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cylon86
2 547 abonnés
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2,5
Publiée le 14 janvier 2019
Après deux opus où la saga embrassait un humour noir ravageur et très méta, Chucky revient à quelque chose de plus sombre et plus horrifique avec ce sixième opus dans lequel la terrifiante poupée débarque dans un manoir pour s'en prendre à toute une famille, particulièrement Nica, jeune femme en fauteuil roulant dont la mère connaissait Charles Lee Ray... De quoi alimenter une bonne série B menée par Don Mancini lui-même qui ne parvient cependant pas à faire monter la sauce, la faute à un manque de budget évident lorgnant clairement vers une esthétique de téléfilm quand ce n'est pas flagrant à cause du jeu d'acteur. Seule Fiona Dourif (fille de Brad) convainc pleinement dans son rôle de femme tourmentée par Chucky dans un film qui relance la saga vers une autre direction de façon intéressante. Certes, Mancini parvient toujours à capter l'attention par ses petites touches de méchanceté bien placée mais on regrettera que le film, au potentiel pourtant intéressant avec son huis-clos quasi-gothique, donne l'impression d'un volet de transition qui ne se préoccupe pas plus que de faire le minimum syndical avec les moyens du bord. C'est en soi décevant pour la saga même si l'on trouvera toujours de bonnes idées à sauver.
Sixième apparition de Chucky, pas mauvais. Il y a de l'humour noir comme dans les précédents et un nouvel historique du passé de la célèbre poupée tueuse lorsqu'elle était encore humaine. Quelques bonnes surprises dans le renouveau de la poupée qui s'est fait refaire une beauté pour l'occasion. Fait nouveau : Parmi les proies, il y a une femme paralysée des jambes. Aussi bien que les précédents, pour moi. Que ce soit dans l'horreur, le renouveau et l'humour.
Après deux très mauvais films Chucky frisant le ridicule et nuisant à mes yeux le prestige de la saga, ce film-ci de la franchise est plutôt convaincant. On retrouve le style originel, sans pour autant renier les moutons noir de la série de films. Ça se ressent dans le scénario : nouveau cadre, nouvel environnement, nouvelles victimes, et pourtant, c'est toujours connecté à l'intrigue du premier volet spoiler: (car cette famille qui se fait trucider est celle qui était dans le viseur de Charles Lee Ray lorsqu'il a été rattrapé par la police et s'est retrouvé retranché dans le magasin de jouant précédent le rite vaudou originel) . L'histoire est de très bonne facture. Les meurtres des différentes victimes plutôt inspirés. Et le handicap de l'héroïne très bien utilisé (que ce soit pour la mettre en difficulté face à un ennemi pas très grand, mais aussi l'aider lorsque celui-ci a le dessus). Brad Dourif est toujours aussi flippant dans le rôle de la poupée de sang. 25 ans après le premier film, sa voix fait toujours autant trembler. Fiona Dourif (la fille de l'acteur) ne démérite pas du tout, loin de là, et est plutôt convaincante en héroïne. Alors que les deux derniers films étaient franchement mauvais, c'est dommage que ce soit celui-ci qui soit passé en direct-to-DVD et pas au cinéma. Mais bon, il m'a au moins redonné envie de voir la suite.
C'est toujours lorsqu'une franchise est morte que quelques incantations peuvent la ressusciter. Mancini réalise enfin qu'il doit sortir de l'humour potache pour pouvoir faire un film qui revient aux sources. Chucky change donc son image (au propre comme au figuré) dans une nouvelle plastique quasi parfaite. Pas toujours cohérent, cette malédiction souffre d'un flashback d'explication parfois ridicule mais survit dans une tension permanente où la poupée est le plus souvent suggérée. Une réussite dans sa conception donc, avec un final mammaire de Tilly comme un clin d'oeil à une possible nouvelle franchise. Sombre et ne sentant pas le DTV, Curse of Chucky offre une nouvelle jeunesse au "copain pour la vie".
9 ans après les derniers opus, out les parodies gentillettes et la poupée qui fait des doigts d'honneur, retour à ce qui a fait Chuckie dans les eighties, l'horreur pure et les immondices verbales. On a retrouvé notre Chucky ! Evidemment culte pour une bande de trentenaires, Chucky ne manque son retour et fait plaisir à voir.
Cela faisait 8 ans que Chucky n'avait plus frappé et causé d'horribles meurtres. En 2013, il revient, mais passe par la petite porte et sort directement en DVD. Dans ce nouvel opus, qui semble à priori être un remake mais qui n'en est pas un, la poupée de sang s'attaque à une nouvelle famille, bien décidée à renaître. Et, bien que les clichés soient nombreux et que la part de mauvais dialogues soit non négligeable, la mise en scène du film est très bonne tandis que les apparitions de fin, combinées à des flashback qu'on ne se refuse pas, sont autant de bonnes idées. Pour le coup, l'attente aura été longue mais valait la peine : Chucky est bien de retour.
Rien à sauver de ce nanar horrifique qui apte à me faire plus rire que de me faire peur tant que les comédiens sont tous aussi crédule que moi devans tant d'imperfection. Les séquences qui devrait me faire sursauter me ramolisse au contraire et me fait demander si je vais aller jusqu'au bout. Les effets spéciaux sont risible. Le scénario indigeste. Les meurtres consternant tout comme les dialogues. En plus je ne reconnais pas trop la voix de Brad Dourif en VO et sa fille n'est pas non-plus une actrice de malade . Les décors sont pas inventif tous ce déroule dans une grande maison que c'est originale ! Cette nouvelle version est vraiment nul.
Grotesque au ficelles grossières: non, ce n'est pas uniquement à la poupée culte dont on fera allusion, mais à cette "Malédiction de Chucky" dans son ensemble. Film fauché, il va sans dire, interprétations aléatoires, effets spéciaux dérisoires, notre Chucky ne fête pas son retour dans l'éclat qu'il mérite. Avec un peu de recul, on pourrait croire d'ailleurs que cet épisode de notre poupée sanguinaire préférée est un pastiche hommage de tous ces films d'horreur qui ont bercé d'angoisse certaines nuits dans les années 80. Mais à y regarder de plus près, c'est, en fait, une catastrophe sans humour, un peu de gore désuet, prétextes ridicules à ressortir de son emballage la marionnette sans lui donner le moindre aura. Don Mancini, qui est un peu le papa de Chucky depuis sa conception, avait pourtant un matériau idéal pour le come-back de 2013, et fait apparaître quelques caméos qui ont marqué les années précédentes et raviront les fans. Mais un scénario fainéant et une réalisation à la louche, mélangent à eux 2 les clichés du genre sans les sublimer. L'ambition zéro est bien la seule malédiction du retour de ce Chucky, la nostalgie tenace nous mènera étonnamment jusqu'au bout.
On pensait que la saga Child’s Play était morte après l’excellent mais très segmentant Seed of Chucky en 2004, s’étant transformée en comédie noire et potache. Mais Don Mancini revint 9 ans plus tard avec un vrai slasher.
En effet, c’en est fini de l’humour gras et méta-filmique extrêmement réjouissant des films précédents de Ronny Yu et Don Mancini. Ce dernier reprend la caméra pour un film qui rappelle beaucoup plus le premier opus, d’une violence et d’un humour très noir, grâce aux multiples one-liners de l’immense Brad Dourif et aux situations imaginées par un Mancini à la tête de la franchise depuis sa création. Tout n’est pas parfait, malheureusement. En effet, passer après Jennifer Tilly est très compliqué et si Fiona Dourif s’en sort particulièrement bien, les autres acteurs ne sont clairement pas au niveau, aussi charismatiques (surtout A Martinez) qu’ils soient. Le film ne parvient pas réellement non plus à quitter son enveloppe DTV, au niveau des CGI un peu rudimentaires pour Chucky (MAIS POURQUOI ?!!!). On peut cependant se réjouir de la présence de véritable faux sang plutôt que d’autres CGI immondes. Les trous noirs en début et fin de métrage n’aident pas non plus le film à s’élever plus haut que sa nature. Mais lorsque Chucky est à l’écran, le film est délicieusement gênant et retourne aux origines du Haunted Mansion Movie, genre trop peu usité du slasher (Halloween : Resurrection le dernier en date ?). Mais Don Mancini est un homme très intelligent. Au lieu d’envoyer les deux derniers opus se faire mettre, il garde le meilleur pour la toute fin, avec deux excellentes scènes post-credits, une avec Jennifer Tilly et une avec Alex Vincent, qui témoignent d’une envie d’inscrire le film dans une continuité.
Curse of Chucky est une excellente manière de faire perdurer la série sans réellement faire marche arrière sur les deux derniers opus très étranges. Une suite est déjà prévue et l’impatience se fait déjà sentir.
D’abord scénariste de Jeux d’Enfants (1988), Chucky la poupée de sang (1990) puis Chucky 3 (1991), Don Mancini endossa la casquette de producteur pour La fiancée de Chucky (1998) puis de réalisateur du très controversé Le fils de Chucky (2004). Un retour aux sources gagnant après plusieurs années de silence radio ? Pas tout à fait. S’il réussit à faire oublier l’avant dernier opus de la firme Chucky, le cinéaste américain n’accorde pas de complément d’âme à la nouvelle aventure de la poupée la plus terrifiante du cinéma. Malgré quelques rebondissements correctement exploités, ainsi qu’un retour au mythe nous expliquant le pourquoi du comment, rien n’y fait ! Ce qui a fait jadis le succès d’une trilogie mémorable ne semble plus pouvoir surprendre, ni effrayer. Sans forcément être considéré comme une véritable déception, Curse of Chucky se suffit à lui même et n’apporte, dans le genre, rien de nouveau. Comme bon nombre des productions horrifiques de ces dernières années, d’ailleurs.
Je suis un fan de Chucky et j’étais curieux de connaitre le résultat de ce volet avec des images remis au gout du jour. Respectant le style et les codes de slasher en poupée, le film a déjà fait le plus dur en matière d’exigence. Mais y a-t-il plus ?
Chucky se retrouvera de nouveau au sein d’une famille mais celle-ci n’est pas n’importe laquelle mais on le saura que plus tard. Après la légère scène d’introduction, j’ai été très surpris par la bande son du générique de début (qui est aussi celle de fin), très horrifique (rappelant les ambiances des épisodes de Chair de Poule). Après le générique, le film se mettra vite en place et on verra assez rapidement Chucky bougé. Il ne fera pas grand-chose mais suffira à nous mettre l’eau à la bouche pour la suite et à mettre une mini ambiance sympathique. Quand cette poupée tueuse décidera à parler pour la première fois, c’est le grand kiff : une scène qui donne froid dans le dos (le regard de Chucky éclairé par la lampe de poche) et l’amusement d’entendre de nouveau ce tueur toujours aussi sec dans ses dialogues. Le réveil meurtrier de la poupée de sang est enfin là. Tout au long du film, j’ai apprécié ses petites apparitions ou son petit jeu de déplacement pour effrayer ses victimes. Concernant ses meurtres, c’est du pur Chucky : c’est simple mais efficace car c’est toujours aussi sadique (violent et toujours à s’amuser de ses victimes ou de ses meurtres). C’est vrai que ce rire machiavélique quand il est en train de préparer un sale coup fait partie de lui et m’amusera toujours. On pourra regretter le nombre de meurtres très faible mais une légère touche de gore sera la bienvenue pour compenser un peu ça. Chucky sera toujours aussi appréciable dans ses dialogues bien crus (le « ta gu… co… » à la petite fillette m’a tué) et d’humour noir. L’image de synthèse rend assez bien sur Chucky avec cicatrices tout en respectant parfaitement son look et son allure. Vers la fin, on découvrira l’identité de la famille (par rapport à Chucky) avec un flashback et mettra en lien avec le premier film Chucky. Cependant, les deux scènes finales (l’une avant le générique de fin et l’autre après) sont étranges et ne correspondent pas à mon gout.
Ce nouvel opus est donc une bonne réussite en respectant le style de Chucky. Le film n’a pas un contenu exceptionnel en étant horrifiquement objectif car ça manque de meurtres et d’angoisse. Le film n’a de contenu que sur les qualités et les codes de Chucky. Ce petit tueur peut parfois donner un peu froid dans le dos et être en même temps amusant. Ses meurtres sont simples mais efficaces et violents. Il se montre sadique et préserve son côté cru ainsi que son humour noir. Un film pour le fan club de la poupée de sang seulement.
Moyen... Malgré une bonne mise en scène l ensemble est bien trop nanardesque pour qu'on ait peur... C'est plus une comédie horrifique qu autre chose... Les personnages sont insipides et ont des comportements terriblement neuneus... On attend juste qu'ils meurt dans d atroce souffrance... Au final même leur mise à mort n est pas du tout inspiré... Le film décolle au bout de 40 min... Les 20 dernières sont intéressantes car elles font référence au premier Chucky... La fin est on peut dire expéditive...