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    Jimmy P.
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    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2013
    Un bien curieux film au premier abord mais surtout une magnifique histoire entre deux hommes à la recherche des méandres de l'esprit . Magnifiquement interprété par B Del Toro et M Amalric . Il se dégage du film une grande douceur , comme une paix intérieure emplie de mystère .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2014
    Un Desplechin inhabituel, tant sur le fond que sur la forme. Les relations sociales sont apaisées et les gens sont même gentils entre eux : ça change. Assez remarquable également est l'illustration du racisme "bon enfant" discret mais réel auquel sont confrontés les Indiens en Amérique : un mélange de mauvaise conscience et de complexe de supériorité éprouvé par les Blancs et très bien rendu par quelque scène sobres et subtiles. Le propos du film pouvait paraître austère et ardu, il n'en est rien, la thérapie est même passionnante à suivre, et parfois très émouvante. La mise en scène aussi est plus épurée que d'habitude, moins de maniérisme que d'ordinaire. J'ai toujours eu un rapport compliqué avec les films de Desplechin, celui-ci est le premier où je ne trouve rien qui m'agace... Moins d'audace et de fulgurance que d'habitude certes, mais moins de défauts irritants également.
    ISAO12
    ISAO12

    50 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    Amalric exaspérant est ici vraiment à sa place face à un magistral benicio sur un film de psychiatrie passionnant.
    Don Keyser
    Don Keyser

    75 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2014
    Adaptant une histoire vraie, « Jimmy P » raconte une relation intéressante entre les deux protagonistes. Le scénario est bien écrit et jouit d’une réalisation réussie pour exprimer pleinement les pensées de chacun. Par ailleurs, les acteurs sont convaincants et jouent bien leur personnage. Ainsi, le film est plutôt plaisant mais s’il manque certaines choses pour vraiment captiver le spectateur.
    Piwi47
    Piwi47

    49 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2013
    « Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines) » est passé dans les mailles du filet Cannois en mai dernier alors qu'il y concourrait en compétition officielle. Le film d'Arnaud Desplechin, adapté du roman éponyme de Georges Devereux, publié en 1951, retranscrit l'analyse de Jimmy Picard par son auteur, psychanalyste et anthropologue.

    Synopsis Allociné : Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l'hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau. Jimmy Picard souffre de nombreux troubles : vertiges, cécité temporaire, perte d'audition … En l'absence de causes physiologiques, le diagnostic qui s'impose est la schizophrénie. La direction de l'hôpital décide toutefois de prendre l'avis d'un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux. Jimmy P (Psychothérapie d'un Indien des Plaines) est le récit de la rencontre et de l'amitié entre ces deux hommes qui n'auraient jamais dû se rencontrer, et qui n'ont apparemment rien en commun. L'exploration des souvenirs et des rêves de Jimmy est une expérience qu'ils mènent ensemble, avec une complicité grandissante, à la manière d'un couple d'enquêteurs.

    Une rencontre providentielle mais sublime entre deux êtres perdus et chaotiques, riche idée. D'autant plus que cette coïncidence baigne dans le cadre d'une cure psychanalytique.

    Sauf que dans « Jimmy P. », les excellentes performances de Benicio Del Toro & Mathieu Amalric (comédien fétiche du réalisateur – 5 collaborations à ce jour), la puissance du sujet et l'éclairage des troubles d'un indien amérindien dans sa condition ethnique grâce à l'intervention d'un médecin étranger masquent plusieurs faiblesses de la part d’Arnaud Desplechin : traitement « basique » de ladite psychanalyse, sans piment (absence de résistance du patient à son analyste, aucune ambiguïté morale des personnages), mise en scène économe, tendance minimaliste (budget réduit, changement de chef op' depuis sa dernière réalisation), composition musicale amère (pourtant signée par l'expérimenté Howard Shore), longueurs ici et là …

    Bilan : Reparti bredouille du dernier Festival de Cannes, « Jimmy P. » est un film thématique extrêmement fort dans son propos de fond (une psychanalyse d'un indien par un anthropologue), mais où l'on s'ennuie profondément une fois passée la rencontre magistrale entre les deux énergumènes.

    Anecdote : Mathieu Amalric, qui interprète Georges Devereux dans « Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines) », confie avoir lui-même commencé une analyse pour se préparer au film, et mieux savoir de quoi il retournait. Il poursuit à ce jour cette analyse.

    Anecdote 2 : Benicio Del Toro fut envisagé par Arnaud Desplechin dès les premières étapes d'écriture après que ce dernier l'ait repéré dans « The Pledge » de Sean Penn, où l'acteur portoricain incarnait déjà, avec brio, le rôle d'un indien.

    Anecdote 3 : Arnaud Desplechin revendique l'inspiration de deux films pour la réalisation de « Jimmy P. » : d'une part, « The Exiles » (1961) de Kent MacKenzie qu'il fait visionner à de nombreuses reprises à ses acteurs, et d'autre part, « Que la lumière soit » (1980), documentaire longtemps censuré de John Huston sur les états de stress post-traumatique des soldats américains de la Seconde Guerre Mondiale revenus du front. Arnaud Desplechin déclare également être influencé par les films de John Ford et François Truffaut pour bâtir son cinéma.
    lacroix p
    lacroix p

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    Mitigé.
    Dommage que la personnalité de Devereux ne soit pas plus soumise à analyse et implication dans la dualité de sa relation avec son patient. Les acteurs sont excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    Ceux qui saisissent la vraie nature de la psychanalyse sont peu nombreux, et les cinéastes qui sont parvenus à mettre en images la particularité de son objet peuvent se compter sur les doigts de la main. Arnaud Desplechin y est toujours brillamment parvenu, comme sans efforts, en particulier dans le Conte de noël. Avec Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines), le réalisateur français vient ajouter un nouveau volet à sa saga psychanalytique.

    Le pari était plus qu'osé. Le film est en effet consacré à un épisode de la vie de Georges Devreux (Mathieu Amalric, Cosmopolis, bientôt dans la Vénus à la fourrure), thérapeute peu connu du grand public. Durant cette période, cet ethnopsychiatre juif polonais, exilé aux Etats-Unis après la Seconde Guerre mondiale, prit en analyse Jimmy Picard (le formidable Benicio Del Toro, Savages, Che). Cet Indien, blessé en Europe lors d'un accident, présente des symptômes physiques qu'aucun médecin ne parvient à expliquer mais que la talking cure fera disparaître.

    Pendant les séances, le spectateur découvre la vie de Jimmy, le plus souvent en flash-backs et visionne ses rêves qui font l'objet de scènes surréelles. Dans l'intervalle, il partage la vie du patient à l'hôpital militaire et le quotidien du psychanalyste que sa maîtresse anglaise vient rejoindre.

    Ce portrait tout en nuances de deux hommes blessés et cette description détaillée de leur travail est également le portrait d'une époque : les désastres de la guerre, les souffrances qu'elle a causées à chacun des protagonistes, le génocide indien dans ses répercussions dans la psyché marquent le film sans pathos appuyé. Le tout est servi par une très belle photographie.

    Jimmy P. est un film qui sait suivre le tempo de l'analyse et les méandres de la psyché. Il est par conséquent à réserver à ceux qui savent se laisser porter par le rythme d'une histoire. Il convaincra (espérons-le en tout cas) les néophytes de la validité des fondements de la psychanalyse et rappellera à ceux qui en connaissent les effets leur efficacité.
    Cine vu
    Cine vu

    147 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    L’homme à la femme; relations

    Le cinéma français a une grande chance, et avec lui, nous spectateurs, cinéphiles; il possède en la personne d’Arnaud Desplechin un cinéaste intelligent! Qui plus est il
    sait varier les plaisirs en se renouvelant, et mieux parfois en parlant de la même chose ou presque.

    Ici, Jimmy, un indien, qui a combattu pendant la seconde guerre mondiale et a été blessé. Il souffre de troubles, maux de tête, hallucinations… Sa soeur le conduit dans un hôpital qui se charge des séquelles des combattants; plus ou moins
    déclarés fous. Le diagnostic sur Jimmy n’est pas net.

    L’institution fait alors appel à un certain George Devereux, docteur en psychologie, pas vraiment reconnu, peut-être même pas vraiment titré!…
    Dès lors le film prend tout son essor, tout son sens. La rencontre en psychologie, comme celle en humanité, des deux hommes et des deux comédiens; Bénicio Del Toro et (le toujours Desplechin) Mathieu Amalric.

    Le docteur Devereux s’attache aux rêves pour sonder les maux de l’âme humaine, et tout ou
    presque y rapporte à la femme, la relation aux femmes; puisque la Femme est la Mère du Monde.
    Et c’est vrai pour la plupart d’entre nous, nous sortons d’une femme, et cherchons aussi à y entrer, sexuellement. C’est aussi à un rapport à la psychanalyse (et Despleschin s’en sert beaucoup mieux que dans « Comment je me suis disputé… ») encore alors dans ses balbutiements quant à l’application ordinaire dans la vie des gens.

    Devereux – dans sa recherche par les rêves- dit donc que les blessures de l’âme peuvent induire des troubles du corps. Nous sommes soumis à des névroses ou autres perturbations qui la
    plupart du temps peuvent trouver leurs origines.

    Superbement servis par Bénicio Del Toro et Mathieu Amalric, le film est en permanence dans une approche fine de la chose psychanalytique. Sans pathos, sans démonstration, il nous montre la construction humaine.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    60 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mars 2014
    Quand c’est pas bon, faut dire que c’est pas bon. Et dire que je suis déçu, le mot est faible. A mon avis, j’ai surestimé le casting. Del Toro/Amalric, c’est bien, mais pas nécessairement le duo de classe mondiale. Et puis quand Almaric garde du début à la fin un sourire de bienheureux, qui fait genre : « Je suis content de jouer avec Benicio ». Et Benicio lui, est raide comme un cierge pendant tout le film, normal, il joue un indien, un indien c’est sérieux ça….On se dit : mouais ! La direction d’acteurs n’a pas été au premier plan dans ce film. Si c’était au dépend d’une superbe leçon de mise en scène, j’aurais dit banco, et bien non. Les deux gars se rencontrent à chaque fois pour s’asseoir et parler, et j’ai faillit m’endormir. Aucun enjeux sérieux, Jimmy P est quelqu’un de banal, et la révélation finale est tellement banale, elle aussi, qu’on se demande l’intérêt de la psychanalyse ou du film. L’idée de base, celle de l’indien qui fait une cure psychanalytique pourrait paraître exotique à certains, mais cinématographiquement, il faut reconnaître que ça n’a aucune valeur intrinsèque, surtout si l’auteur est planté devant, et refuse de s’intéresser au sujet ou s’impliquer. Sous prétexte de faire intimiste, il ne prend absolument aucun risque, et fait un film français sur un indien, mais on dirait plus un documentaire pour Arte. Ennuyeux et faussement intello.
    Fabien S.
    Fabien S.

    566 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2017
    Un très beau film d'Arnaud Despléchin .Bénécio Del Toro incarne un amérindien. Mathieu Almaric interprète un spécialiste. Arnaud Despléchin réalise un beau film inspiré d'une histoire vraie.
    Renaud Grimoult
    Renaud Grimoult

    26 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2014
    histoire intéressante, bons acteurs... mais pas de rythme, pas d émotion, pas de mise en scène. .. et puis tout tient sur l analyse, qui laisse parfois a sourire. fermez les yeux, vous me voyez alors vous avez rêvé de moi.....euh.... ah ca tient la dessus ? ok !!
    Steven O.
    Steven O.

    29 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2013
    Ce film fait du bien. Tout d'abord par son coté humain et naturel. Ici on découvre la vie d'un homme blessé malade mais pas au sens physiologique mais psychologique. Le film nous fait découvrir le personnage de Jimmy Picard en même temps que son psychologue et l'on ne peut être que touché devant l'existance malheureuse de ce garçon qui n'a jamais eu de chance. Né un fort sentiment d'attachement au personnage qui pour mon cas ne l'a pas été avec Mathieu Amalric lui aussi blessé. Son personnage reste trop flou pour que l'on éprouve de l'ampathie a son égard. Dommage. Reste un film vrai, prenant touchant et émouvant.
    mouh M.
    mouh M.

    5 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Le premier quart d'heure entretien efficacement le mystère mais à l'arrivée du thérapeute, ça devient lourd mais lourd et cousu de fil blanc. Ceux qui on vu ça au cinéma ont du se sentir floué.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Dans Jimmy P., la mise en scène de Depleschin marche surtout par fulgurances, mais est servie par deux acteurs magnifiques. Une superbe performance de ces deux acteurs qui n'en font jamais trop, jamais pas assez, et sont d'une justesse assez déconcertante. Depleschin ne nous sert pas son film le plus inspiré mais nous prouve encore une fois que c'est un très grand directeur d'acteurs.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    706 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Étonnant! Réellement intéressant! Tout en retenu et en sagesse l'intérêt unique et incroyable du long métrage réside évidemment dans les dialogues entre Benicio Del Toro et Matthieu Amalric, et les interprétations qui en découlent! Le reste n'est que broutille de remplissage! Un long métrage passionnant qui explore une facette du cerveau étonnante et incompréhensible de l'extérieur par l'intermédiaire des rêves, du sub conscient, des interprétations d'un médecin compatissant et attentif, et d'émotions fortes! Discret et passionnant! Un film trop peu pris au sérieux!
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