelle curiosité.
Un petit regret, toutefois, un regret paradoxalement stimulé par l'excellente visualisation de l'appel de la pluie par la forêt. Dommage que le recyclage de l'eau de proche en proche (pluie, évapotranspiration, pluie...) depuis l'océan jusqu'à la forêt la plus éloignée des rivages, n'ait pas été même évoquée.
Un étonnement encore à propos de la dernière phrase prononcée par Francis Hallé : "Nous souffrons aujourd'hui de notre propre puissance". Elle n'aurait pas dû être conservée au montage ! Le "nous" inspiré par la seule appartenance à la même espèce établit une solidarité incongrue entre les victimes (humaines également) et les organisateurs de la dévastation.
Mais ces réserves sont à la mesure de l'exigence qui a conduit les auteurs du film. C'est la grande qualité de "Il était une forêt" qui nous les inspire. Alain-Claude Galtié planetaryecology
Oubliez les documentaires pro-écolo qui vous rabâchent sans cesse de protéger notre planète. Car s'ils sont bien nécessaires, ils peuvent cependant lasser les spectateurs, fatigués d'entendre à longueur de temps les mêmes rengaines. Il était une forêt n'est pas une véritable œuvre à message, plus un hommage à Dame Nature et ses talents insoupçonnés.
D'après une idée du botaniste Francis Hallé, le réalisateur de La Marche de l'empereur continue de mélanger réalité et fiction en nous faisant découvrir l'évolution d'une forêt tropicale en pas moins de sept siècles. Grâce à des moyens technologiques rusés, nous arrivons à comprendre quelles sont les étapes primordiales à la mutation des arbres. Jacquet reprend de manière poétique les dessins du biologiste pour les mettre à l'image et nous représenter comment tout cela fonctionne. Impressionnant.
Si le récit complexe embrassant sept cents ans d'histoire naturelle est bien amené, on reproche cependant au cinéaste de faire durer inutilement quelques plans un peu longs, au lieu de rentrer plus précisément dans les détails de certaines phases importantes. On reste malgré tout subjugué par l'intelligence de la nature et sa manière de fonctionner, parfaitement logique. Le bruit des tiges qui poussent, des branches qui tombent et des oiseaux qui chantent nous permettent d'entrer directement de plein pied dans cet univers intriguant recelant bien des secrets.
Techniquement très jolie, Il était une forêt a des yeux partout pour capter l'invisible. La caméra de Jacquet arrive à exécuter des mouvements fluides et franchement complexes à réaliser. En quatre-vingt minutes, les deux hommes arrivent à nous faire comprendre l'importance des arbres et le respect que l'on devrait avoir pour ces derniers. Car après tout, ce sont nos ancêtres à tous...
Francis Hallé est notre guide dans ce voyage, et il nous est toujours présenté le crayon à la main. C’est que le dessin est un parti pris pratique, le seul qui permette de saisir le détail déterminant dans un décor d’une incroyable complexité, qui plus est privé d’horizon ! Logiquement, Luc Jacquet a donc aussi utilisé l’animation pour accompagner le récit. Didactique par sa construction, passionnant par ses exemples, le documentaire permet aussi d’approcher une notion encore plus délicate et rare, qui doit autant à l’émotion qu’à la réflexion. Tout comme sa notion du temps, le monde des arbres possède un langage qui nous est devenu étranger. Conscient que l’on « protège mieux ce que l’on aime » - leitmotiv de Wild Touch, l’association de Luc Jacquet– , Il était une forêt nous invite à réapprendre quelques notions de ce langage. Une proximité et une compréhension qui seules pourront durablement sauvegarder ces milieux si lointains, et pourtant si essentiels. Une redécouverte qui nous entraîne jusqu’au territoire de la philosophie.
Très beau documentaire avec naturel et images de synthèse, même si a notre niveau on ne peut pas faire de grandes choses contre la déforestation il est bon d y être sensibilisé.