Avis sur Zombie Ass : The toilet of the Dead

Dire que la filmographie de Noboru Iguchi est en dents de scie n’est pas un euphémisme, encore moins une métaphore : Après son premier essai remarquable "Machine Girl", Il s’était un peu planté avec "Robo Geisha" avant de remonter un peu la pente avec son moyen mais néanmoins sympathique "Mutant Girls Squad" pour nous livrer ensuite son formidable "Karate Robo Zaborgar". Alors le cinquième film d’Iguchi va-t-il continuer dans le bon sens comme le précédent ou bien va-t-il amorcer un nouveau creux de vague ? Et bien la première chose dont on est sûr, c’est que "Zombie Ass : Toilet of The Dead" est sans conteste le film le plus cinglé qu’Iguchi a mis en scène à ce jour. Nous suivons une bande de potes qui vont en forêt pour trouver des…ténias !! Oui car la giga bimbo du groupe (dont les protubérances mammaires sont à faire bander un mort !!) voudrait passer du 36 au 34 et que le seul moyen de perdre du poids est de s’ingérer un vers ténia. Lors de leur recherche, ils vont se retrouver face à des zombis infectés par un parasite qui a une forte tendance à ressortir par l’anus… Oui je sais : c’est ultra déjanté mais je vous l’avais bien dit. Malheureusement, cette fois-ci Iguchi pousse le mauvais goût un peu trop loin : toutes ces allusions scatologiques sont vraiment difficiles à apprécier à moins de prendre tout ça au 2486ème degré !! Car croyez moi : entre les personnages qui ont tout le temps d’envie de péter ou de chier, les zombis qui sortent des chiottes et balance de la merde à la tronche de leurs victimes, les excroissances dangereuses des parasites qui ressortent par l’anus, il y a toute une mer à avaler !!! Même si ici, tout cela atteint un degré de grotesque quasi absolu, on ne peut pas démentir du fait que cette formidable énergie enthousiaste pour livrer un produit hardcore pour fans de genre n’est pas sans rappeler Sam Raimi et Peter Jackson pour leurs "Evil Dead" et "Braindead". Néanmoins, ce n’est pas le Iguchi que je préfère, celui de "Machine Girl" et "Karate Robo Zaborgar", celui capable de faire virevolter humour, folie et gore. Je n’ai retrouvé cet homme qu’à la fin du film avec l’apparition du monstre final ainsi que lors de ce dantesque combat dans les airs à la façon de « Dragon Ball Z » où notre héroïne vole grâce à ses pets comme « Muscleman » face à une monstre devenu tentaculaire et violeur tout droit sorti d’ « Urotsukidoji » ! Bouquet final tendance mangas totalement assumé mais qui vaut son pesant d’or.
Avec "Zombie Ass : Toilet of The Dead", Noboru Iguchi va donc encore plus loin que ses films précédents mais au moins reste fidèle à lui-même, ce qui n’est pas le cas de certains réalisateurs ; malheureusement cette vision extrême l’empêche d’être facilement abordable, lui donnant un côté anthropophage.

Une curiosité japonaise. Certes c'est franchement débile, avec des zombies, des pets, des excréments sur fond d'un scénario qui se voudrait crédible, mais ça n'est pas pour autant un film paresseux : l'action est omniprésente, et les effets spéciaux sont assez impressionnants. Et puis on rit parfois de bon cœur tellement c'est débile.

Un délire scatologique qui donne envie de vomir. Bref un pur régal !

On savait depuis longtemps que le cinéma japonais avait des tendances perverses mais là… on a atteint le summum, l’abyssal du vice en matière de film scatologique. De toute façon, en toute sincérité, a quoi pouvions-nous d’autre nous attendre de la part d’un film joliment intitulé Zombie Ass : Toilet of the Dead (2011) ? Qui plus est, réalisé par Noboru Iguchi, à qui l’on doit des films tous plus crétins (mais drôles) les uns que les autres, tels que The Machine Girl (2008), Robo-geisha (2009) ou encore Mutant Girls Squad (2010). Dans la grande lignée des productions labélisées "Sushi Typhoon", ce Zombie Ass raconte l’histoire d’un groupe d’amis parti en week-end et qui se retrouve attaqué par des zombies (jusque-là, rien de surprenant), mais ces derniers ne proviennent pas d’un cimetière et encore moins d’une morgue, non, ces derniers sortent tout simplement des… toilettes ! Ajoutez à cela une mystérieuse infection avec des vers parasites (et des vers nécro-anaux, qui comme son nom l’indique, sortent du .c.u.l. !). Alors bien évidemment, c’est extrêmement salace, scatologique et irrémédiablement .c.o.n. Inévitablement on en rit, de honte, de gêne ou tout simplement parce que c’est crétin. Avis aux amateurs de flatulences en tous genres (on a même droit à des pets réacteurs !), de paires de seins, de fesses, de "zombies-caca", de constipations, de substances fécales (les diarrhées sont bien évidemment inévitables), de vomissements, de ténias (des espèces de vers parasitant les intestins), bref il y en a pour tous les goûts et c’est bien évidemment à voir de préférence en étant à jeun (on vous aura prévenu !).
Sans surprise, le film ne vole pas haut et ne brille pas par son scénario ou sa direction artistique, il n’en reste pas moins jubilatoire (à voir entre amis et être ouvert d’esprit est le minimum syndical). Pour la petite anecdote, réaliser ce film n’a visiblement pas calmé les ardeurs de Noboru Iguchi, puisqu’on lui doit depuis Dead Sushi (2012) !

► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄

Cela va sans dire, mais "Zombie Ass : Toilet of the Dead" s’adresse à un public très particulier, qui saura apprécier le voyeurisme malsain de Noboru Iguchi qui filme ses acteurs sous les angles les plus humiliants, qui fait sortir les zombies de la cuvette des WC en avançant les fesses en l’air, qui mêle érotisme hentai et scatologie dans un film repoussant les limites du mauvais goût et dans lequel la notion d’acting n’a pas vraiment lieu d’être. Alors oui, le scénario est totalement incohérent, le rythme trop inégal et finalement l’ensemble n’est ni vraiment comique ni vraiment gore. L’humour très ras des pâquerettes est d’une redondance terrible, les gags étant quasiment les mêmes du début à la fin mais le film est tellement improbable et généreux qu’on se laisse prendre au jeu d’autant qu’il offre des moments heureusement très bons (notamment une fin très « manga » qui surprend). Aussi, rien que pour ça, ça vaut la moyenne et nécessite le visionnage d’un Noboru Iguchi afin de connaître son univers de cinglé tellement récréatif !

Le titre annonce la couleur, et effectivement, on a des zombies et tout le reste. C'est du grand n'importe quoi mais avec une multitude de scènes scatologiques en prime. Difficile de trouver ça génial, tout juste se laisse-t-on conduire par la curiosité pour savoir jusqu'où va aller le réalisateur. La chose se regarde, à condition de ne pas la prendre au premier degré, ni au deuxième... et peut-être même pas au troisième.

Bon, Zombie Ass est, comme son titre l’indique, clairement pas un métrage fin et adressé aux amateurs de subtilité et de raffinement. C’est du lourd, du très très lourd, et il est recommandé vraiment à un tout petit groupe d’amateur de film déviant, car le mélange est hautement débilitant.
Coté casting je dois dire que les acteurs s’en tire aléatoirement. L’actrice principale est clairement un atout, dans le sens où elle joue avec justesse, et contrebalance relativement bien l’humour ultra-lourdingue, en apparaissant au contraire plutôt sérieuse et impliquée. Elle ne manque pas par ailleurs d’un certain charisme et de charme, et son personnage, fort et doté d’une histoire quand même est clairement le plus intéressant du film. Si quelques seconds rôles passent à peu près, en revanche il y a des passages ultra surjoués qui finissent par devenir parfois atrocement indigestes. Certes c’est assez typique de la comédie asiatique, mais il ne faut pas pousser non plus, et je dois dire que les dialogues, franchement pas terrible n’arrangent malheureusement pas les choses.
Le scénario est totalement burlesque et incohérent, mais enfin, ca, rien que le synopsis le laissait supposer. Malgré tout ce Zombie Ass n’est pas tout à fait du niveau d’autres films japonais de ce genre, comme Tokyo Gore Police. C’est franchement le bazar, le rythme est trop inégal (on sent quand même qu’il y a des moments à rallonge), il y a peu de suspens, et finalement l’ensemble n’est ni vraiment comique ni vraiment gore. Il est juste déjanté, mais cela ne peut pas se suffire pour être passionnant. L’humour est d’une redondance terrible, outre le fait qu’il ne vole pas haut (mais bon, à la limite c’est un choix que je respecte). Les gags sont quasiment les mêmes du début à la fin, et ca manque clairement d’inspiration sur le long terme. Reste des moments heureusement plus solides (une fin à la manga qui surprend, un suicide d’enfant plus qu’étonnant dans l’ambiance globale du film).
Visuellement le réalisateur offre une mise en scène convenable, et pas trop foutraque compte tenu du style du film. Il parvient à proposer un spectacle lisible, dynamique. A noter qu’il faudra en revanche apprécier le coté voyeur de la caméra qui n’hésite clairement pas à passer sous les jupes (ou plus encore !). La photographie est juste passable. Je parlais tout à l’heure de Tokyo Gore Police, il manque clairement une ambiance, une atmosphère dans ce Zombie Ass, quelque chose qui lui donne un réel type. C’est finalement assez quelconque. Les décors n’aident pas vraiment, s’avérant au final peu concluants. Alors il y a finalement assez peu d’érotisme dans ce film. Une fille nue, des étudiantes en culotte, et puis c’est à peu près tout. Il n’y a pas même une scène de sexe, donc ceux qui pensent assister à un film érotique seront quelque peu déçus. L’horreur est elle assez peu présente. Le film mise sur le vomi et autre déjection avant tout, et du coup, hormis deux ou trois séquences gore, le reste se rapproche davantage d’un suintant du genre de Feast, en plus pétomane ! Il ne faut vraiment pas s’attendre à du Tokyo Gore Police ou de Braindead. Il y a par ailleurs des effets visuels assez inégaux. Certains sont concluants, mais dans l’ensemble il ne faut pas être non plus exigeant outre mesure. En fait la meilleure surprise que j’ai eu en regardant ce Zombie Ass c’est la bande son. Surprenante, décalée par rapport au style du film, elle est très réussie et donne du charme au film.
En conclusion Zombie Ass n’est pas un vrai bon film. Il a certes des idées déjantées capable de susciter une certaine attention, mais il reste finalement trop moyen. Surjeu de certains acteurs, scénario qui vire au bazar total, aspect esthétique pas totalement maitrisé, relative timidité pour aller à fond dans ses projets, il manque de consistance et de maitrise pour convaincre. Il reste là une curiosité qui a le mérite de se distinguer du tout venant. Je lui donne 2.

Quand on s'engage à visionner un film s'appelant "Zombie Ass, the Toilet of the Dead", on est soit un amateur de nanar ass'humé,soit profondément masochiste. Il n'y a rien à attendre de ce film, c'est un gros délire scatologique à prendre au quinzième degré. Les effets spéciaux sont si mauvais qu'ils sont drôles... comme les acteurs et le scenario ! Honnêtement, ça passe tout seul et ça s'oublie très vite, mais sur l'instant, il faut accepter de laisser son cerveau au repos. C'est mauvais, mais...WTF !

Franchement, je suis très déçu. Des zombies pervers avec des tentacule sortant de la tête et des parties génitales. Bref, sans critiquer ce pays plein de cultures, c'est Japonais. Ce qui m'a plus par contre, c'est que l'on connait l'origine de ce "virus", chose que l'on ne voit pas dans tous les films de zombie.