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Un visiteur
4,5
Publiée le 25 février 2016
Une claque ! Je me suis demandé si c'était bien un film français, cet hybride totalement déjanté mais audacieux, roublard, mené avec brio, une interprétation géniale et une descente aux enfers inévitable. Je me retiens de ne pas mettre un 6/6 mais en tant que cinéphile avec un gros gros appétit, je n'avais pas été amené à en manger un comme celui-là. Chapeau l'artiste, chapeau Cherkaski. Un vrai tour de force. Un conseil : âmes sensibles s'abstenir absolument, ce film ne laisse que peu de distance.
Ça fait du bien ! Se dire qu’aujourd’hui en France, il y a encore des jeunes réalisateurs qui se bougent le train pour que les choses avancent, même hors des sentiers battus, des gros budgets et de la stagnation ambiante du cinéma dans ce pays, nous avons enfin de quoi faire figure face au décalage belge, à la décadence américaine ou à la déviance nippon. Ça fait du bien et ça fait mal, car l’hexagone en prend pour son compte avec ce minuscule budget, 10 000 euros, même pas le coût d’un jour de cantine sur un film lambda. Le portrait que nous dépeint Cherkaski de la France dans ce film ne place pas la Marianne sous son meilleur profil. C’est une France sclérosée par sa propre image avec sa tour Effel, ses touristes, ses soirées Parisiennes, ses clochards et sa violence où nous invite le protagoniste de ce documenteur : Sorgoï Prakov, un touriste Sdorvien qui va goûter successivement aux plaisirs et aux vices que lui offre son trip. Au premier degré, on peut voir la descente aux enfers d’un pauvre type un peu ballot et un peu naïf qui se termine en film d’horreur après être passé par une palette impressionnante de sensations diverses, mais ce film m’apparaît plutôt comme un vrai questionnement sur les problématiques du cinéma contemporain, son système de production, ses résonances dans les autres formes médiatiques et ses incidences sur la réalité.
Une grosse claque dans ma gueule...encore merci InthePanda pour nous avoir fait découvrir cet unknown movie absolument gigantesque, en fait je pense que ce genre de film prend encore plus d’impact si on le regarde sans savoir à quoi s’attendre, donc si toi là t’as envie de le regarder, arrête de lire les critiques et va le mater maintenant ce film.
Franchement, j'adore les films d'horreurs, violant, gênant, etc, mais la... ???? En fait ce qui attire les gens, c'est parce que le film est interdit de partout, mais en réalité, c'est nul, c'est de la violence et de la génance juste pour être violant et gênant, mais le fond du film est nul, l'histoire est bof et au final même la violence n'est pas si ouf que ça, a part la fin qui est gênant, mais le reste... ? C'est.... Vide.
J'ai adoré ce film. Magnifique ! (si on peut dire). Mais j'ai hésité avant de publier ceci car je crois qu'il vaut vraiment mieux ne s'attendre à rien et ne pas trop savoir l'histoire d'avance. Mais tant qu'à l'avoir fait, j'en profite pour être utile et suggérer d'éviter la bande annonce qui est pleine de spoilers.
Je ne dormirai plus dans une tente mais ça en valait la peine... Gros coup de cœur, si on arrive à le finir on en sort pas indemne le genre de film qu'on ne risque pas d'oublier
Malsain et parodique, drôle et subversif,inquiétant et torturé. Un ovni cinématographique totalement libre de toutes contraintes et de paraître, le film ne plaira pas à tout le monde c est sur, mais le fond est extrêmement intelligent et loin d'être un simple nanar ou un film fauché ou un redit de borat. Y a t-il un rêve européen ?
J'aime le cinéma underground, rare et inconnu! Cette œuvre est géniale elle a plusieurs niveau de lecture, une ambiance assez unique et un univers de dingue. Je serait carrément pour explorer la Sdorvie dans un spin off! Raphael Cherkaski un créé un véritable petit bijou qui mérite d'être reconnu. Impatient de pouvoir posséder le dvd bluray!
Un film construit comme un documentaire à la manière de ce que peut faire Antoine de Maximy dans "J'irais dormir chez vous" puisqu'on retrouve exactement le même style de caméras. C'est un film original qui prouve qu'on peut faire quelque chose avec peu de moyens et surtout, c'est assez réaliste si bien qu'on se demande où s'arrête la fiction et quand démarre la réalité, je ne parle pas bien évidemment des scènes où c'est obligatoirement de la fiction... Je trouve que c'est un bon film, mais je n'ai pas reçu une grosse claque comme certains, j'ai lu beaucoup de choses avant de le voir peut-être que j'en attendais trop, j'ai lu que c'était un film insoutenable, très dur à terminer, il ne faut pas abuser, il y a 2/3 scènes dégueulasses, mais il n'y a rien de choquant après ça reste un film à ne pas mettre entre toutes les mains, c'est sûr.
Œuvre filmique totalement barrée et jouissive, qui reprend la même trame ou certains éléments, à des œuvres télévisuelles ou cinématographiques, telles que la série documentaire "J'irai dormir chez vous" de et avec Antoine de Maximy (même système de caméras embarquées) ou le film Borat (2006) avec Sacha Baron Cohen (avec ce journaliste benêt qui part en croisade).
Sorgoï Prakov, My European Dream (2013) met en scène un journaliste de la Sdorvie (un pays imaginaire des pays de l’Est), qui arrive à Paris pour un road-trip à travers l’Europe afin de visiter les capitales européennes. Affublé de caméras portatives, il filme son périple, mais entre fascination et difficulté d’adaptation, Sorgoï va avoir beaucoup de mal à se faire comprendre et à comprendre le monde dans lequel il vit. Petit à petit, son périple va virer au cauchemar, dans une folie destructrice, le spectateur finira par être seul face aux démons qui sommeillent en Sorgoï.
Un film tellement barré et inclassable, qu’il ne bénéficiera jamais d’une exploitation en salle et ne verra le jour en DVD que par le biais d’une campagne de crowdfunding. Réalisé sous la forme d’un mondo, le réalisateur parvient sans cesse à nous perdre, entre la réalité et la fiction. Où se situe la frontière entre le documentaire et la mise en scène. Une œuvre nihiliste qui vire au cauchemar absolu à la toute fin. Rafaël Cherkaski parvient sans cesse à se surpasser et à nous surprendre, en mettant en scène les folles péripéties de ce journaliste Sdorvien qui nous entraîne au cœur de l’horreur. Une lente & inéluctable descente aux enfers, brillante et stupéfiante !
Ce film est une pépite du cinéma! Extrêmement bien joué, très intelligent, il fait froid dans le dos! Il faut savoir que le réalisateur et aussi acteur spoiler: a inventé un pays et même une langue ! On voit le personnage basculer petit à petit dans la démence et on assiste à un changement psychologique autant que physique époustouflant... Comme si nous avions à faire au gentil Dr Jeckyll, charmant, drôle, naïf et maladroit et que petit à petit nous assistions à la métamorphose en Mr Hyde jusqu'à devenir un personnage franchement flippant, détestable et carrément psychotique. Très bon film d'horreur.
représentation à la fois réaliste et horrifique de la France, sorgoi prakov est un film à ne pas mettre dans les mains de tout le monde à cause de sa violence mais si vous avez l'estomac bien accroché vous devriez regarder se film qui va sans nul doute vous marquer.
un film que je ne serais pas qualifié . entre dérengant incroyable degeulasse horrible impressionant ... on suis quelqun qui est normalle avec un gros projet en éspece de faux vlog qui virent au cauchemar le pire restent la fin spoiler: le l'ingéniosité d'avoir tout pensé sur son plan pour bruler le gosse et bayonner les parents bref un film tres derangants choquand a voir ( a partir d'un certain age )
En parcourant le catalogue de la chaîne de VOD Shadowz, je suis tombé sur ce film, juste après avoir renoncé à un autre, Full of Worms, dont le synopsis annonçait une histoire trop sordide pour moi. Sorgoï Prakov m'a pourtant entrainé loin dans ce registre, à tel point que je me suis demandé quelques fois si je n'allais pas en arrêter le visionnement. Probablement inspiré par "C'est arrivé près de chez vous" dont les thèmes et la trame sont assez proches, cette fiction tournée en mode found footage nous entraine dans le maelström que provoque son protagoniste sans pour autant verser dans un voyeurisme cynique. Sous une apparente forme low coast, et étayé par une écriture travaillée, il se dégage du film un naturalisme brut mélé à une esthétique chaotique mais contrôlée et même raffinée. Aussi rugueux qu'il puisse être ce film est aussi une carte postale de la France des années 2010, qu'on n'oserait appeler pré-Covid, depuis la vie urbaine et agitée Parisienne jusqu'à la douceur paisible de la campagne et au-delà.