Un Tarzan en costard cravate qui veut retrouver ses vraies racines. La jungle. Ses amis. Tous ont besoin de lui. La politique, ce n'est pas trop son truc. Voltiger de lianes en lianes sur une musique épique, ça c'est mieux. C'est un bon film d'aventure avec un peu d'action, de romance, des beaux paysages et plein, plein d'animaux différents : des hippopotames, des gorilles, des crocodiles, des autruches, un guépard. La liste est longue. Ce qui m'a ennuyé, outre la mise en place, c'est que tout est numérique. Dans Kong : Skull Island ou Rampage, il y a un rythme de dingue, de l'action à gogo, des blagues. Ce sont de gros blockbusters. Ça fait partie du jeu d'avoir autant d'effets spéciaux. Tarzan est spectaculaire, romantique, politique. Mais ne boxe pas dans la même catégorie niveau démesure. Je ne sais pas si c'était nécessaire autant de CGI. Et Waltz toujours en méchant, ça finit par être un peu lassant. Son numéro d'ordure mielleuse, je commence à le connaître. Heureusement, je me suis consolé avec Samuel L. Jackson, toujours aussi marrant et classe en copain du héros. Je le vois partout (non mais c'est vrai, quand il y a un gros film d'action qui sort, il y a quand même de grandes chances qu'il soit à l'affiche dedans. Suffit de regarder sa filmographie en 2017-2018) et, à chaque fois, c'est pour mon plus grand plaisir. Pour le reste, je suis plus réservé. Tarzan divertit à petite dose. Sans plus.