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    Before Midnight
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    3,6
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    106 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Je n'ai pas vu les deux premiers épisode de la trilogie "Before..." ("Before Sunrise", 1995 et "Before Sunset", 2004, avec les mêmes acteurs). Ca m'a donné envie de le faire pour -- peut-être -- mieux comprendre ce troisième numéro. Aucune action dans ce film, rien que du verbiage, beaucoup de verbiage. C'est une sorte de tête à tête en 4 ou 5 temps entre les deux principaux acteurs (Julie Delpy et Ethan Hawke), entrecoupé par moments de scènes avec d'autres personnages. Dialogues parfois très acides, en particulier de la part de Céline qui "vide son sac" (j'allais écrire "sa poubelle") sur la tête de son mari Jesse. A qui elle reproche.... quoi donc au fait ? Tout et rien, peut-être de ne pas l'avoir aimée comme elle l'aurait souhaité, ou encore une certaine amertume qu'elle ressent de s'être souvent trouvée seule pour élever des jumelles, et, pour finir, de l'avoir peut-être un jour trompée... Ce film décrit en fait l'effet du temps sur un couple, en insistant assez lourdement sur les frustrations qui s'accumulent au fil des années. Globalement, j'ai trouvé tout cela assez exagéré, en ce sens que Céline se comporte de manière trop cyclothymique, passant en quelques minutes d'une attitude agressive à un comportement plus tendre et/ou à l'écoute et vice versa, le pauvre Jesse se trouvant pris dans ce tourbillon et perdant ses repères car il est lui aussi confronté à des difficultés relationnelles avec le fils qu'il a eu d'un premier mariage. Je reste donc quand même assez mesuré quant à mon jugement concernant ce film qui n'est pas tellement passionnant, tout en reconnaissant que les acteurs sont assez bluffants parleur interprétation.
    Flowcoast
    Flowcoast

    59 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juin 2014
    Ethan Hawke accumule les films toujours sans grand relief. Before Midnight le ramène dans une comédie romantique, un chouia trop rustique. Malgré Julie Delpy, le film endors autour de tables de repas, de voiture et de scènes à l'hôtel. Pas réellement mis en avant, par un scénario hyper coutumier, Before Midnight n'est pas réellement intéressant.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2013
    Before midnight est bien la suite logique de Before sunrise & Before sunset, le 1er, c'est la passion, le 2ème les retrouvailles, et le 3ème, les difficultés de la réalité de la vie de couple.
    Comme les 2 autres, ce film est très bavard, mais toujours très juste, et parfaitement joué, par Ethan Hawke et la très jolie Julie Delpy. Si on accroche au 1er, il y a de fortes chances qu'on accroche à tous.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    35 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Nous retrouvons Céline et Jesse durant leur séjour en Grèce. Ils sont désormais parents de jumelles, ce qui a propulsé le charmant couple dans une réalité indéniablement différente de celle de leurs prémices, puisque avoir des enfants incombent des responsabilités et des obligations. Comment ce couple bohème, fantaisiste et aimant va-t-il vivre cette nouvelle « aventure »? Voilà le sujet de Before Midnight. Je dois dire que j’étais absolument fasciné par la prestation de Julie Delpy et Ethan Hawke revêtant une nouvelle fois les rôles de Céline et Jesse. Une fabuleuse complicité émane de leur couple et trouve presque une d’apogée dans ce troisième volet. La brillante direction menée par Richard Linklater a surement aussi joué dans le résultat. Il parvient à donner à ce long métrage un réalisme troublant, épatant. J’avais véritablement le sentiment d’être avec eux : d’être assis dans la cuisine avec eu sur la terrasse, à table dans la chambre, etc. J’étais également mal à l’aise lorsqu’ils se disputaient. Outre la performance certaine des acteurs, les dialogues, toujours pertinents, sont encore une fois la grande force de ce film et la trilogie romantique complète. Je pense que ce volet en Grèce restera l’un de mes favoris. Il me laisse l’envie de jouer et jouir de l’existence.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Dans la même lignée que les deux précédants volets, Before Midnight est rempli de clichés. On est un peu au bord de l'épuisement après près de deux heures de querelles de couple.
    BeatJunky
    BeatJunky

    152 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Pour moi, le meilleur des trois! La série se termine par ce film qui nous fait observer comment, après la rencontre (Before Sunrise), et la confirmation (Before Sunset) du couple, celui ci va tomber dans la routine du travail, et des enfants etc... et ne peut plus prendre le temps de s'écouter, de se comprendre (Tout ce qu'ils faisaient dans les deux premiers en gros!) .... Très réaliste, Linklater ne fait toujours rien d'extraordinaire niveau mise en scène mais réussit malgré tout à nous faire comprendre chaque personnage toujours interprété par E.Hawke et J.Delpy qui sont encore plus convaincants que dans les deux premiers films... Un film captivant de bout en bout qui conclut superbement cette autopsie du couple commencée en 1995 ! Pas mieux à l'heure actuelle!
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    Neuf ans après « Before Sunset », nous retrouvons Céline et Jesse en Grèce. Nous les avions laissés dans l’appartement de Céline pour leurs retrouvailles ; Jesse avait un avion à prendre pour rentrer retrouver femme et enfant. Linklater laissait alors en suspens la possibilité de démarrer la véritable histoire avortée 9 ans plus tôt. Dès les 1ères images, on comprend très vite que 18 ans après leur rencontre et le premier « Before… », Jesse n’est pas rentré chez lui. Le couple s’est équipé de belles jumelles de 6 ans. Sur une belle journée d’été dans le Péloponnèse, Linklater va nous montrer la difficulté de ce couple à surmonter le quotidien et les petites rancœurs gardées secrètes. Ce film pose donc de manière intelligente la question de la difficulté de vivre en couple sur la durée une fois la découverte passée et le quotidien installé.
    Rien de bien original en fait pour un film laissant une place énorme aux dialogues, mais voilà c’est fichtrement intelligent. Peu de films sont parvenus à montrer avec autant de force une relation amoureuse mûre, les différences d’attentes amoureuses homme femme, l’éloignement insidieux entre deux êtres pourtant si proches, les différences d’interprétation homme femme de certains choix de vie… et ce sur une journée, Linklater reste ici à nouveau fidèle à son dispositif. Donc dans ce film, de nombreuses scènes sont brillantes, dont celle dans la voiture, un plan sec figé de plus de 10’. Naturels à souhait sur des plans super longs, les acteurs sembleraient parfois improviser ; que nenni, en fait c’est à nouveau très écrit. Les dialogues sont d’une profondeur rare sur le couple et agrémentés de quelques répliques très drôles. Tout contribue à une description juste des sentiments.
    Les aigris diront à quoi bon montrer à l’écran ce que l’on peut vivre parfois chez soit ? C’est le problème des « films miroir », on aime ou on n’aime pas ; mais lorsque l’on en vient à se poser ce genre de question, c’est que c’est réussi. Par contre, comme pour les précédents, çà manque parfois de cinéma ; le film est porté par ses dialogues.
    A voir en couple, tout le monde retrouvera un peu de lui-même pour le meilleur et pour…
    cinono1
    cinono1

    306 abonnés 2 058 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2013
    Décidemment, une belle cohérence dans cette trilogie. Ce n'est pas si facile que ca que de tourner en plan séquence, des dialogues qui semblent improvisés et qui conservent toujours quelque chose d'intéressant, cherchant à respecter le passage du temps. Car c'est aussi de cela que parle le film, le temps, celui qui file ou qui marque. Les paysages Grecs servent le thème. Le couple Julie Delpy et Ethan Hawke carbure entre harmonie, reproches, désaccords. "La vie est faite de morceaux qui ne se rejoignent pas" chantait Anna Karina. Montre aussi la capaçité de rebond de la quarantaine ou l'oubli et l'humour sont les meilleures armes dans un film qui ne choisit pas entre romantisme et pessimisme dans son final. Bravo au trio.
    eli75
    eli75

    18 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2014
    Pour les fans uniquement...
    On en sort un peu fatigué quand même...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Julie Delpy et Ethan Hawke respectent la rythmique de leur tryptique, en sortant, en 2013, la suite de Before Sunrise (1995) et Before Sunset (2004). L'âge avançant, les thématiques restent (le couple, le travail, la famille) mais les points de vue changent. Finies les discussions pleines d'espoir, tournées vers l'avenir : Richard Linklater, qui conserve le rôle de réalisateur pour cet opus, montre désormais les interrogations de chacun, illustre le lien entre durée et évolution des histoires amoureuses, et, surtout, effectue un coup de génie en exposant alternativement un couple Delpy-Hawke heureux et complice, et deux personnalités en proie à la frustration et au doute.

    L'écriture minutieuse du film est à la fois son point fort (humour, sensibilité, précision) et son point faible : de nombreuses conversations paraissent irréelles, tant les dires de chacun sont intelligents. A vouloir rendre leurs personnages à la fois drôles, intelligents et sensibles, Delpy et Hawke les ont rendus bien trop formidables, et ont oublié que la contingence est nécessaire à la vraisemblance des propos de chacun.

    Toutefois, le film donne lieu à des scènes magnifiques comme le long dialogue entre Hawke et Delpy au milieu du film, pour lequel Linklater s'est directement inspiré de la réalisation en quasi-continu de Before Sunset. La fin, en particulier, est probablement la plus belle qui ait été montré à l'écran en 2013.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 376 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2015
    Suite de Before Sunrise et Before Sunset, Before Midnight transporte le spectateur le temps d’une journée dans la vie d’un couple interprété avec une simplicité et un réalisme étonnant. A travers six longues séquences Julie Delpy et Ethan Hawke éveillent en nous toutes sortes d’émotions positives et négatives sur la vie, le couple et la famille. Les dialogues ont été écrits avec précisions et justesses et pourtant la spontanéité de ceux-ci fait de ce long-métrage une perle rare et précieuse. Richard Linklater n’a rien à se reprocher, il a su poser les bonnes mesures pour accrocher chacun dès le début et nous intégrer dans cette chronique de vie en attendant que neuf années passent pour avoir une nouvelle suite.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    695 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2021
    En délaissant le temps court et nettement circonscrit – une journée, une heure – qui faisait la puissance des précédents films, en multipliant les coupes et l’alternance de lieux, Before Midnight renvoie la désagréable impression de fabriquer ses instants qu’il aimerait nous vendre comme spontanés, mais qui demeurent trop écrits : les ruptures de ton s’avèrent tout à la fois mal amenées et prévisibles, si bien que nous ne croyons que peu au délitement d’un couple dont l’exploit est d’avoir tenu aussi longtemps ensemble, hors caméra. Les trois scénaristes, à savoir Linklater, Delpy et Hawke, diabolisent le personnage de Céline et la changent en énergumène au féministe enragé et complètement déconnecté des réalités ; aucune nuance ne l’extrait d’une névrose que ne partage jamais Jesse, modèle d’humour et de sensibilité qu’incarne un Ethan Hawke tout aussi magnifique, qui trouve dans l’âge un apaisement, une force tranquille en dépit des préoccupations qui l’animent.

    Trois séquences justifient néanmoins le visionnage de ce long métrage, trois conversations qui se distinguent des autres par leur justesse : la discussion inaugurale dans la voiture entre les parents, l’anecdote bouleversante de la grand-mère qui prenait l’habitude de se représenter de la façon la plus fidèle qui soit les traits du visage de son mari parti avant que le soleil ne se lève et, par la même occasion, fasse disparaître l’esquisse intérieure, les retrouvailles ultimes au bord de la mer. Trois très beaux moments qui jalonnent un film mineur et parfois pénible qui a cependant l’audace de s’attaquer à la cécité d’une mère qui, terrifiée par les rôles qu’elle doit jouer, se débat entre la démystification d’un « monde pourri » et la nostalgie d’un paradis perdu, comprenons d’une insouciance et d’une simplicité qui caractérisaient l’amour naissant. D’où la visite d’une chapelle byzantine sur les murs de laquelle sont représentés des aveugles, ou plutôt des personnages aveuglés par le conflit entre cultures – comme nos deux parents.

    « La Grèce, terre de mythes et de tragédies », entend-on à tout bout de champ. Dommage que Linklater manque à ce point de subtilité dans la reconversion de Céline en héroïne tragique.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    297 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    Troisième et dernier volet de cette trilogie romantique, "Before Midnight" me semble un cran en-dessous des deux autres films. C'est l'heure des remises en question pour les deux personnages qui ont fait deux filles, et qui doivent composer avec le fils de l'un. Les dialogues sont toujours aussi bons, et les situation réalistes au possible. Mais la série semble être rentrée dans le rang. La trilogie est néanmoins close de fort belle manière, et on ne peut s'attendre à une suite, qui me semblerait malvenue.
    Oriwa
    Oriwa

    64 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Encore beaucoup de longs dialogues pour ce troisième film des Before. Toujours dans le naturel et le vrai, ce couple nous transporte une fois de plus. J'ai tout de même préféré les deux autres films qui étaient moins rébarbatifs et plus poétiques. S'il y a encore une suite je serai au rendez-vous.
    Piwi47
    Piwi47

    44 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2013
    Après nous avoir enivré d'amour au lever puis au coucher du soleil dans les balades « Before Sunrise » / « Before Sunset », le couple Jesse / Céline revient sur grand écran pour nous emporter (une bonne fois pour toutes?) en Grèce dans la comédie dramatique intimiste « Before Midnight », véritable coup de cœur cinématographique du mois de juin. Comme à l'accoutumée, Richard Linklater figure aux postes de scénariste et de réalisateur, tandis que le tandem Ethan Hawke et Julie Delpy sont présents face caméra, et à la plume du long métrage.

    Synopsis Allociné : Une île grecque, un villa magnifique, en plein mois d'août. Céline, son mari Jesse et leurs deux filles passent leurs vacances chez des amis. On se promène, on partage des repas arrosés, on refait le monde. La veille du retour à Paris, surprise : les amis offrent au couple une nuit dans un hôtel de charme, sans les enfants. Les conditions sont idylliques mais les vieilles rancœurs remontent à la surface et la soirée en amoureux tournent vite au règlement de comptes. Céline et Jesse seront-ils encore ensemble le matin de leur départ ?

    S'il existe un metteur en scène d'expérimentations, c'est bien Richard Linklater. Réalisateur indie par excellence, le bonhomme – peu connu du grand public français – s'est notamment déjà frotté – avec mérite et succès critique – au cinéma sans date de péremption (« Boyhood », en tournage depuis 2002), au septième art rotoscopique (« A Scanner Darkly », adapté d'une nouvelle de Philip K. Dick), à la teenage comédie musicale déjantée (« Rock Academy »), au docu-fiction sous forme de pamphlet agroalimentaire (« Fastfood Nation »), ainsi qu'aux méandres de la parole et du temps avec la série des « Before » (« Sunrise » en 1995, « Sunset » en 2004 et « Midnight » aujourd'hui).

    La saga des « Before », c'est surtout l'ambition de suivre la vie d'un couple à travers les âges (3 opus sur 18 ans), de l'épanouissement des débuts aux tracas du quotidien du mariage, jusqu'à l'épuisement des ressources et la souffrance de la fin.

    Céline, l'artiste frenchy, Jesse, l'écrivain américain, leurs enfants (les deux jumelles + le fils aîné, né d'un précédent lit de Jesse), une île Grecque (berceau de la tragédie, choix forcément pas anodin), le bonheur parfait en apparence. Jesse & Céline s'aiment mais se déchirent, se déchirent mais s'aiment.
    Mais, comme le dit si bien Gaspard Noé, « le Temps détruit tout ».

    « Before Midnight » rompt donc la tradition des deux précédents volets trempés d'un charme juvénile pour se confronter cette fois à la dure réalité adulte. Exit la rencontre au détour d'un voyage en train, les illusions, les rêves, les fantasmes, la passion jusqu'au petit matin, place aux conversations épanouies et aux discussions hystériques, sur tout et rien. Le triumvirat Linklater / Delpy / Hawke portent aujourd'hui un regard sincère, humble et terriblement humain sur les relations sentimentales poussées dans leurs extrêmes, dépeintes comme pouvant être aussi tendres que fracassantes. En moteur de l'éclatement, la « temporalité », fondement de la toxicité de ce couple passionnel, que l'on perçoit au bord du précipice.

    On ne peut évidemment s'empêcher de saluer le chef d'œuvre de Mike Nichols « Closer, entre adultes consentants » comme source d'inspiration probable, ainsi que le respect profond de Linklater envers ses aînés – Ingmar Bergman et la Nouvelle Vague (enfin surtout Éric Rohmer).

    Au programme, une mise en scène certes minimaliste, mais offrant au passage une dégustation divine de plans – séquences bien fagotés, des acteurs au diapason de leur art, filmés de la même manière que dix ou vingt ans plus tôt, un rythme infernal qui pousse l'empathie jusqu'à son paroxysme et enfin, un romantisme intact (la vraie – fausse lettre imaginée par Jesse que sa femme lui aurait envoyée du futur à l'âge de 80 ans).

    Bilan : À l'heure où la franchise « Before » aurait pu commencer à sentir la naphtaline, Richard Linklater, Ethan Hawke et Julie Delpy signent ensemble l'une des plus belles comédies dramatiques de l'année. Les relations de couple, le mariage, les unions du long terme, l'érosion des sentiments, l'effondrement conjugal, tout ça et bien plus dans « Before Midnight ».
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