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ffred
1 712 abonnés
4 019 critiques
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4,0
Publiée le 28 juin 2013
...Alors que Before sunrise (1995) aurait très bien ne pas avoir de suite, Before sunset (2004) nous laissait sur notre faim et n'avait pas vraiment de fin. On restait dans l'expectative sur les suites de la relation des deux amoureux. Les voilà donc vivant ensembles, parents des jumelles, faisant le bilan de leur relation à un tournant cruciale de celle-ci. Ils ont vieilli, muri, sont plus sérieux, plus posés, moins exaltés, et comme le dit Céline beaucoup moins spontanés. La vie leur a donné des responsabilités. Ce troisième film m'a beaucoup plus...
Evidemment, le plaisir de retrouver Jesse et Céline est accru quand on a suivi leur aventure amoureuse depuis le début, en voyant Before sunrise il y a 18 ans et Before sunset il y a 9 ans.
Sinon, j'imagine que le film paraîtra peut-être un peu plat et ordinaire, car après tout il ne s'agit là que de montrer des situations dans lesquelles chacun pourra se reconnaître : petites piques, vieilles rancoeurs, non-dits, raccomodages. Bref, tout un arsenal de comédie romantique low-fi.
Pour les connaisseurs de la "série", ce troisième opus se distingue par.... la suite ici :
c'est un film brillant, très écrit, avec de long plans fixes.C'est le constat d'un couple qui s'aime et qui se déchire un peu...Les 2 acteurs excellent dans des échanges à la fois pleins d'humour et de cruauté : elle trés cérébrale et parfois amère, lui artiste touchant et parfois faible. Une réussite à ne pas rater !
Ce film est bien, intéressant. On se reconnaît plus ou moins forcément dans cette relation de couple, l'environnement géographique est beau, mais tout de même trop de bavardages dans des scènes relativement statiques.
Après les films Before sunset et before sunrise, de Richard Linklater , cette fois on a before Midnight en Péloponèse, une région en Grèce. Il s'agit d'un psychodrame qui nous fait penser aux films américains des années 70 qui consiste à faire une analyse psychologique fine des personnages. Un couple en Grèce se trouve face à un passé qui menace leur union. En effet, quand on reconstruit sa vie, on ne doit jamais oublier son passé. Dans ce situtation on a deux parties opposées: L' homme qui a du sang froid et ses arguments s'appuient sur la logique et la femme qui est impulsive, intuitive et ses arguments s'appuient sur ses sentiments. Bien que l' homme apparaisse plus fort, il se trouve dans une situtation difficile, car sa bien aimmée met en évidence l' amour thème principal de ce film ce qui diminue considérablement la force de son interlocuteur. On se demande s'il ya quelque chose qui peut sauver leur union liaison en s'appuyant sur la suppression du passé.y compris sa vraie famille. Si ce film était européen on aurait de forte chances de se trouver dans une situtation catastrophique et on devrait mettre en évidence la destruction du passé.Ici tout a sa solution et tout trouve sa juste place. Par ailleurs, le metteur en scène n' avait pas l'intention d' exprimer le fatalisme et le défaitisme tels qu'on trouve dans certains films. Cependant cela est le produit d'un dialogue difficile, fondé sur un vocabulaire riche . Son discours est dense et se compare à celui d'une belle pièce de théâtre. Malgré cette omniprésence du discours, il y a de beaux paysages et nous devons retenir la belle chanson grecque de Haris Alexiou intitulée "Gia ena tango" (Pour un tango). Cette chanson peut être considérée comme un résumé de cette oeuvre.
Incroyablement juste, des échanges plein de réalisme et d'humour, une réflexion sur le monde, la société, l'amour et les difficultés du couple. Un excellent moment qui permet de poser son regard sur ce qu'est la vie, ce qu'elle a de difficile mais aussi toute la beauté qu'elle contient et que l'on a parfois tendance à ne plus voir ... Et ce film nous la remet sous le nez, un grand merci !
Mon dieu quel ennui... Télérama aime bien, j'aurais dû me méfier. comme le dit si justement 'Le Monde', à quoi bon assister à un film sur ce que la vie nous procure quotidiennement...' J'en conclu que ce film doit plaire aux 'no life' en mal de vie de couple et des chamailleries associées. Julie Delpy, César de l'actrice la plus insupportable... seule consolation, la présence d'Ariane Labed (une place sur la terre), dont la beauté perce littéralement l'écran.
c'est tellement bavard que quelquefois on décroche, mais c'est tellement écrit qu'on ne peut qu'admirer la maîtrise du sujet. le problème c'est que l'on peut décrocher à un moment très important, ce qui m'est arrivé et que je ne sais pas pour quelle raison ils se rabibochent à la fin. la dispute est un peu trop longue à arriver, la dispute est un peu trop brutale, la réconciliation trop courte...il y a beaucoup de trop dans ce film, mais c'est intelligent, même si un peu fatigant à force de ne jamais laisser place à un moment de silence.
Pratiquement un film en duo, entre Julie Delpy et Ethan Hawke, très "bavard" sans que cela soit péjoratif.... Sur fond de Grèce (merci les extérieurs), un couple fait le point sur sa relation... Tour à tour, la tendresse, l'humour, la déception, la colère, sont le nœud du dialogue...... Le jeu d'acteurs est impeccable, et les dialogues interpellent sans forcément passionner.... Le principe théâtral du scénario , et la relation intime, nous dévoilent un couple, somme toute banal, et qui ne s'inscrira pas comme une histoire bouleversante..... Cela reste intéressant néanmoins, pour ceux qui aiment la tchatche et l'argumentation complice entre un homme et une femme....Pas mal.....
Avec Before Midnight, Richard Linklater approfondie et clôt son étude de la vie de couple. De son œuvre se dégage finalement non pas forcément l’idée romantique des âmes sœurs, mais plutôt une sorte de fatalité amoureuse. Céline (Julie Delpy) et Jesse (Ethan Hawke) sont destinés à vivre une histoire malgré la rencontre furtive de Before Sunrise (1995), la vie les rattrape et les unit dans Before Sunset (2004). Before Midnight, en dernier volet de la trilogie sentimentale de Linklater, se focalise alors sur ce basculement qui fait que l’amour devient famille, et qu’aimer rime avec routinier. « C’est le début de la rupture » clame d’ailleurs Julie Delpy lors d’un long plan séquence au début du film donnant le ton au règlement de comptes et aux vieilles rancœurs emmagasinées durant les 9 ans qui ont fait de ce couple un ménage avec enfants. Cependant en gardant sa logique de « fin ouverte », le réalisateur américain ne clôt pas une histoire et laisse au spectateur le choix romantique et idéalisé du maintien du couple ou plutôt une logique de mettre la poussière sous le tapis qui fera exploser leur histoire plus tardivement.
Before Midnight n’est finalement pas une comédie romantique, mais plutôt un questionnement sur les relations hommes/femmes. Richard Linklater donne alors à chacun le rôle que la société souhaite lui donner : Céline s’occupe des enfants face à un Jesse, écrivain, absent et ne réussissant pas à occuper une place de père au sein de sa « deuxième » famille obsédé par les séquelles d’un premier mariage. Plus de romantisme et plus de séduction face à un être acquis : « je voulais que tu dises un truc romantique, et tu as tout foiré » définit bien cette perte de l’attention et de la recherche du mot qui plaît. La vie de famille n’est pas idyllique mais parvient seulement à occuper l’esprit empêchant alors de poser un regard critique sur un couple qui se perd et qui s’éloigne. Le temps à deux ne sera qu’un moyen de régler des comptes loin des enfants unificateurs.
Si Richard Linklater place son dernier chapitre en Grèce, ce n’est pas par pure envie de dépaysement. En effet, l’idée d’un amour éternel et des âmes sœurs se range au côté des mythes et des légendes qui parcourent le pays. La perte des croyances entraîne également une autre vision du couple. La grand-mère de Jesse et son couple de 74 ans paraît aberrant et presque impossible de nos jours. Dans une société prenant l’individualisme et la liberté, le divorce est complètement dédramatisé. Comment croire en la pérennité et la stabilité de l’amour lorsqu’un mariage sur deux finit par un divorce. L’amour, c’est finalement ce qui se rattache au passé : la rencontre, les premiers temps. C’est d’ailleurs la doyenne de la table qui décrira le mieux l’amour avec un grand A signifiant qu’il disparaît et qu’il n’est plus en adéquation avec notre société. En opposition se dresse l’amour naissant d’Anna (Ariane Labed) et d’Achilleas (Yannis Papadopoulos) : amour virtuel. La tablée se penche alors sur le devenir des relations humaines enclin à devenir de plus en plus virtuelles. L’amour véritable et passionnel serait-il mort ?
Si Before Midnight jouit d’une alchimie Delpy/Hawke et d’une fluidité de dialogues ciselés, il finit par s’enliser suite à son immobilisme : Linklater abuse du plan-séquence qu’il ponctue parfois par une alternance bien trop sage de champs/contre-champs. Sans prise de risque formelle, Before Midnight tend à devenir un peu bavard et à tomber parfois dans la gratuité d’un discours pseudo-sexuel qui finit par faire croire que le teenager américain n’est finalement que Richard Linklater. Un peu trop théâtral, Richard Linklater ne parvient pas à cerner la vérité de l’instant ou à faire basculer son récit dans une réelle pensée sur le couple : tout paraît comme millimétré, engoncé dans un mise en scène molle.
Souhaitant sans doute réaliser son Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1974) à lui, Richard Linklater se perd un peu dans les problèmes qui font parfois défaut au cinéma de Woody Allen. Choisissant une fausse légèreté, Before Midnight est comme une brise : douce, mais qui passe sans qu’on y fasse véritablement attention.
Très déçu par ce troisième volet... J'ai attendu jusqu'au 15 dernières minutes que le film commence... ça n'est jamais arrivé... spoiler: Céline est ici une frustrée hystérique tout ce qu'il y a plus freudien.. So Cliché...
Le réalisateur pense nous révéler la dure réalité de la vie ? Nous faire comprendre que ses 2 premiers films c'est du pipi de chat, et s'aligner sur la réalité de la vie qui veut qu'on ne s'aime plus à 20 ans comme a 40 ans oO quelle découverte.. Bref, sans intérêt a mes yeux si ce n'est de ruiner les 2 premiers films que j'ai beaucoup apprécié.. C'est tout simplement insupportable et inintéressant ...
Je recommande ce film à tous ceux qui ont envie de se marier. Il renvoie chacun à son histoire personnelle avec maturité, sur le thème du temps qui passe, de ce qu'il y a de meilleur et de pire dans une relation. L'histoire de la vie, celle que ni vos parents, ni vos "amis" ne vont nous expliquer. Celle à laquelle il faut s'attendre, celle qu'il vaut mieux connaitre avant d'y laisser des plumes. Mais cela finit bien ! Un film intelligent que peut-être tout le monde ne comprendra pas. A ceux qui n'ont pas encore vu le 1er film de la trilogie, empruntez vite le DVD. Il est génial !
Le film est très bavard, ce qui en soit n'est pas un défaut, mais Julie Delpy se révèle assez rapidement "prise de tête". Et si au fil du film, beaucoup de dialogues, sur le couple, sur l'avancement de la vie, sonnent justes, la volonté de Céline de chercher constamment des noises à son compagnon finissent par lasser, et on déconnecte plus ou moins durant l'interminable scène de ménage de la chambre d'hôtel, déjà qu'on aimerait les éviter "dans la vraie vie". Ceci étant dit, les acteurs jouent bien, ils sont complices, et le film voit juste sur les enjeux du couple contemporain (très émouvant scène à l'aéroport, par exemple)