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Sweatch
1 abonné
42 critiques
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3,5
Publiée le 6 août 2022
Assez similaire à "Je suis une légende", un univers post-apocalypse où le protagoniste et son chien tente de survivre non pas contre des zombies mais contre des insectes.
Pas le film de la décennie mais pas mauvais non plus avec une histoire basique mais qui permet de ne pas décrocher. Un film où l'on ne s'ennuie pas, c'est déjà une case de cochée.
Un divertissement à l'ancienne qui renoue avec l'esprit des films d'aventure / science-fiction des années 80-90 mais avec les effets spéciaux d'aujourd'hui. De l'aventure, de l'action, un peu de romance et des bébêtes... Sympa.
Belle surprise avec ce film de survival dans une planète occupée par des insectes gigantesques. Les humains sont obligés de se terrer sous terre, l'ordre est inversée. Un jeune homme va tenter de traverser plusieurs territoires pour retrouver la femme qu'il aime. Dehors, un expert va lui enseigner comment survivre. Ce film est très agréable à regarder, un peu fantasque, parfois ridicule, mais plein de bonnes intentions. bref : un film rempli d'amour... et de monstres :)
Une relecture moderne et très sympathique, des vieux films de monstres / Kaijū, saupoudrée d'un zeste de road-trip et de romance teenager. Un petit bijou dans son genre, avec quelques jolis moments d'action, quelques séquences très esthétiques, et un bestiaire super original.
C’est loin d’être un film exceptionnel, c’est loin aussi d’être une nullité absolue. En fait, c’est pas terrible, mais ça reste divertissant, avec un pitch très simple : qu’est-ce que tu serais prêt à faire par amour ? Mais bon, ça reste quand même pas ouf.
En ce qui concerne la réalisation, la mise en scène présente le minimum syndical ; c’est-à-dire, des effets spéciaux à la hauteur du “Retour de la momie”, aucun plan tape à l’oeil et une image très industriel (tout ça sent le fond vert et le tournage en studios). La musique accompagne toujours le protagoniste, mais elle n’apporte rien si ce n’est du remplissage auditif. La réalisation reste très homogène et manque d'originalité.
Sinon, en ce qui concerne le scénario, là par contre c’est plus qu’un manque d'originalité qu’il y a ; c’est du vue et revue. Même si l’univers est chouette et a du potentiel, le récit n'est sacrément pas intéressant et les personnages manquent à peu près tous de profondeur. Le rythme est trop lent mais le récit avance trop vite, il y a énormément de moments creux qu’on peut oublier.
Ce n’est pas un film que je conseille, c’est presque une perte de temps.
Un divertissement à peine honnête, à la trame trop largement copiée sur Zombieland, dont il l'a ni le mordant, ni l'irrévérence. Si jamais vous avez éclusé tout le catalogue Netflix, pourquoi pas...
Le but d'un film n'étant pas de se torturer le cerveau mais de nous emmener dans un rêve, je plebiciste ce bon film pour un public assez large. J'ai eu un peu peur au début en pensant regarder un énième film d'horreur mais l'humour et l'émotion sont vraiment présents jusqu'au bout. Les monstres totalement imaginaires sont très bien réalisés. Bref, j'ai aimé.
Le titre "Love & Monsters" me freinait dans l'envie de me plonger dans cette science-fiction. Netflix essaie de plus en plus de produire des comédies de genre (Western avec The Ridiculous 6, Horreur avec Hubie Halloween, Espionnage avec Red Notice ou encore ZombieLand) avec peu de réussites. Love & Monsters fait partie du haut de la pile. C'est original. Les effets spéciaux sont sur-joués et c'est volontaire. Le rythme est parfois inégal pendant le film, mais on passe un bon moment de détente au milieu d'insectes géants qu'on dirait sortis des productions des années 60. L'époque est au recentrage sur l'écologie et Love & Monster participe aussi à cette mouvance du retour aux sources.
J'ai surcoté très légèrement pour vous inciter à regarder ce film, les monstres et le cadre post apocalyptique sont super bien réalisé, si vous aimez bien la SF vous ne serais pas déçu.
Love and Monsters est une excellente surprise. Un bon "petit" film de science-fiction post-apocalyptique qui trouve le parfait dosage entre horreur, humour, aventure et romance. Critique vidéo : https://youtu.be/WJM_FBD66jU
. Commençons par un préalable scientifique, les insectes géants ne sauraient exister, leurs organes internes se seraient pas assez protégés par l'exosquelette et par ailleurs leurs systèmes respiratoires (ils n'ont pas de poumons) ne peut fonctionner que pour une taille réduite (ou alors il leur faudrait davantage d'oxygène) ! Bon maintenant que j'ai sorti ma science on peut parler du fim parce qu'on est dans un film de SF et que tout est permis ! Evidemment le ton est ado et cela se ressent très vite, mais est-ce une tare ? On relit bien les aventures de Tintin, le Voyage au centre de la terre ou Robinson Crusoé bien après l'adolescence parce que ce genre de récit possède son charme particulier. On a donc un voyage initiatique fort bien fait, des sales bêtes assez bien foutues, des personnages de remontre surprenants et même un chien qui joue bien, le meilleur étant la rencontre avec cet androïde, à la fois insolite et touchante. Dans la dernière demi-heure le film change de roue, spoiler: Aimée a récupéré Joel (on ne saura jamais comment ) et nous voici dans quasiment une autre histoire, elle est plaisante mais ce n'est plus la même, intéressante car elle tue l'image des survivants bisounours et illustre ce qu'on qualifie de courage et qui est souvent proche de l'inconscience, et là Joel devient un héros parce qu'il n'a plus rien à perdre. Même si d'aucun pourront trouver ridicule la bébête qui fait les yeux doux, encore une fois c'est un conte, et on ne saurait demander à un conte d'être réaliste. J'ai oublié de saluer la performance de l'acteur Dylan O'brien, maintenant c'est fait. Un bon moment de cinéma sans prise de tête.
C'est un film assez sympa, avec une certaine faiblesse sur le plan scenaristique. Mais ça se laisse regarder tout de même... Les effets spéciaux sont également sympa, ce qui rajoute de l'intérêt au film. Mais il se dégage un peu de frustrations, je pense qu'il y avait moyen de le travailler pour en faire un bon film.
Prenez ‘Zombieland et son univers post-apo, remplacez les morts-vivants par des insectes et batraciens montés en graine et voilà, vous tenez votre ‘Love and monsters’, odyssée initiatique d’un ado maladroit pour rallier le bunker où aurait survécu son amour d’avant la chute de la civilisation. Il n’y aurait donc rien de très original à tirer du film, si ce n’est des monstres géants visuellement très bien fichus alors que le projet fait par ailleurs preuve d’une évidente modestie ? Non, définitivement rien d’original...mais à bien y regarder, quand le cinéma de genre américain mainstream a-t-il été original pour la dernière fois ? Aujourd’hui, au-delà de qualités proprement cinématographiques, ce n’est plus tellement l’intelligence du projet qui séduit mais l’état d’esprit dans lequel il a été conçu. Je n’ai d’ailleurs pas été tout à fait précis avec ma référence à ‘Zombieland’ : le second volet de cette franchise était agréable mais il n’était aussi que l’application scrupuleuse de ce qui avait fonctionné dans le précédent dix ans plus tôt ; il s’agissait donc d’une démarche empreinte d’ironie post-moderne vis-à-vis de l’ironie post-moderne du premier volet, mais aussi d’opportunisme, voire même de cynisme. Alors que ‘Zombieland’ premier du nom, justement...il s’en dégageait une irrésistible spontanéité, une certaine innocence même, avec ces tentatives d’humour méta dont personne ne savait comment elles allaient être perçues : on peut discuter l’originalité, on peut ergoter sur le savoir-faire mais en 2009, ‘Welcome to Zombieland’ était “Fresh””. Et c’est exactement la même impression qui se dégage de ‘Love & monsters’, au-delà de ses limitations, de son peu d’ambition et de ses maladresses : un truc sincère, un truc qui ne recoupe les clichés du genre que par inadvertance, un truc qui a juste ce qu’il faut de naïveté et de bons sentiments pour ne pas devenir le perdreau filmique de l’année, et juste ce qu’il faut de violence et de trucs gluants pour marquer les jeunes spectateurs : en résumé, une production Amblin arrivée avec 35 ans de retard. N’étant moi-même pas pas né de la dernière pluie, je sais que la sincérité n’est qu’un choix de ciblage et une posture parmi d’autres mais si le cinéma est l’art de l’illusion, alors celle-ci me convient tout à fait.