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    Jimmy P.
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    3,4
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    194 critiques spectateurs

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    NewBoorn
    NewBoorn

    62 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Jimmy P. ne brille pas par son rythme assez faible, néanmoins la performance impressionnante des 2 acteurs et le récit tout en pudeur laisse passer quelques sentiments. Un exercice maîtrisé en terme de "psychologie".
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    Le film de Desplechin le plus émouvant, magnifiquement porté par ses acteurs, à la hauteur de son sujet, aussi intéressant que bouleversant
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    2 acteurs de grande classe , face a face , mais le resultat est decevant. Trop repetitif et d'une longueur interminable.
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    25 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2018
    Un peu long et ennuyant au début, le film devient intéressant lorsque l'on rentre vraiment lorsqu'il se passe des choses pour les personnages mais la psychologie de Picard n'est pas tant que ça abordée. Les deux acteurs sont impressionnants de magnétismes. C'est un peu eux qui portent le film sur les épaules. Sans eux le film aurait été trop redondant. La réalisation de Depleschin est efficace, un peu à l'américaine. La lumière est agréable, le vert des extérieures et le marron des meubles des intérieures sont bien séparés et c'est agréables de regarder évoluer ces deux couleurs de façon distinctes. On regrettera peut-être la présence de seconds rôles marquants et des passages à vides comme le début et le moment où la maîtresse ou femme je ne sais plus du psychologue lui rend visite. Moi qui avait détesté "Un conte de Noël" du même réalisateur, là on va dire que je ne suis pas comblé mais il se rattrape plutôt bien. Ce n'est certainement pas le meilleur rôles des deux acteurs principaux du film mais cela permet d'asseoir leur crédibilités du côté du cinéma d'auteur. Cela dit, cela reste pour moi un vrai faux film d'auteur car oui, esthétiquement c'est impeccable, ça respire une certaine liberté propres aux auteurs mais sur le fond ce n'est pas assez approfondis. Les cauchemards de Jimmy Picard restent survolés lors de ses entretiens et la profondeur du personnage n'est pas creusé. Son rapport avec la guerre en tant que amérindiens, ses rapports avec sa famille, sa solitude, tout ça aurait pu être intérréssants mais ce n'est que légèrement abordé.
    ffred
    ffred

    1 737 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2014
    Séance de rattrapage avant les César où le film est nommé (meilleur film, réalisateur, adaptation). Zappé lors de sa sortie en salle, j'ai trouvé finalement que c'était un beau film. Un style plus simple que d'habitude pour Desplechin, plus académique et peut être aussi un peu plus soporifique pour cette adaptation d'une histoire vraie. Belle interprétation de Mathieu Amalric et Benicio del Toro. Mon préféré du réalisateur reste toujours Un conte de Noël...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 208 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2015
    Adapter à l’écran la retranscription d’une cure analytique s’étant déroulée après la deuxième Guerre Mondiale entre le docteur Georges Devereux (Mathieu Amalric) pionnier de l’ethnopsychanalyse et Jimmy Picard (Benicio del Toro) indien « blackfoot » vétéran souffrant de troubles d’angoisse conjuguée à des absences était une véritable gageure. Cinéaste assez hermétique, fasciné par la psychanalyse, Arnaud Desplechin réussit son pari audacieux sans jamais perdre de vue l'intérêt du spectateur qui pourrait facilement décrocher face à un propos d'emblée si peu attractif. Au-delà du discours analytique, ce qui ressort de "Jimmy P.", c'est la rencontre de deux marginaux qui vont s'apprivoiser tout au long d'une collaboration privilégiée au sein du Winter Veteran Hospital de Topeka au Kansas fondé et dirigé par Karl Menninger (Larry Pine), psychiatre humaniste qui ouvrit sa clinique aux non-médecins dont le français d'origine roumaine Georges Devereux féru de culture indienne ayant du mal dans le monde très fermé de la psychanalyse à faire avancer ses théories basées sur l'imprégnation entre troubles de la psyché et origines ethniques. Une fois les origines lésionnelles écartées, c'est bien dans le passé de Jimmy Picard qu'il faudra rechercher le traumatisme enfoui. La compréhension mutuelle née de l'humilité de Georges Devereux va permettre à Jimmy Picard de résoudre son comportement névrotique d'évitement par rapport aux femmes né de la domination exercée par sa mère puis sa sœur. Desplechin filme magnifiquement les confrontations entre les deux hommes dont le cheminement vers la compréhension et l'acceptation de soi-même constitue l'accomplissement de ce beau film qui nous explique très simplement que la cure psychanalytique est avant tout la rencontre de deux êtres qui doivent à un stade avancé de la cure se placer sur un pied d'égalité signe que la route peut-être continuée seul pour le patient. Exercice passionnant mais périlleux qui demeure parfois vain. Les deux acteurs sont bien sûr formidables notamment Mathieu Amalric étonnamment sobre derrière l'accent roumain dont on aurait pu penser qu'il aurait emmené l'acteur fétiche de Desplechin vers un cabotinage qu'il s'autorise assez facilement quand il n'est pas adroitement dirigé. Un film à découvrir qui peut servir de point d'entrée dans l'œuvre complexe de Desplechin.
    Laurent C.
    Laurent C.

    261 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    Desplechin a vraiment grandi en sagesse et pudeur. Voilà un film sobre et beau sans aucun doute improbable. Les personnages sont attachants et profonds. Un film magistral qui confirme le talent inouï du réalisateur.
    Santu2b
    Santu2b

    257 abonnés 1 795 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2016
    En 2013, Arnaud Desplechin réalise son deuxième long-métrage en langue anglaise après "Esther Kahn", "Jimmy P. Psychothérapie d'un Indien des Plaines". Adapté de l'ouvrage de Georges Devereux, celui-ci narre la rencontre du célèbre anthropologue et ethno psychanalyste avec Jimmy Picard, vétéran Indien souffrant de maux de tête. C'est pour ainsi dire à une véritable séance psychanalytique que nous convie le cinéaste, où s'entremêle guerre, interdits et rapports raciaux. Un pari validé notamment par les solides compositions de Mathieu Amalric et Benicio Del Toro. Leur contraste, parfois passionnant, s'avère être à vrai dire le seul intérêt du film, occultant largement tous les additifs pseudo sentimentaux du scénario. Il s'agit donc d'un bon Desplechin mais un Desplechin résolument différent, ponctué d'une teinte hollywoodienne inédite, qui tranche avec ses précédentes productions. En témoigne la bande-originale parfois pompeuse d'Howard Shore que le cinéaste retrouve plus de dix ans après leur ultime collaboration. Sans doute mineur dans sa filmographie mais assez captivant.
    Chris58640
    Chris58640

    217 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    Autant le dire d’emblée pour ne tromper personne, « Jimmy P. » est un film exigeant qui peut en perdre beaucoup en cours de route. On ressent vite une vraie empathie pour ce grand gaillard en souffrance qu’est James Picard, parfaitement incarné par un Benicio Del Toro qui fait passer énormément de sentiments juste dans le regard. On est très vite charmé aussi par ce thérapeute français plein d’attention pour son patient. Mathieu Amalric parle anglais avec un accent français à couper au couteau qui est assez drôle à l’oreille. Alors qu’ils n’ont absolument rien en commun, ils vont nouer au fil des séances une amitié très sincère, très simple, très touchante aussi. Alors évidemment, c’est un film bavard (en même temps, une psychothérapie ne peut pas se faire autrement s’en parlant !) où il y des redites, des digressions dont on ne sent pas vraiment l’intérêt sur le moment. Les rêves un peu oniriques de Jimmy sont mis en image, ce qui peut laisser le spectateur un peu perplexe. Les seconds rôles sont assez peu écrits alors qu’il y aurait peut-être eu matière. Et puis le « nœud » du problème de Jimmy n’est ni spectaculaire, ni époustouflant, il n’y a pas de grand traumatisme qui expliquerait tout, c’est une somme de petits nœuds entremêlés. Du coup, tout sonne très vrai, certes, mais çà ne rend pas forcément le film très accessible au plus grand nombre ! Le film est long, presque 2h et à mon sens, c’est trop pour un film aussi exigeant. Il y a des longueurs et on est tenté à plusieurs reprises de regarder sa montre, ce qui n’est pas très bon signe ! Personnellement j’aurais aimé que le scénario appuie un peu plus sur le traumatisme collectif que Jimmy porte dans ses veines, celui du peuple indien et de ce qu’il a subit. Ce thème est effleuré à plusieurs reprises, illustré par exemple par la condescendance avec laquelle les « blancs » d’adressent à Jimmy (la banquière qui lui demande s’il sait écrire, alors qu’elle ne poserait jamais cette question à un blanc !), et on sent qu’il s’agit d’une composante du problème de Jimmy. Je m’attendais à ce que soit presque une clef de son traumatisme alors que c’est juste, au final, présenté comme un aspect du problème parmi les autres. Mais une fois tous ces bémols soulignés, je veux quand même dire que « Jimmy P. » est un film optimiste malgré tout, sur la guérison, sur l’acceptation de soi et aussi sur l’amitié. C’est un film qui mérite qu’on y porte une attention, et auquel on sera forcément sensible si on croit fermement au pouvoir de la parole et au poids des mots dans l’acception de soi.
    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    A bien y regarder, Jimmy P. est sans aucun doute le film le plus beau d'Arnaud Despelchin. Oui, pour moi, ce film à la fois si proche et si lointain des habitudes du réalisateur comporte ses passages les plus somptueux question mise en scène. Je suis vraiment ébahis par les images qui défilent, d'ailleurs nettement plus que pour son histoire ...

    Les éternels épanchement et analyses ont dans un premier temps beaucoup affecté ma découverte de la filmographie de ce même auteur. Cette revisite par contre ne me laisse qu'un gout désagréable, la connaissance n'est pas autant importante et sert surtout de mirage à un développement personnel qui a pour maitre mot la suffisance. Je suis un peu dur, c'est vrai.

    Jimmy P. est un film à la fois lent et rythmé. Son coté énigmatique est d'ailleurs après coup aussi frustrant que louable tant là-dessus l'idée de faire de la place à différentes éventualités étoffe le récit. Il y'a de ce fait un arrière gout qu'une prochaine visite gommera j'en suis certain. J'insiste d'ailleurs sur l'envie de retrouver ce film aussi pour reconnaitre tout le jeu de Benicio del Toro qui ici livre une composition pleine de nuances, une complexité déroutante mais intensément magnétique. On ne voit que lui. Mathieu Amalric en revanche n'est pas dans son meilleur costume. Il réendosse son lot d'usage mais se fourvoie à l'excès. Je le préfère ailleurs. Quand aux autres, ils passent les plats ...

    De ce film je garde une beauté visuelle somptueuse, des images vifs, pour moi un bonheur. Néanmoins mes doutes persiste. Cette redécouverte du cinéma de Desplechin ne se passe pas comme prévu, après quatre films tout du moins. A voir le mois prochain avec Trois Souvenirs de ma Jeunesse dont je garde un très bons souvenirs. Comme pour les autres ...
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2014
    En général je n'aime pas Desplechin, mais Jimmy P étant nommé je sais pas combien de fois aux césars j'ai voulu le voir. Et au final j'ai été agréablement surpris, parce que je crois que c'est mon préféré d'Arnaud Desplechin. Enfin pas je crois, j'en suis sûr. Parce que je trouve le film beaucoup plus calme et beaucoup plus polissé. Du coup je comprends que ses fans aient été déçus, parce qu'on dirait plus vraiment du Desplechin, mais bon pour quelqu'un comme moi qui n'aime pas son style c'est beaucoup plus regardable. Mais du coup je trouve le film assez terne et assez neutre. Je le trouve planplan dans cette quête de la paix intérieur de cet indien. Et puis je trouve pas du tout les deux acteurs formidables contrairement à ce que j'ai pu lire un peu partout. L'accent d'Amalric m'énerve qui plus est.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 247 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2013
    Un film qui vaut avant tout, pour la superbe prestation des acteurs et du réel engagement qu'a pu donner Desplechin à cette histoire. Dommage qu'il soit un peu trop long et que le scénario manque de rebonds, pour que mon enthousiasme soit totale.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 439 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2021
    La thérapie est passionnante à suivre grâce à la qualité des dialogues et grâce à la formidable interprétation des deux acteurs principaux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 avril 2020
    On se repose, qu’est que ça baille beaucoup, le sommeil arrive, les paupières lourdes, les yeux fatigués, à rester concentré devant ce film ennuyeux, agacé, gêné, pas oser, des stars américaines terribles rencontrent françaises.
    Sur le divan docteur professeur universitaire de l’après-seconde guerre mondiale, la France pleine de mine anti-personnelle terrestre engin exposé, les États-Unis font attention à les détecter, ils se prennent trop la tête.

    Rires et larmes sont passés où monsieur le réalisateur connaisseur, le cerveau est en mode désactivation, le mentalisme en panne, il faut changer la pile maintenant, plus d’électricité, plus de courant, machine arrière au lieu de devant !
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2014
    Benicio Del Toro est parfait, Mathieu Amalric en fait des tonnes mais n'est pas ridicule. Un film plus sur la psychanalyse que sur les indiens (comme la bande annonce le laisse faussement supposer). Parfois un peu niais (les médecins notamment), pas d'une ambition démesurée (pas de chamanisme), mais finalement très honnête.
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