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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 juin 2013
Magnifique! j'ai adoré ce film autant que les 2 premiers Delpy et Hawke sont tellement naturel qu'on ne peut que croire à leur histoire et les dialogues sont très bien écrit, un film à revoir encore et encore!
Le premier quart d'heure (dans l'aéroport) est agréable. Ensuite c'est un verbiage intellectuel sur fond de 5 à 6 décors quasiment en plan fixe. Celui dans la toyota 4x4 c'est un plan "figé".Une sorte de Woody Allen sans son talentspoiler: .Le dialogue sonne faux surtout lors de la "scène de ménage" dans la chambre d’hôtel. Pour une fois, si vous allez le voir (il y a quand même Julie Delpy !) évitez la version VO si vous ne maîtrisez pas l'anglais; il y a tellement de texte que vous gardez le regard rivé sur les sous titres. Maintenant que les 24 heures d'une journée y sont passées, j’espère un film ou Julie Delpy écrira seule le dialogue et assurera, seule, la réalisation
Après l'aurore et le crépuscule, c'est avec plaisir qu'on retrouve notre petit couple attachant formé par les très alchimiques Julie Delpy et Ethan Hawke. Bon là on n'est plus dans la fraîcheur de la première rencontre, ni dans le bonheur des retrouvailles, là en fait on a affaire à un couple avec enfants avec plusieurs années de vol, donc bonjour les frustrations, les mésententes et autres choses charmantes inévitables dans une union longue durée. Pendant un peu plus de 100 minutes, on va avoir, comme dans les deux premiers films, droit à quelques beaux moments de vérité grâce aux deux comédiens et à une réalisation qui laisse entièrement s'épanouir leur talent dans des séquences de longue durée. La thématique des discussions tourne bien évidemment autour du couple longue durée. Même si cette fois ça tourne parfois un peu trop en rond, contrairement à "Before Sunrise" et "Before Sunset" ce qui en fait le film le plus faible de la trilogie, on a tellement l'impression d'avoir affaire à de vieilles connaissances qu'on pardonne ces petits défauts.
J'ai pas vu les 2 premiers , ce qui explique peut etre mon avis. Y'a vraiment rien la - dedans , du blablabla et c'est tout . Cela ne remet pas en cause mon admiration pour Julie Delpy que j'aimerais retrouver dans un autre registre genre Skylab , la contesse ou les 2 days.
Ce n'est ni filmé, ni écrit, ni joué. Ce film prend les spectateurs pour des c. et apparemment ça fonctionne. J. Delpy est pathétique et pitoyable. Comment lui confie-t-on des rôles??? Je m'abstiendrai de donner la réponse!
Troisième volet de la trilogie, "Before Midnight" nous fait toujours suivre Jesse et Céline, désormais en couple, parents, et quarantenaires. Alors qu'ils passent leur dernière journée de vacances en Grèce, les fissures du couple vont se faire sentir. Plus question de gérer une journée de retrouvailles, c'est désormais de leur vie dont il s'agit ! Richard Linklater utilise des ingrédients similaires aux deux films précédents : des acteurs interprétant avec naturel et fraicheur leur personnage, des plans séquences étendus, et des dialogues travaillés mais réalistes évoquant des problématiques de couple universelles (inégalités homme/femme, divorce pesant à gérer, succès professionnel d'un conjoint...). En revanche, le film n'est pas aussi fluide que ces prédécesseurs, qu'il s'agisse de sa construction un peu artificielle, ou de l'absence d'enjeu (ici, plus de deadline avant un train ou un avion). Néanmoins, les fans "Before" y trouveront leur compte sans problème. Vers un quatrième film en 2022 ?
C'est un genre de cinéma assez particulier. Constitué exclusivement de dialogues filmés, écrits par Julie Delpy et Ethan Hawke eux-mêmes, en longs plans-séquences. Moi qui n'ai aucune mémoire, je me demande comment ils font pour apprendre par cœur des tartines de texte pareilles. Comme pour Before Sunrise et Before Sunset, on suit ce fameux couple Céline et Jesse à un âge-clé de leur vie. Les problèmes ne sont plus les mêmes. D'autres sont apparus. La passion des premiers instants s'est envolée. Donc, ce Before Midnight parle beaucoup du temps qui passe. De la famille. De la routine qui s'est installée et qui pèse de plus en plus à Céline. De la nécessité de se réinventer. Ils y arrivent plutôt bien. Comment ils arrivent à avoir encore autant de choses à se dire après vingt-cinq ans ? La source est intarissable. Amour, sexe, ex, travail, déménagement, enfants voire même la mort, la littérature. Les sujets sont nombreux, variés. On passe de l'un à l'autre comme on lit un magazine. Il n'y a pas réellement de transition. C'est la conversation qui est fluide. Chaque fois que l'un ou l'autre relance, c'est à chaque fois d'autres thèmes qui surgissent. La question que j'aimerais leur poser et à Richard Linklater, c'est si leur couple est solide. Ils ont l'air de s'aimer profondément mais ils ont également des désaccords assez profonds. Et il suffit d'un rien pour que le train déraille. Une parole mal comprise. Et c'est l'engrenage. Pour revenir en arrière, vu leur susceptibilité, il faut ramer. Pour avoir la réponse, il faudra peut-être prendre rendez-vous avec eux dans dix ou vingt ans.
En six plans séquences et beaucoup idées, Before Midnight célèbre à nouveau l'humain et les mots.
Before Midnight en fait un peu trop : l'île grecque paradisiaque, le gamin craquant, les amis sympas, le couple principal gauchiste élite mondialisée et les dialogues surécrits brillants. Difficile de ne pas envier la complicité de Céline et Jesse, impossible de ne pas jalouser la qualité des échanges entre les personnages.
Ce troisième opus quoique sous un soleil brulant nous propose une réalité sombre du couple et de sa déliquescence : la magie de la rencontre s'est évanouie, le couple s'organise désormais autour de la logistique nécessaire à sa propre survie et celles des enfants. Les compromis réalisés ont créé de l'amertume, le futur du couple se joue sur quelques décisions structurantes.
Une fois encore les deux heures passent vite et le dénouement est intense.
"Before Midnight" montre par un dialogue presque continue les difficultés que rencontre un couple (Julie Delpy- Ethan Hawke) d'une famille recomposée. Accrochez-vous, les dialogues sont permanents, vous n'aurez pas un moment de répit, j'ai trouvé cela assez fatiguant. Cependant, le thème abordé est très moderne et particulièrement intéressant, beaucoup de familles modernes sont confrontés au divorce et aux difficultés inhérentes au morcellement de cette famille. Julie Delpy est très bonne actrice, ce rôle lui convient parfaitement. Par contre, les disputes continuelles de ce couple pèsent à la longue, trop de dialogues tuent le dialogue.
Excellente Julie Delpy comme toujours .. Actrice, scénariste.....Ma woody allen franco américaine me ravit à chaque fois ....Bavard certes mais bavardage intelligent A voir .....
"Before Midnight" poursuit ce qui est désormais une trilogie avec "Before Sunrise" et "Before Sunset". L'action se déroule toujours sur une seule journée décisive. Les personnages de Jesse et Céline ont évolués,vers plus d'amertume. Après la charmante rencontre nocturne à Vienne et la journée trépidante passée à Paris,les voilà en vacances en Grèce. Désormais parents de deux jumelles,ils doivent concilier leurs aspirations contraires,l'envie de Jesse d'être plus proche de son fils à Chicago et les sautes d'humeur permanentes de Céline. Si Julie Delpy est toujours aussi attachante,elle frôle avec l'exagération des traits. Ethan Hawke est plus subtil,à l'image de son alter-ego,ironique et romantique. Leur couple de cinéma continue à se mouvoir devant la caméra d'un Richard Linklater qui n'a pas grand chose à faire(6 plans-séquences et c'est tout). La plume est toujours aussi précise et acérée,mais les dialogues sont tant écrits qu'ils sonnent artificiels. Surtout,le charme initial de ces tranches de vie amoureuse s'est évaporé dans un trop plein de misanthropie,qui ne donne ni envie de se mettre en couple,ni d'arriver à la quarantaine...
Pas de doute, j'aime toujours autant le duo d'acteurs, encore 10 ans ont passé. Et le film ne nous fait assister qu'à un brève moment de vie avec quelques histoires du passé et une dispute. Hâte de voir la suite ! Une histoire et des dialogues à nouveau maîtrisé, c'est impressionnant de voir que les personnages sont toujours bel et bien là, avec plus d'assurance et de vécu, de la rancœur et des difficultés liées à la vie qui passe. Toujours aussi bien !
On avait quitté Jesse et Celine il y a déjà neuf ans, sans savoir s'ils s'étaient finalement mis ensemble ou non. Before Midnight nous apporte la réponse. Oui, les deux amoureux sont finalement ensemble, mais leurs idylles rencontrent appartiennent définitivement au passé. Richard Linklater, comme dans beaucoup de ses films, s'intéresse avec ce couple à la notion de temps. Ce couple qui semblait fait pour être ensemble, heureux... à l'épreuve du temps. Bonne nouvelle, Richard Linklater ne dresse ni un portrait horrible (ils ne sont pas séparés, ils ne se détestent pas...) ni angélique de leur relation. Il essaie au contraire d'y mettre un regard réaliste sur ce que pourrait être ce couple, neuf ans après qu'ils se soient mis ensemble, avec un fils d'un premier mariage pour lui, une ancienne femme pénible, et des jumelles pour les deux enfants. Le film reprend le même principe que les deux précédents, il sera juste constitué de dialogues (mais cette fois-ci plus simplement entre les deux protagonistes). Le début intrigue, notamment lorsqu'Ethan Hawke discute de façon plus ou moins pompeuse de son boulot d'écrivain avec d'autres protagonistes (mais au final on notera l'intérêt de cette scène plus tard dans le film), mais plus le film se resserre sur Jesse et Celine, plus il gagne en ampleur. De toute façon, on sait directement qu'entre les deux, ça va péter. Il faut dire que Julie Delpy le cherche à peu près très vite, elle est insupportable, à tel point qu'on se demande où est passée la Celine de Sunrise et Sunset. Elle n'est plus là, elle s'est transformée en sorte de mégère insupportable, hurlant et se sentant menacée dans son intégrité de femme dès que son partenaire dit quelque chose. Difficile de savoir comment vont évoluer la personne avec qui on décide de passer le reste de sa vie. A travers ses (six il me semble) plan-séquence Before Midnight parvient de façon juste à décrire ce couple sans fioriture, sans nostalgie ostentatoire, sans misérabilisme. Bref, à décrire un couple en crise.
Le dispositif minimal peut surprendre ou agacer : quatre longs plans-séquences (un trajet en voiture, un repas, une déambulation dans un site historique, une chambre d'hôtel) et quelques courtes scènes de transition. Pourtant, il permet de se consacrer entièrement aux dialogues et aux échanges nourris entre Céline et Jesse. C'est donc une sorte de dissection de la relation complexe et mouvante d'un couple (en vacances en Grèce). Lui est préoccupé par le départ de son fils pour Chicago qui y rejoint une mère alcoolique et intransigeante et elle n'est pas prête à tout abandonner de sa vie en France (sa carrière notamment) pour partir aux États-Unis. Coécrits par la comédienne Julie Delpy, les dialogues révèlent la justesse d'un regard qui sait aussi être moqueur et embrasser les différents points de vue.
On retrouve ici la verve de Two Days in Paris et le rapport à la tribu (famille, amis) que la comédienne avait exploité dans Le Skylab. L'ironie mordante, la logorrhée où cohabitent un langage très crû et de nombreuses références culturelles, principalement littéraires, et le discours plus généralement analytique et égocentrique font bien sûr penser au monde de Woody Allen. Le film est nettement plus grave et moins léger qu'attendu. Il montre comment une relation peut basculer d'un moment à l'autre, comment les trajectoires en apparence parallèles peuvent soudain diverger et, du coup, laisser apparaitre un abime d'incompréhension qui peut conduire ai désastre. L'émotion affleure au cours d'un repas où une veuve parle du souvenir et de l'effacement inexorable et révoltant qui l'accompagne. Le duo formé par Julie Delpy et Ethan Hawke (qui a mis aussi la main à la pâte pour l'écriture) fonctionne très bien et l'actrice française demeure à ce jour celle qui parle le mieux l'américain. Beaucoup de charme, mais aussi de la profondeur et de la lucidité qui ne manqueront pas de rejaillir dans le cœur de chaque spectateur.
Troisième volet de la saga Before. Nous sommes dans la continuité des deux premiers films. Avec une histoire qui a évolué évidemment. En effe,t nous retrouvons les deux acteurs principaux qui sont donc mariés et ont deux enfants. Leur histoire fut long à se mettre en route à travers les autres films mais nous continuons donc à observer cette relation amoureuse à travers les dialogues, des décors sublimes et leurs discussions sur la vie, le couple, les enfants et le travail. Si l'effet de surprise n'est plus, surtout par rapport au premier volet, dans l'ensemble cela reste tout à fait cohérent et de qualité.