Jimmy P.
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194 critiques spectateurs

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maxime ...
maxime ...

254 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 juillet 2021
A bien y regarder, Jimmy P. est sans aucun doute le film le plus beau d'Arnaud Despelchin. Oui, pour moi, ce film à la fois si proche et si lointain des habitudes du réalisateur comporte ses passages les plus somptueux question mise en scène. Je suis vraiment ébahis par les images qui défilent, d'ailleurs nettement plus que pour son histoire ...

Les éternels épanchement et analyses ont dans un premier temps beaucoup affecté ma découverte de la filmographie de ce même auteur. Cette revisite par contre ne me laisse qu'un gout désagréable, la connaissance n'est pas autant importante et sert surtout de mirage à un développement personnel qui a pour maitre mot la suffisance. Je suis un peu dur, c'est vrai.

Jimmy P. est un film à la fois lent et rythmé. Son coté énigmatique est d'ailleurs après coup aussi frustrant que louable tant là-dessus l'idée de faire de la place à différentes éventualités étoffe le récit. Il y'a de ce fait un arrière gout qu'une prochaine visite gommera j'en suis certain. J'insiste d'ailleurs sur l'envie de retrouver ce film aussi pour reconnaitre tout le jeu de Benicio del Toro qui ici livre une composition pleine de nuances, une complexité déroutante mais intensément magnétique. On ne voit que lui. Mathieu Amalric en revanche n'est pas dans son meilleur costume. Il réendosse son lot d'usage mais se fourvoie à l'excès. Je le préfère ailleurs. Quand aux autres, ils passent les plats ...

De ce film je garde une beauté visuelle somptueuse, des images vifs, pour moi un bonheur. Néanmoins mes doutes persiste. Cette redécouverte du cinéma de Desplechin ne se passe pas comme prévu, après quatre films tout du moins. A voir le mois prochain avec Trois Souvenirs de ma Jeunesse dont je garde un très bons souvenirs. Comme pour les autres ...
Gustave Aurèle
Gustave Aurèle

147 abonnés 2 441 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 juin 2021
La thérapie est passionnante à suivre grâce à la qualité des dialogues et grâce à la formidable interprétation des deux acteurs principaux.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 27 avril 2020
On se repose, qu’est que ça baille beaucoup, le sommeil arrive, les paupières lourdes, les yeux fatigués, à rester concentré devant ce film ennuyeux, agacé, gêné, pas oser, des stars américaines terribles rencontrent françaises.
Sur le divan docteur professeur universitaire de l’après-seconde guerre mondiale, la France pleine de mine anti-personnelle terrestre engin exposé, les États-Unis font attention à les détecter, ils se prennent trop la tête.

Rires et larmes sont passés où monsieur le réalisateur connaisseur, le cerveau est en mode désactivation, le mentalisme en panne, il faut changer la pile maintenant, plus d’électricité, plus de courant, machine arrière au lieu de devant !
mouh M.
mouh M.

5 abonnés 140 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 4 décembre 2019
Le premier quart d'heure entretien efficacement le mystère mais à l'arrivée du thérapeute, ça devient lourd mais lourd et cousu de fil blanc. Ceux qui on vu ça au cinéma ont du se sentir floué.
riverainpsy
riverainpsy

33 abonnés 420 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 novembre 2019
Un film intéressant , finement joué mais dont on peut regretter que le personnage de Devereux soit sous exploité ( certaines scènes coupées ne le méritaient pas) et , qu'au fond, on ne comprenne pas bien ce que la présence d'un anthropologue spécialiste des Indiens change à un problème de psychanalyse somme toute assez basique . Bref , à part un regard réaliste en filigrane sur les Indiens des années 40 , on voit peu le lien narratif Amérindiens/psychanalyse.
joywearstrousers
joywearstrousers

1 critique Suivre son activité

5,0
Publiée le 19 septembre 2019
Ce film restitue exactement le magnifique voyage qu'est une analyse bien menée. Respect éternel à Arnaud Desplechin d'avoir filmé ceci et bravo aux interprètes. Quel plaisir! Quelle beauté!
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 27 octobre 2018
Long comme une thérapie, mais efficace aussi, a remarquer la prestation exceptionnel de Benicio del Toro.
Thomas Roavina
Thomas Roavina

25 abonnés 348 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 26 janvier 2018
Un peu long et ennuyant au début, le film devient intéressant lorsque l'on rentre vraiment lorsqu'il se passe des choses pour les personnages mais la psychologie de Picard n'est pas tant que ça abordée. Les deux acteurs sont impressionnants de magnétismes. C'est un peu eux qui portent le film sur les épaules. Sans eux le film aurait été trop redondant. La réalisation de Depleschin est efficace, un peu à l'américaine. La lumière est agréable, le vert des extérieures et le marron des meubles des intérieures sont bien séparés et c'est agréables de regarder évoluer ces deux couleurs de façon distinctes. On regrettera peut-être la présence de seconds rôles marquants et des passages à vides comme le début et le moment où la maîtresse ou femme je ne sais plus du psychologue lui rend visite. Moi qui avait détesté "Un conte de Noël" du même réalisateur, là on va dire que je ne suis pas comblé mais il se rattrape plutôt bien. Ce n'est certainement pas le meilleur rôles des deux acteurs principaux du film mais cela permet d'asseoir leur crédibilités du côté du cinéma d'auteur. Cela dit, cela reste pour moi un vrai faux film d'auteur car oui, esthétiquement c'est impeccable, ça respire une certaine liberté propres aux auteurs mais sur le fond ce n'est pas assez approfondis. Les cauchemards de Jimmy Picard restent survolés lors de ses entretiens et la profondeur du personnage n'est pas creusé. Son rapport avec la guerre en tant que amérindiens, ses rapports avec sa famille, sa solitude, tout ça aurait pu être intérréssants mais ce n'est que légèrement abordé.
Fabien S.
Fabien S.

575 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 31 juillet 2017
Un très beau film d'Arnaud Despléchin .Bénécio Del Toro incarne un amérindien. Mathieu Almaric interprète un spécialiste. Arnaud Despléchin réalise un beau film inspiré d'une histoire vraie.
Matthias T.
Matthias T.

47 abonnés 612 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 septembre 2017
Deuxième opus tourné en anglais par Desplechin, "Jimmy P." est un film définitivement intéressant sur la thérapie et la dépression, formidablement écrit, mis en scène et interprété par l'impressionnant Benicio Del Toro et la lumineuse Gina Mc Kee, en particulier. En revanche Amalric cabotine un peu, mais ça n'est pas très grave et confère une certaine fantaisie pas déplaisante à son personnage de thérapeute d'origine hongroise.
Extremagic
Extremagic

74 abonnés 484 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 31 octobre 2015
de Desplechin j'avais adoré 3 souvenirs de ma jeunesse, alors comme j'avance dans sa filmographie à rebours. Ca ne vaut pas son dernier certes mais ça reste excellent de bout en bout. On a deux acteurs géniaux et même Del Toro que je trouve régulièrement monolithique est ici superbe, il faut dire que Desplechin a une direction d'acteur très particulière mais non moins exceptionnel. Et puis il a des trouvailles de mise-en-scène très originales, très belles, ici on a le superbe plan en regard caméra où la femme récite sa lettre. C'est beau, intense. Et puis sinon l'intrigue est très chouette, j'ai pas lu le bouquin de Deveureux, ce qui me fiat marrer c'est que devant la communauté scientifique et en écrivant son livre on a l'impression que c'est un freudien totalement barré qui voit des Œdipes par tout et puis devant l'indien il a des analyses pertinentes, il fait des liens intéressants. Il y a une sorte de mystère dans ce film c'est qu'on cherche vraiment à savoir ce qu'à cet indien, et ça c'est cool. Ca cause beaucoup parce que la psychanalyse c'est du blabla mais c'est très bien illustré, je pense aux rêves, il y en a de très beaux esthétiquement, quelque peu étranges mais sans trop en faire (peut-être que la voix off met à distance). Bon on a là un très beau film d'amitié, assez émouvant vers la fin sans jamais faire tire-larme (l'art d'être un grand réalisateur). Après je ne suis pas tout à fait convaincu de ce trucs de psychanalyse parce que comme le disait Lacan "Si quelqu'un est guérit par une psychanalyse c'est un accident". Quoi qu'il en soit on a envie d'y croire et c'est assez beau. Après je n'ai plus vraiment envie de lire Deveureux, dans le film on le voit tellement comme un freudien que ça ne m'attire pas des masses. Bref. C'est un excellent film, très beau, très simple, très vrai, subtile et touchant. Et je vais me jeter sur le reste de la filmographie de Desplechin.
Cine vu
Cine vu

148 abonnés 580 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 octobre 2015
L’homme à la femme; relations

Le cinéma français a une grande chance, et avec lui, nous spectateurs, cinéphiles; il possède en la personne d’Arnaud Desplechin un cinéaste intelligent! Qui plus est il
sait varier les plaisirs en se renouvelant, et mieux parfois en parlant de la même chose ou presque.

Ici, Jimmy, un indien, qui a combattu pendant la seconde guerre mondiale et a été blessé. Il souffre de troubles, maux de tête, hallucinations… Sa soeur le conduit dans un hôpital qui se charge des séquelles des combattants; plus ou moins
déclarés fous. Le diagnostic sur Jimmy n’est pas net.

L’institution fait alors appel à un certain George Devereux, docteur en psychologie, pas vraiment reconnu, peut-être même pas vraiment titré!…
Dès lors le film prend tout son essor, tout son sens. La rencontre en psychologie, comme celle en humanité, des deux hommes et des deux comédiens; Bénicio Del Toro et (le toujours Desplechin) Mathieu Amalric.

Le docteur Devereux s’attache aux rêves pour sonder les maux de l’âme humaine, et tout ou
presque y rapporte à la femme, la relation aux femmes; puisque la Femme est la Mère du Monde.
Et c’est vrai pour la plupart d’entre nous, nous sortons d’une femme, et cherchons aussi à y entrer, sexuellement. C’est aussi à un rapport à la psychanalyse (et Despleschin s’en sert beaucoup mieux que dans « Comment je me suis disputé… ») encore alors dans ses balbutiements quant à l’application ordinaire dans la vie des gens.

Devereux – dans sa recherche par les rêves- dit donc que les blessures de l’âme peuvent induire des troubles du corps. Nous sommes soumis à des névroses ou autres perturbations qui la
plupart du temps peuvent trouver leurs origines.

Superbement servis par Bénicio Del Toro et Mathieu Amalric, le film est en permanence dans une approche fine de la chose psychanalytique. Sans pathos, sans démonstration, il nous montre la construction humaine.
shindu77
shindu77

96 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 10 septembre 2015
Bon film dans sa globalité. Benicio Del Toro est excellent une nouvelle fois et le casting n'est pas en reste. Le scénario est bon lui aussi. Mon seul bémol se situe par les longueurs à certains moments ce qui nuit au film. Cela reste tout à fait satisfaisant.
BeatJunky
BeatJunky

158 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 novembre 2015
Film tiré de la vie d'un indien revenu de la guerre souffrant de troubles inexpliqués.... Celui-ci va se voir prescrire des séances de psychothérapie "au black" c'est à dire avec un personnage sans diplôme de médecine mais avec qui, il arrivera à se confier comme jamais et développer une relation de confiance. Comme le récit de cet indien incarné par Benicio Del Toro (très convaincant) le rythme du film est assez lent mais je suis resté attentif et intéressé par les échanges avec ce psy (Mathieu almaric). En effet, ce faux docteur arrive progressivement à trouver des explications et surtout donner des solutions pour arranger l'état de son patient qui toute sa vie aura supporté et surmonté des épreuves bien difficiles... Je me suis rapidement attaché à ce personnage qui ne s'est jamais plaint et qui aujourd'hui en paye les conséquences. Comment ne pas s'apitoyer sur son sort ??? Je n aurai personnellement pas résisté très longtemps, ce qui m'a permis de rester captivé jusqu'à la dernière minute et d'être très ému.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 220 abonnés 4 198 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 juillet 2015
Adapter à l’écran la retranscription d’une cure analytique s’étant déroulée après la deuxième Guerre Mondiale entre le docteur Georges Devereux (Mathieu Amalric) pionnier de l’ethnopsychanalyse et Jimmy Picard (Benicio del Toro) indien « blackfoot » vétéran souffrant de troubles d’angoisse conjuguée à des absences était une véritable gageure. Cinéaste assez hermétique, fasciné par la psychanalyse, Arnaud Desplechin réussit son pari audacieux sans jamais perdre de vue l'intérêt du spectateur qui pourrait facilement décrocher face à un propos d'emblée si peu attractif. Au-delà du discours analytique, ce qui ressort de "Jimmy P.", c'est la rencontre de deux marginaux qui vont s'apprivoiser tout au long d'une collaboration privilégiée au sein du Winter Veteran Hospital de Topeka au Kansas fondé et dirigé par Karl Menninger (Larry Pine), psychiatre humaniste qui ouvrit sa clinique aux non-médecins dont le français d'origine roumaine Georges Devereux féru de culture indienne ayant du mal dans le monde très fermé de la psychanalyse à faire avancer ses théories basées sur l'imprégnation entre troubles de la psyché et origines ethniques. Une fois les origines lésionnelles écartées, c'est bien dans le passé de Jimmy Picard qu'il faudra rechercher le traumatisme enfoui. La compréhension mutuelle née de l'humilité de Georges Devereux va permettre à Jimmy Picard de résoudre son comportement névrotique d'évitement par rapport aux femmes né de la domination exercée par sa mère puis sa sœur. Desplechin filme magnifiquement les confrontations entre les deux hommes dont le cheminement vers la compréhension et l'acceptation de soi-même constitue l'accomplissement de ce beau film qui nous explique très simplement que la cure psychanalytique est avant tout la rencontre de deux êtres qui doivent à un stade avancé de la cure se placer sur un pied d'égalité signe que la route peut-être continuée seul pour le patient. Exercice passionnant mais périlleux qui demeure parfois vain. Les deux acteurs sont bien sûr formidables notamment Mathieu Amalric étonnamment sobre derrière l'accent roumain dont on aurait pu penser qu'il aurait emmené l'acteur fétiche de Desplechin vers un cabotinage qu'il s'autorise assez facilement quand il n'est pas adroitement dirigé. Un film à découvrir qui peut servir de point d'entrée dans l'œuvre complexe de Desplechin.
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