Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 3 janvier 2017
L'autre fois, je ne faisais pas très attention et j'ai mis en enregistrement ce film québécois. Bien mal m'en a pris, car il s'agit d'un étron intello-bobo ; grand bien m'en a pris aussi cependant, car j'ai pu tracer sa mère à travers sa race grâce à la merveilleuse avance rapide.
Notez que je ne suis pas allé bien loin à mon grand regret (je manque de courage) et à mon grand soulagement également (je n'en pouvais plus). Il faut préciser et j'insiste là-dessus que "Tom à la ferme" est aussi débile qu'il en a l'air et qu'il s'agit tout comme son titre le suggère d'une grosse flatulence pour pisse-copies de chez Télérama.
Evidemment, le fait qu'il n'ait fait l'objet d'aucun doublage français est assez handicapant, car les sous-titres apparaissent une fois sur deux et de surcroît à contre-temps le plus souvent : ils sous-titrent ce qu'on arrive à comprendre et ne sous-titrent pas d'affreux baragouinages.
Le québécois est une langue vraiment difficile à suivre, de même que leurs films auxquels j'ai envie de dire cette tendresse de leur crû (comprenne qui pourra) : "tu t'en retournes chez vous".
Quel thriller psychologique! je suis ressorti avec des questions Ce film tient en haleine. Qui est vraiment ce frere aussi beau que manipulateur? Que veut-il? pourquoi?
Thriller atypique dérangeant. On vit de façon haletante cette relation ambivalente, destructrice entre Tom et le frère du disparu : une espèce de "syndrome de Stockholm". Attraction et répulsion sont au rendez-vous!
Xavier Dolan nous habitue à la perfection : dans Tom à la ferme, le scénario paraît plutôt mou sur le papier, mais ce jeune génie du 7ème art parvient à le transformer en magnifique thriller. La réalisation est juste, beaucoup plus sobre que celle de ces derniers films, son jeu d'acteur est simplement brillant, car il nous fait part de chacun des sentiments de son personnage sans ambiguïté, et la musique (excellent Gabriel Yared) nous scotche au fauteuil ! Une fois encore, chapeau l'artiste.
Ce film contient quelques moments très réussi mais contrebalancé par des incongruité scénaristiques et une réalisation qui en dehors du 16/9 surprise ma laisse perplexe.
Etrange que ce film de Xavier Dolan, on ne l'attendait pas du tout dans ce registre, l'ambiance est digne d'un film noir ou d'un film, d'horreur, mais il ne se passe pas grand chose...Quelques fulgurances, musique adéquate, scènes fortes, tensions éclatantes, mais cela reste un peu moins brillant que ses premiers essais, et donc un peu moins "naturel" et plus calculé... A voir cependant, car non dénué de talents...
Le talent de Xavier Dolan n'est plus à prouver surtout après le sublime Laurence Aniways, ce nouveau film Tom à la ferme se démarque pourtant énormément de ses précédentes oeuvres. Dolan livre une sorte de thriller psychologique sous haute tension qui se sert parfaitement de l'espace (clos comme fermé) pour enfermé ses personnages. Le film est particulièrement habile dans sa construction, jouant parfaitement de l'ambiguité des sentiments de ses personnages. Beaucoup de non dits qui renforcent un climat anxiogène en adéquation parfaite avec l'ambiance austère des lieux. Tom à la ferme est un film assez surprenant, dérangeant et malsain dans son propos. Syndrome de Stockholm, séquestration, brutalité: Dolan n'épargne rien à son personnage et livre une interprétation assez subtil. On pourra trouver l'exercice un peu pompeux et voir un trop plein de références à Hitchcock mais Dolan maîtrise jusqu'au bout son récit et livre des scènes absolument fabuleuses que ce soit un tango d'une sensualité oppresante ou des révélations sexuelles provocantes lors d'un repas de famille ou l'hilarité devient angoissante. Difficile de douter du talent de Dolan après avoir vu ce film.
Meilleur film de Dolan. Plus narcissique et maso que jamais il assume enfin le sale gosse qu'il est. Très belle mise en scène et musique envoutante. Acteurs au top.
Xavier Dolan crée dans "Tom à la ferme" une ambiance terriblement oppressante grâce à une photographie sublime – la façon dont le crépuscule est filmé est magnifique – qui met en valeur les couleurs froides, d'où une noirceur omniprésente. L'isolement de Tom est aussi souligné par cette atmosphère ainsi que par l'austérité des paysages. Les premiers plans, montrant son trajet en voiture jusqu'à la ferme, font penser à "Shining" et sont porteurs de la même dose d'étrangeté angoissante. Le jeu de Dolan, entre timidité, rébellion et folie douce, apporte beaucoup d'ambiguïté, mais aussi de l'humour et bien sûr de la peur. On ne parvient jamais réellement à cerner les personnages mais ils exercent une fascination constante. Souvent dans l'ombre ou filmés en gros plans, ils sont autant des étrangers que des êtres familiers ; on partage en tout cas leurs émotions avec la même intensité qu'eux. Malgré le côté thriller, qui est souvent l'occasion d'effets grandiloquents, il y a ici beaucoup de subtilité : entre attirance et répulsion, la relation entre Tom et Francis est passionnante et étonnante. Francis, notamment, rappelle ce qu'est un méchant idéal de film : plutôt qu'un Dark Vador qui fascinerait mais pour lequel on n'éprouverait jamais de haine, il s'agirait selon moi plutôt d'un homme a priori banal mais qui inspirerait finalement du dégoût par ses actes, et ce tout en autorisant une part d'empathie pour le spectateur. Dans "Tom à la ferme", ce qui crée l'effroi, c'est cette étrangeté qui surgit sans prévenir dans un cadre banal, pétri de normalité, ce sont des champs de maïs qui se transforment en poignards meurtriers. En ce sens, il est le descendant direct de "Harry, un ami qui vous veut du bien".
Tom À La Ferme en plus d'être tenu d'une main de maître avec un rythme parfait et doté d'un sens de l'écriture incroyable, c'est d'une maîtrise du cinéma impressionnante. Dolan réalise son film avec une force, une envie de filmer, la rage de parler qu'on est emporté dans son film dès les premières secondes. Tout dans Tom À La Ferme les mots, les gestes, les regards tout à un sens comme dans ses précédents films, mais ici tout cela est sous une tension palpable qui prends à la gorge. Oui, Xavier Dolan a signé un thriller romantique fiévreux et toxique. LA SUITE DE CETTE CRITIQUE DANS LE LIEN CI-DESSOUS... *FreshBuzzCinéma*
Outre la mise en scène très référentielle de "Tom à la ferme" (on pense forcément à Martine) ce film-ornement, qui ne s'excuse jamais de son scénario pouvant tenir sur un ticket de métro, montre à quel point on peut aller vite et faire bien!
Tom à la ferme...La question que je me suis posée pendant tout le film : quand cette pièce de théâtre a-t-elle été écrite ? Réponse en 2011. Du coup ce film a un intérêt très relatif en ce qui me concerne...Je ne reproche rien à la forme, un genre de thriller psychologique, plutôt bien réalisé, anxiogène, glauque à souhaits, mais le fond...vaste problème ! Cette histoire, je l’en tape comme de ma première chaussette ! Et en faire toute une pièce ? Et en faire tout un film ? Et en faire tout un plat ! On dirait que le sujet est vieillot, comme un fond de tiroir retrouvé par hasard d’un vieil auteur tout juste «outé». Le pitch ? Tom, homosexuel, look de joker passé au micro ondes, débarque chez les bouseux de province du Canada pour les obsèques de son mec. Sauf que personne ne sait qui il est ! Le frère ainé, macho de base, suppute quelque chose mais veut protéger la mère par un silence lourd et emprunté. On se demande même si le frère tortionnaire ne serait pas homo refoulé. On va même jusqu’à demander à une «copine» de jouer la maitresse du défunt. Et bien sur il y a un secret...un secret dont on se dit qu’il va nous laisser par terre lorsqu’il sera dévoilé...et quand ce moment arrive, ça fait pschittt...et c’est bien dommage. Xavier Dolan, on ne touche pas ! Petit génie avec le vent en poupe. Mais si c’est pour faire ce genre de film un peu rance et poussiéreux, attendons le film suivant, «Mommy», en sélection officielle au prochain festival de Cannes.
Vivant à Montréal, Tom débarque dans une ferme de la campagne québecoise pour assister aux obsèques de son compagnon. Très vite, il est menacé par le frère violent et homophobe du défunt, qui lui interdit de révéler à la mère éplorée la nature réelle de sa relation avec le disparu... Drame filmé comme un thriller, "Tom à la ferme" est un film sur le deuil d'un personnage contraint à ne pas manifester ses sentiments réels. Mais le film s'intéresse surtout à la relation ambigüe et presque sado-masochiste qui va s'instaurer en le protagoniste fragile, et un redneck dangereux, capable des meilleurs sentiments comme des pires (Pierre-Yves Cardinal, inquiétant à souhait). Le scénario manque un peu d'enjeu (à part le sort d'un protagoniste auquel on en s'attache pas forcément, pas grand chose à l'horizon !), mais la forme est suffisamment immersive et soignée pour maintenir notre attention. Choix de mise en scène prenants, musique angoissante, et acteurs talentueux : on suit sans mal cette histoire difficile.
Un huis clos à la ferme. Très énigmatique et à la tonalité plutôt brutale. Que ce soit dans le jeu des comédiens ou dans les actions des personnages. À quel jeu de séduction jouent-ils tous les deux? Il y a comme une fascination malsaine chez Tom pour ce frère autoritaire et peu sensible. Le rythme est lent et l'ambiance assez spéciale pour nous amener la fin salvatrice.
Un thriller psychologique autour d'une relation toxique. Le film ne manque pas de style mais se prend un peu trop au sérieux. Les acteurs sont excellents mais les réactions des personnages sont souvent obscures.