C'est une page qui se tourne puisque l'on ne traque plus le pilleur de banque, ou les contrebandiers d'alcool illicite, mais ceux qui exerce le trafic de drogue, on est au prémices d'une nouvelle ère, où le crime va devenir international et où la police aura à se réinventer.
Tout est déjà là, les réseaux, les pays transitoires, les passeurs, l'organisation du crime à échelle XXL.
Pour lutter contre ce nouveau fléau, une nouvelle police et Interpol, même si les méthodes restent ici assez traditionnelles, filatures, interrogatoires, pression et indics, on salue tout de même le rythme toujours constant, appuyer par une bande son assez percutante, trop parfois, car le juste dosage est encore approximatif.
On retrouve donc des codes du film noir traditionnel avec le flic incorruptible et dont les raisons multiples, font de son enquête une croisade personnelle et on bascule dans une course poursuite à travers plusieurs pays, mais on est pas là pour faire du tourisme, le rythme se veut soutenu, et même si la fin aurait pu être plus travaillé, car oui, le caïd, calculateur et au sang froid, se retrouve bien vite aculé et perdant ses moyens, mais bon, il ne faut pas retirer ce qui construit ce film.