On est entre le film et l'épisode de série TV, mais l'ensemble est assez plaisant. Beaucoup de rebondissements, des acteurs sympa, des effets spéciaux corrects, un scénario qui passe bien.... Le film s'inclue dans l'univers cloverfield tout en étant visible indépendamment. On n'est pas à la hauteur du premier, on n'est pas dans la même intensité que le deuxième, mais on passe quand même un bon moment. Cependant, le film aurait gagné à être davantage scientifique, il aurait pu cibler un public geek.
Je trouve l’univers introduit par Matt Reeves en 2008 mais j’avoue que “The Cloverfield Paradox” est pour l’instant celui qui m’a le moins saisi. Malheureusement, je le trouve franchement pas terrible ; un scénario intéressant mais trop simple face à une réalisation vraiment ambitieuse.
Concrètement, je n’ai pas été intéressé par l’histoire ; je la trouve simpliste au possible, le scénario est trop prévisible et on ressent trop les inspirations de l'univers du premier “Alien”. D’autant plus qu’il y a une partie du récit que je trouve foncièrement inutile ; en l'occurrence, tout l’arc qui se déroule sur Terre. Concernant les personnages, ils sont terriblement stéréotypés et ne sont à aucun moment attachants. En fin de compte, je trouve que la narration n’est pas très efficace et trop anticipable.
A contrario, je trouve que la mise en scène a de grandes qualités ; pour commencer, il faut souligner la photographie très bien travaillée, accompagnée d’effets spéciaux la plupart réussis (excepté pour le dernier plan). Effectivement, il y a pas mal de plans qui sont relativement marquants. Pour le coup, on sent plutôt bien l’oppression des protagonistes au long du film même si les plans d’ensemble dans l’espace gâchent un peu l’effet. Sinon, par rapport à la musique, je la trouve bien trop absente mais vraiment sympathique. En clair, j’estime que la mise en scène est réussie et ardente malgré des légers hics.
Malgré une réalisation très chouette, je ne conseille pas ce film car il ne relève pas le niveau face à un scénario assez bancale sur les bords. Mais, Julius Onah a l’air d’être un réalisateur avec le sens de la belle image ambitieuse.
Dans la lignée de ses prédécesseurs, The Cloverfield Paradox jouit d'une communication virale efficace. Lors de la grande messe télévisuelle américaine, le trailer de Cloverfield 3 annonçait un visionnage immédiat sans passer par la case (promotion intense sur plusieurs mois et sortie en salle de cinéma). Revenons au film. Après un premier épisode sympathique mais vieillissant et un second opus littéralement dingue, The Cloverfield Paradox tente d'apporter des réponses aux nombreuses questions en projetant sa nouvelle intrigue dans l'espace. Forcément, après quelques minutes de visionnage, la comparaison avec Aliens est instantanée. Cet épisode marque une nouvelle direction de la franchise dans ce qui se rapproche le plus d'un épisode de la Twillight Zone (ou 4ème dimension). Or, tout le charme des opus précédents se sont évaporés. Je ne comprends pas cette fascination a répondre aux mystères alors que c'est le socle même de Cloverfield. Résultat, le film s'enfonce dans une indigestion de propos incohérents sur le voyage dans le temps et les paradoxes. Foncièrement une bonne idée mais dont la qualité de l'écriture rend le tout rapidement incohérent. A titre personnel, je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans le récit pour 3 raisons : un découpage archaïque qui me rappel Seuls sur Mars (point de vue terrestre et point de vue spatial) ne jouant absolument pas sur les peurs et la claustrophobie, des personnages dont l'écriture, la personnalité flirte avec le néant et l'exaspération. Enfin, je ne retrouve absolument pas le charme de Cloverfield. On essaye de répondre à des problématiques dont le spectateur se moque royalement. L'intelligence du discours et des personnages ont complètement disparus, la réalisation est paresseuse. Et surtout, où est la patte J.J Abrahams ? Néanmoins, Cloverfield 3 s'avère être un film de SF convaincant notamment sur les moments de tensions ou le design du vaisseau-spatial.Je croise les doigts pour que le 4ème épisode intitulé Overlord rehausse le niveau. Mais il faut le reconnaître, mon exigence est revu drastiquement à la baisse. Quel dommage !
Enfin des explications sur les phénomènes de Cloverfield et 10 Cloverfield Lane ! Et quelle belle surprise de suivre la talentueuse Gugu Mbatha-Raw (la Kelly du San Junipero de la saison 3 de la série Black Mirror) dans cette aventure fantastique ! Ce Cloverfield virevolte entre Event Horizon, Gravity, Alien, L'Expérience Interdite et surtout ce film de SF du début des années 80 : Philadelphia Experiment. Sans doute pas une pépite comme peut l'être Moon (autre film spatial) mais bien plus intrigant que Life Origine Inconnue (encore un film spatial). Le point fort de ce Cloverfield est incontestablement la richesse de son généreux casting : Daniel Bruhl, Elizabeth Debicki, Zhang Ziyi, David Oyelowo et bien d'autres. Avec la multitude de sous-intrigues qu'ouvrent ce film, on peut aussi s'attendre à voir débarquer sur nos écrans d'autres histoires fantastiques et étranges estampillées Cloverfield, à la manière de Twilight Zone.
Après un premier film qui avait le mérité de briser certains codes du cinéma américain, voilà qu'avec ce The Cloverfield Paradox on y replonge les deux pieds en avant.
Une mise en scène plate et des personnages assez ternes malgré une envie de les rendre attachant (c'est manqué donc) et une absence de BO font de ce film une grosse déception. Il ne raconte pas grand chose d'utile, ne répond à aucune question tout en se permettant d'en donner d'autres et surtout, un scénario TO-TA-LE-MENT prévisible.
En bref je suis content de ne pas eu avoir à payer pour allez voir ce film, les avantages de Netflix on dira.
C'est quoi le projet de ce film ? On dirait qu'il est fait à l'arrache... Il tente un temps soit peu d'être original avec son histoire de voyage interdimensionelle et de vaisseau à la limite vivant, mais au fait c'est un repompage de "Event Horizon" et comme si ça suffisait pas, le scénario cafouille de temps en temps. Mais à part ça, spoiler: l'histoire de Hamilton et de Michael qui n'ont plus d'enfants et le fait que Michael s'occupe d'une petite fille rescapée et le message que Hamilton envoie un message à sa version interdimensionelle sont intéressants.
Les personnages secondaires ne sont pas assez développés, on éprouve aucune ampathie pour eux. Le film tente aussi de mettre un certain suspens en nous offrant de moments effrayants mais ils sont cousus de fils blancs ; on devine facilement qui va mourir et survivre, et ce film est lent comme pas possible. Hormis cela, j'apprécie l'idée que des confusions interdimensionels se produisent comme un mixage entre 2 versions de personnages. spoiler: Mais pourquoi avoir fait apparaître le monstre de "Cloverfield" à la fin du film ? Si c'est comme ça, ils auraient pu en faire une suite des deux premiers. J'apprécie les effets spéciaux, ils sont de bonnes qualités et restent bien faits. Mais les plans sont mal cadrés et le plus souvent penchés comme dans "Batman & Robin", autant s'inspirer des meilleurs ... Pour la musique, je ne m'en souviens pas car elle est pas folle-folle.
Eh ben "The Cloverfield Paradox" est un film inutile etn'apporte vraiment rien à la saga "Cloverfield". On dirait que le film trainait dans un tirroir et heureusement que ce soit sorti sur Netflix et pas au cinéma.
La première partie se laisse regarder, à condition de mettre le cerveau sur "off", s'ouvrir l'esprit en faisant fi des incohérences crasses, du mépris absurde des lois de la physique ou encore des "théories de 12" sur le boson de Higgs élucubrée par nos héros. Vous l'aurez compris, le concept même est complètement à l'ouest. Mais le vrai problème, c'est que... ATTENTION SPOIL : ALERTE ALERTE, scénaristes en panne ! ("Décidément, y'a rien qui fonctionne dans ce vaisseaux... Recherche idées d'urgence, je répète : recherche idées d'urgence !") S'ensuivent alors des scènes reprenant toutes les ficelles du SF d'horreur, vues et revues, des poursuites, des conflits, un complot peut être ? allant jusqu'à tuer la tension et le suspense à propos de la grande question de l'histoire elle-même. Et c'est ainsi que la Terre tourne autour du soleil. Et que quelques pét' (et "boum") plus loin, la fin survint.
1 étoile et demie parce que pas détestable en soit : merci pour le décor et l'ambiance SF de divertissement sans scène de sexe gratuite... et aussi pour les 2-3 scènes "nanardesques" qui ont réussi à me faire rigoler (à défaut de me faire peur)... Une série Z sympatoche qui aurait pu être en lice pour les prochains Razzie Award. Quel dommage.
Si les décors et les effets-spéciaux montrent de belles choses, le récit n’innove pas franchement. Chaque scène nous en rappelle une autre, le thriller spatial enchaînant les grosses ficelles et les clichés du genre. Du coup on n’est jamais réellement pris dans cette histoire dont on connaît par avance ce qui va suivre, hormis quelques jolies idées ici et là. Comme quoi, toutes les surprises ne sont pas forcément bonnes…
Grande surprise que Netflix nous a fait en postant ce troisième opus de la saga "Cloverfield" aujourd'hui ! Ce film réalisé donc par Julius Onah n'est vraiment pas terrible et surtout, il me déçoit beaucoup ! Ayant adoré les deux premiers, j'ai foncé sur ce troisième opus et je m'attendais donc à être une nouvelle fois surpris et sous le charme par ce film et surtout en attente de réponses qui se font attendre depuis maintenant dix ans mais elles n'arrivent toujours pas et je n'ai clairement pas autant apprécié. Nous avons malgré tout une petite piste avec spoiler: les univers parallèles etc. mais je trouve le tout trop facile et surtout beaucoup trop brouillon. C'est l'histoire d'un vaisseau nommé "Cloverfield" qui perd la trace de la Terre. Bon, rien de bien original dans ce scénario et surtout, on reconnaît bien la patte Netflix, ce qui est très dommage car cela nous sort complètement de l'univers mystérieux de la franchise. De plus, on a l'impression de voir un téléfilm lambda se passant dans l'espace reprenant les codes de films du genre, notamment ceux de "Alien, le huitième passager". Il y a, comme dans le deuxième film, un lien avec le premier en spoiler: nous montrant cette fois-ci clairement la créature mais cela ne nous apporte rien, si ce n'est l'impression de se retrouver devant une fin bâclée. De plus, faire un film se passant dans l'espace, c'est également un peu facile, on y émet des hypothèses sans réellement répondre aux questions existentielles que l'on attend, histoire d'embrouiller encore plus le spectateur et ainsi aller voir le quatrième opus déjà en préparation (ou peut-être même terminé). Non, je sens que cette franchise va vite partir dans le n'importe quoi et dans le commercial, ce qui est très dommage car c'était avant tout deux films géniaux qui sortaient un peu de l'ordinaire. Pour ce qui est de la réalisation, rien de bien original non plus de ce côté-là car tout est millimétré pour rentrer dans les cases classiques mais nous avons malgré tout quelques très beaux plans, visuellement parlant. Les effets spéciaux sont quant à eux vraiment très bien faits mais pour ce qui est des décors et de l'ambiance, on a souvent l'impression de se retrouver devant "Star Trek : Discovery" et cela nous sort alors complètement du film. Pour ce qui est des acteurs, rien d'extraordinaire non plus de ce côté-là, ils jouent bien mais sans plus. "The Cloverfield Paradox" est donc pour ma part une déception car j'attendais beaucoup de ce film mais il tombe malheureusement trop dans le film facile et commercial à mon goût.
L’univers de JJ Abrahms à toujours été un vivier de bonnes idées, voire de génie.....mais souvent mal exploités. Ici la déclinaison est bonne. Le bémol est peut être les acteurs un peu fades....et des scènes inules pour remplir une totale adhésion.
. Sur Cloverfield, l’équipe sera composée notamment de Ava (Gugu Mbatha-Raw - Miss Sloane), le commandant Kiel (David Oyelowo) et Schmidt (Daniel Brühl - Captain America : Civil War). Et le moins que l’on puisse dire que ce n’est pas la performance des acteurs qui sauve le film du calvaire. Pourtant cela commençait bien avec de la tension venant de la guerre menaçante. Mais tout est parti en vrille à la suite de l’accident. On peut dire que la production Bad Robot a fait un gros doigt à la logique. Sous prétexte de nous avoir pondu une explication vaseuse de 30 secondes tirées d’une émission TV, THE CLOVERFIELD PARADOX va tout se permettre en devenant rapidement ridicule voir même agacent. Et comble du mépris envers nous, la vidéo explique que la brèche peut aussi affecter le passé. Comme ça magie, on fait le lien avec le premier Cloverfield et explique de manière lamentable comment tout à commencer. Si en plus on rajoute le fait que l’équilibrage des histoires entre la terre et l’espace est extrêmement mal géré, on obtient un film d’une qualité vraiment médiocre. On comprend mieux pourquoi les studios ont annulé la sortie cinéma préférant passer par une distribution exclusive Netflix. Quand on sait que le 4 sortira d’ici fin 2018, on peut s’attendre au pire.
Dans l’espoir de créer une source d’énergie aux hommes ayant pourtant épuisé la Terre, un vaisseau spatial expérimental tente d’activer un accélérateur de particules dans notre orbite. Il en résulte une téléportation du navire dans un univers alternatif, et un funeste télescopage de réalités parallèles dans le nôtre. Le film catastrophe, le survival, la fiction et l’huis-clos dans un bâtiment de l’espace ne sont pas nouveaux mais savent nous prendre au jeu. L’originalité, même si ce n’est pas nouveau non plus, se trouve dans l’enchevêtrement de logiques physiques discordantes, qui parvient à nous captiver également dans une aventure qui se regarde avec plaisir. S’agitant dans les aberrances à progression géométrique, contraintes de coexister dans le même continuum, l’équipage international opte pour la fuite et le retour en arrière. Bien que les scenarios n’aient rien à voir avec Cloverfield et 10 Cloverfield lane, on y retrouve les thèmes récurrents de science-fiction, de mixage et de menace extra-terrestre, de basculement trans-dimensionnel, mais aussi de malaises, tensions et confrontations d’humains, encore une fois dans le confinement, sous fond d’enjeu qui les dépasse, et qui ne peuvent que s’enfoncer dans leur paranoïa ou bien gagner en exploitant leurs vertus. On y retrouve le semi-non-dit d’une intrigue de fond sciemment non expliquée, encore que cet épisode apporte des lumières sur les deux précédents opus. Le goût en commun des conclusions insupportablement inachevées aussi, invitant les réalisateurs à étayer ou au contraire à entretenir ce style, et nous ouvrant une troisième fois la porte à nos apocalypses imaginaires.
Pour sa deuxième réalisation, Julius Onah nous propose un thriller SF sous "tension" à bord même d'une station spatiale, le tout saupoudré de phénomènes spatio-temporels. Niveau réa, nous sommes sur le même genre de standard que les autres productions du même acabit, c'est correct car inspiré par de nombreux réalisateurs très talentueux, j'ai ressenti du Alien, du Interstellar et probablement beaucoup d'autres, malheureusement le réalisateur n'a pas encore le tallent de ceux cités précédemment. Niveau scénario c'est exactement pareil sauf que là, j'ai trouvé ça vraiment pas terrible, j'ai ressenti une seule fois un peu d'émotion lors de tout le film, que ce soit en suspende ou en tristesse, rien n'est au niveau de ce que l'on pourrait attendre. Malgré tout ça, je ne peux pas dire que ça soit mauvais, ça manque d'originalité, de subtilité, de personnalité, de cohérence c'est vrai, mais ça se laisse regarder tout de même, le tout n'est pas à jeter en soi.
The Cloverfield paradox mérite-t-il ce lynchage ? Certes, l'écriture des personnages est classique et les dialogues sont souvent assez pauvres. Certes, de nombreux thrillers/survivals sont passés par là et certaines incohérences scénaristiques empoisonnent l'univers du film. Mais quand bien même, the Cloverfield Paradox est un bon divertissement, doublé d'une réussite visuel, autant technique (excepté le bras...) que plastique (certains plans aboutis/ un travail sur la lumière de très bonne facture). La bande-son, toujours à propos, transcrit sobrement l'ambiance du film. Quant aux acteurs, ils sont plutôt justes, Bruhl en tête.