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TontonPlus
55 critiques
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2,0
Publiée le 17 novembre 2013
Un (trop ?) long documentaire sur l'histoire de la naissance/renaissance de la forêt tropicale. Certes il y a de belles images de la canopée, mais aussi une profusion d'image de synthèse très pédagogiques, mais vraiment pas belles... Le "raconteur" est passionné, mais hélas, pas passionnant. On se prend à regretter la Marche de l'empereur, tellement plus enthousiasmant... un peu de patience, on ira (peut-être) voir Amazonia, il ne faut pas se décourager ;-)
En 2004, Luc Jacquet nous bouleversé et révolutionné le documentaire animalier avec "La Marche de l'Empereur" et revient cette fois-ci avec un documentaire avec la forêt tropicale comme la star du film. Avec l'aide de Francis Hallé, un botaniste spécialisé de l'écologie des forêts tropicales,Luc Jacquet conte la vie de la naissance à l'expansion d'un forêt. Ce genre de documentaire se repose très souvent par de sublimes images et grâce aux différentes techniques mise en place par l'équipe, on peut savourer des plans vertigineux sur les grands arbres tropicales et de ce qui est nommé le sous-bois avec cette faune qui fait partie intégrante de la vie tropicale. Il est difficile de garder captiver le téléspectateur pendant la durée d'un tout un film avec seulement des images de la faune et parfois on sort du film et trouve le temps un peu long. Dans l'ensemble, "Il était une forêt" est un documentaire assez captivant et qui nous apprend de nombreuses choses sur la nature et donne à la faune et à la flore sa place central sur la santé de notre planète et les méfaits qui fait subir l'homme à notre environnement. On oublie vite l'importance et la vitalité d'un tel système écologique et Luc Jacquet montre la forêt comme l'acteur principal de la Terre. A conseiller pour ceux qui veulent apprendre comment fonctionne une forêt tropical et de son importance !!
Très beau documentaire avec naturel et images de synthèse, même si a notre niveau on ne peut pas faire de grandes choses contre la déforestation il est bon d y être sensibilisé.
Magnifique film sur la vie des arbres en forêt tropicale ! Francis Hallé nous transmet son savoir, aidé par des images de synthèse qui viennent compléter ses explications et sa passion infinie pour ces géants qui restent immobiles toute une vie. Quelques animaux étonnants par-ci, par-là, une somptueuse musique pour accompagner ce qui représente la régénérescence de la vie et le symbole même de la longévité : l'arbre...
Superbe documentaire qui explique bien en quoi les forêts sont précieuses, mystérieuses et fascinantes. Combien leur étude nous apprend sur nous même, nous permet de voir les choses sous un autre angle de vue, nous permet de prendre de la hauteur...
Poétique et instructif, ce film est surtout d'utilité publique.
Grosse déception. Francis Hallé, éminent botaniste dont j'ai parfois entendu quelques interventions sur France-Inter n'a pas choisi hélas le bon réalisateur. Ce n'est qu'un petit film de 78 mn plein de bonnes intentions mais qui au final reste un simple bavardage pédagogique. Imaginez Nicolas Hulot mais sans les images de ses découvertes. La plupart du temps c'est très sombre et dépourvu d'intérêt. On a cru bon ajouter une musique d'ascenseur pour faire avaler la pilule ainsi que des images de synthèse trop répétitives. J'envisage plutôt d'aller voir plutôt l'autre film sur un thème similaire dont la bande-annonce parait prometteuse et en 3D: Amazonia
Images des forêts sublimes. Musiques jolies et adaptées. Trip artistique de synthèse parfois joli mais beaucoup trop utilisé. Voix off agréable. Film instructif mais pas assez dense en informations scientifiques détaillées à mon goût (cependant ma curiosité est piquée, je vais de ce pas me documenter... c'est peut-être l'objectif tout en ne dégoutant pas les non-scientifiques).
C'est hélas l'histoire soporifique d'une forêt ! Les images sont évidemment superbes, mais l'empilement des effets numériques des pousses végétales devient vite insupportable. Je ne doute pas du bien-fondé de l'analyse du spécialiste es-forêt Francis Hallé, mais sa présence dans le film était-elle vraiment nécessaire ? Quant à ses dessins, bon, qu'apportent-ils à la narration ? Pas grand-chose. Bref, je me suis un peu ennuyé devant ce film "très beau" ; j'aurais mieux fait d'aller me balader... en forêt !
Très bon documentaire, aux effets visuels impressionnants, très bonne animation en 3D. Comment d'une simple graine peut naître une forêt? Le film répond de manière simple et accessible à tous à cette question. Étant étudiant en écologie j'ai vraiment bien apprécié. Les forêts sont essentiel pour notre survie ne l'oublions jamais.
"Qui sait refabriquer une forêt ?" demande Francis Hallé.
Oui, qui ? Même une forêt simplifiée, surtout parmi tous les décideurs de dévastations d'écosystèmes complexes ? Combien savent encore la vie ?
"Il était une forêt" commence sur une visite désolée de Francis Hallé, l'amour et la connaissance de l'arbre incarné, sur le site immense d'une déforestation industrielle. La dévastation de l'écosystème dense et infiniment diversifié est totale. Même le sol n'est plus qu'un substrat moribond défoncé par des engins qui semblent sortis de l'enfer futuriste de Terminator. Mais le film nous conduit vers l'espoir.
Guidés par l'oeil et les crayons habiles de Francis Hallé, nous faisons un voyage dans le cycle du réenchantement du monde : la renaissance de la vie pas à pas et le redéploiement de la forêt.
Notre guide est résolument optimiste, comme il faut l'être pour avoir quelque efficacité. Il faudra quelques siècles pour reproduire une complexité équivalente à celle qui vient d'être détruite d'un coup.
Mais nous avons tous une inquiétude qui grandit depuis l'éveil écologiste d'il y a quelques dizaines d'années : combien sont encore les sociétés de la forêt non acculturées, non polluées par le capitalisme productiviste - celles qui savent et peuvent aider à la renaissance ? Si peu et si peu respectées !
Film sensible et magnifique, "Il était une forêt" nous plonge dans le foisonnement des interrelations et nous découvrons, à chaque image, matière à un nouvel émerveillement et à l'éveil d'une nouvelle curiosité.
Un petit regret, toutefois, un regret paradoxalement stimulé par l'excellente visualisation de l'appel de la pluie par la forêt. Dommage que le recyclage de l'eau de proche en proche (pluie, évapotranspiration, pluie...) depuis l'océan jusqu'à la forêt la plus éloignée des rivages, n'ait pas été même évoquée.
Un étonnement encore à propos de la dernière phrase prononcée par Francis Hallé : "Nous souffrons aujourd'hui de notre propre puissance". Elle n'aurait pas dû être conservée au montage ! Le "nous" inspiré par la seule appartenance à la même espèce établit une solidarité incongrue entre les victimes (humaines également) et les organisateurs de la dévastation.
Mais ces réserves sont à la mesure de l'exigence qui a conduit les auteurs du film. C'est la grande qualité de "Il était une forêt" qui nous les inspire. Alain-Claude Galtié planetaryecology
A voir, une belle histoire contée avec l'amour de la forêt, du végétal, du vivant... des images de synthèse qui s'insèrent très bien mais un rythme à l'image des arbres centenaires : lent... Me suis endormie au bout de 40 minutes après avoir failli deux fois, la troisième était la bonne :-( Mon homme a dû me réveiller parce que je ronflais... C'est con, c'était un beau film (lui l'a vu en entier et a apprécié)
Francis Hallé est notre guide dans ce voyage, et il nous est toujours présenté le crayon à la main. C’est que le dessin est un parti pris pratique, le seul qui permette de saisir le détail déterminant dans un décor d’une incroyable complexité, qui plus est privé d’horizon ! Logiquement, Luc Jacquet a donc aussi utilisé l’animation pour accompagner le récit. Didactique par sa construction, passionnant par ses exemples, le documentaire permet aussi d’approcher une notion encore plus délicate et rare, qui doit autant à l’émotion qu’à la réflexion. Tout comme sa notion du temps, le monde des arbres possède un langage qui nous est devenu étranger. Conscient que l’on « protège mieux ce que l’on aime » - leitmotiv de Wild Touch, l’association de Luc Jacquet– , Il était une forêt nous invite à réapprendre quelques notions de ce langage. Une proximité et une compréhension qui seules pourront durablement sauvegarder ces milieux si lointains, et pourtant si essentiels. Une redécouverte qui nous entraîne jusqu’au territoire de la philosophie.