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7eme critique
530 abonnés
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1,5
Publiée le 22 février 2018
Venons pourrir une bonne franchise de plus ! "The Cloverfield paradox" n'a strictement rien à voir avec le précédent "10 Cloverfield lane", et encore moins avec l'excellent et inégalable "Cloverfield". Terriblement ennuyeux, avec un scénario loin de surprendre, des acteurs limités et une banale mise en scène, ce troisième opus ne sera certainement pas le bienvenu. Un faible film de science-fiction qui ne provoquera rien en nous, si ce n'est le sommeil. Le volet de trop !
Je ne suis pas certain que ce film fasse avancer le schmilblick, parce que tout remettre sur des paradoxes temporels et un accélérateur de particules qui ouvre des portes interdimensionnelles c'est un peu facile, le contexte reste flou/incomplet, les répercutions de chaque événement dans la station sont dictées par des espèces de codes de slasher ou de thriller SF, en fait c'est pas digne de sortir au cinéma, ça a vraiment la tronche d'une série B des années 90 style la Mutante 2, donc au final la promo a juste fait office de cache-misère. Après si on le prend pour ce qu'il est, c'est à dire un DTV gracieusement offert, ça n'est pas un accident, juste un objet de complément plus ou moins utile pour rattacher des connections de la franchise mais néanmoins un minimum captivant en tant qu'entité, tout le mystère autour du personnage de Debicki, le parallèle avec la Terre en proie à l'extinction, les voies de non-retour, etc, disons que ça tient debout tant bien que mal. Par contre c'est quoi le problème avec leurs fins chez Cloverfield ? Déjà que le précédent s'était ramassé dans le dernier 1/4 d'heure que la c'est d'une gratuité qui bat tous les records.
Alors qu'en 2008 J.J. Abrams et Matt Reeves surprenait leur monde en sortant Cloverfield, un kaiju eiga en found footage particulièrement réussi, c'est l'aura mystérieux du projet procédé par une campagne marketing surprenante qui a finit d'en faire une oeuvre culte. Lorsqu'en 2016, Abrams annonce 2 mois avant sa sortie, 10 Cloverfield Lane, une suite spirituelle au précédent opus c'est un autre brillant coup de marketing qui est annoncé suivi d'un film impeccable par sa maîtrise et sa gestion du mystère. Une franchise était née. Mais comment surprendre encore son public après ça ? En utilisant intelligemment la plateforme de streaming titanesque qu'est devenue Netflix et profité de l'événement du Super Bowl pour annoncer un 3e opus et le sortir immédiatement dans la foulée.
Plus que la qualité des films, le cloververse est avant tout devenu des brillants coups de marketing et encore une fois il a frappé fort. L'existence d'un troisième film n'était plus un secret mais sa sortie fut admirablement bien gérée, mais que cache ce coup marketing ? Avec Netflix qui commence à avoir pour réputation de récupérer des films et des cinéastes dont plus personne ne semble vouloir, le coup de pub vient commencer à laisser penser à un moyen de vendre un film raté qui ne trouve pas sa place au cinéma. L’accueil critique de ce nouveau film fut très froid et le problème du cloververse explose au grand jour, celui d'une franchise qui ne semble pas savoir où aller. Comme 10 Cloverfield Lane, ce nouveau film initialement appelé God Particle ne devait même pas faire partir de la dite franchise. Bad Robot s'accaparent des scénarios déjà existants pour les modifier comme ils le peuvent et le faire rentrer dans la saga. Avec 10 Cloverfield Lane, l'entreprise fut une réussite car on se retrouvait face à un film au pitch assez original et qui partageait un ADN commun avec le premier Cloverfield dans son aura de mystère et de jouer sur les questionnement mais sans jamais tomber dans la citation directe. On se retrouvait face à un univers proche de ce qu'on avait pu voir avec Twilight Zone ou récemment Black Mirror. Un univers commun mais qui n'est pas directement connecté.
La promesse est donc alléchante, sauf qu'avec ce The Cloverfield Paradox elle n'est pas tenue. Ce qui en fait le plus faible opus de la licence, c'est qu'il est d'abord incapable de créer son propre aura et de trouver son identité. Le scénario et la mise en scène statique de Julius Onah, se noie dans les références du space horror en citant Alien, Even Horizon et bien d'autres sans jamais savoir transcender ou digérer ses inspirations. En résulte non seulement une histoire prévisible, mais qui en plus se voit peuplé de personnages stéréotypés et insignifiants qu'on aura du mal à s'attacher à eux. Le personnage principal aura quand même un questionnement assez intéressant vers la fin du film mais cela intervient trop tard et est trop vite éclipsé pour que ça décolle vraiment. Le film reste trop succinct même lorsqu'il propose ici et là quelques bonnes idées. Mais dans l'ensemble le casting est très bon et arrive à donner un peu de substance à l'histoire. Gugu Mbatha-Raw est très solide dans son interprétation, et elle est accompagnée de David Oyelowo et Daniel Brühl tout deux impeccables comme la plupart des seconds rôles. On sera plus réticent sur le comic relief qui ne trouve jamais sa place dans le récit et tombe souvent à plat où les caricatures très forcées du personnage russe et celui de la jeune chinoise.
Le scénario ne s'impose donc pas par sa finesse mais souffre aussi de vouloir connecté les films Cloverfield entre eux. Il vient tout simplement démystifier le mystère propre à la saga en plongeant dans des explications simplistes et peu convaincantes pour venir citer de manière maladroite le premier Cloverfield. Un manque d'inventivité certain qui en plus donne l'impression de voir deux films bancalement assemblés dans un seul, où les scènes sur Terre semble déconnectées du reste et manque cruellement d'intérêt mise à part dans un dernier plan qui ne manquera pas de faire frissonner les fans de la franchise. On assiste donc impuissant à une opportunité manquée mais qui en soit ne se montre pas non plus déplaisante. Même si le film en raison de son titre souffrira de l'attente qu'il a suscité et de la comparaison avec ses deux aînés, il reste un space horror efficace qui sait distiller ici et là quelques bonnes idées. La réalisation technique est plus que correcte, et si on est pas trop regardant sur les exactitudes scientifiques on se laisse facilement porter par le récit aussi convenu soit-il.
The Cloverfield Paradox est à la différence de ses deux prédécesseurs, un film qui échoue à créer l’événement. Même si le coup marketing orchestré avec l'aide de Netflix est sans précédent, le produit qui suit derrière n'est jamais à la hauteur de ce brillant coup de pub. On reste devant un petit film de SF qui sait se laisser suivre sans trop de déplaisir mais il peine à trouver toute sa cohérence et son identité. Plus que ça, il vient égratigner l'aura mystérieux propre à la marque Cloverfield et la démystifie dans son envie de tout expliquer et de tout connecter ensemble. On aurait pu avoir une grande franchise à la Twilight Zone, on n'aura qu'un univers partagé de plus parmi tant d'autres. Et The Cloverfield Paradox, avec son très bon casting mais son scénario faiblard et sa réalisation sans relief sera alors très vite oublié.
Peut être en deçà de 10 Cloverfield Lane, celui ci n'est pas parvenue à me convaincre car trop décousu a mon sens. Même s'il à de bon atouts il n'en reste pas moins un peu long et certains passage sont trop prévisible pour être crédible.
Globalement déçu par ce 3ème volet !! On en apprend pas assez étant donné que ce volet se détache complètement de ses prédécesseurs et est facilement oubliable !! Ce huis clos spatial compte quelques bonnes séquences et une bonne tension en général mais ce n'est pas assez !! Dommage, en espérant que le 4ème volet soit très spectaculaire et que l'on voit le monstre surtout !!!
si on oublie la logique qui annonce le film comme une suite du Cloverfield d'origine, il s'agit ici d'un film de science fiction plutôt côrrect et prenant.
Deux ans après le très satisfaisant "10 Cloverfield Lane", la saga revient avec un troisième volet souffrant de nombreuses incohérences et d'une direction d'acteur semblable à celle d'un mauvais téléfilm. L'idée même d'un casting multi-cuturel ne pouvait pas empêcher l'apparition de clichés ayant la peau dure. "The Cloverfield Paradox" ne parvient pas à reproduire aussi efficacement le huis clos anxiogène de son prédécesseur. C'est dommage car l'idée de développer cette nouvelle histoire dans l'espace promettait de belles choses. Malheureusement, la plupart des scènes nuisent grandement à l'intrigue et donnent une sensation de déjà-vu. De trop nombreux dialogues houleux et interminables viennent gâcher le rapport avec les précédents films. Il faut vraiment attendre la scène finale pour comprendre le rapport avec la saga "Cloverfield", ce qui est très frustrant.
A près l'excellent The cloverfield lane, je me suis réjouis du prochain. Naïvement j'ai cru à une suite mais la déception fut lourde. Se servir de ce titre comme une franchise, croyant que les fans du premier tomberaient dans le panneau étaient une grosse erreur! Scénario mauvais voir brouillon, peu d'action mais des torrents de dialogues Des acteurs très moyens et caricaturés, une réalisation qui fait penser à un téléfilm au maigre moyens financiers, ça sent le cheap tout ça, il n'y a qu'à voir les costumes.Quelques bonnes idées en milieu de film pour démontrer ce fameux paradox mais c'est court et ça s'essouffle vite. La fin est de très mauvaise facture, on frôle le nanard, une bien grosse déception à la vue du titre emprunté !!
Sans me rappeler très bien les "vrais" Cloverfield de cinéma, on a un film de bonne facture même si le côté surnaturel ne mène (toujours) nulle part au niveau du scénario
La terre manque d'énergie et la station Cloverfield va tenter une expérience avec un accélérateur à particules pour pouvoir obtenir de l'énergie en grande quantité, cela à condition que tout fonctionne. Seulement l'expérience va faire passer dans un univers parallèle et des phénomènes étranges vont s'y dérouler. Je ne peux pas dire avoir réussi à adhérer à cette histoire parce que je n'ai pas vraiment aimé les personnages. Les effets spéciaux sont toutefois plutôt bons.
Rien de bien époustouflant de la part de cette grosse production Netflix. La suite de la saga Cloverfield ( dont les liens sont anodins et sans véritables intérêt ) s'enlise dans un scénario très vite devinable. Dès que le risque de mondes parallèles peuvent se "mélanger" est cité, le scénario devient prévisible.
Trois scènes se voulant "choc" permettent d'étaler un suspense trop fragile sur la longueur du film. Et la réflexion de l’héroïne envers ses enfants et intéressante mais ne parvient pas a rendre le film si original.
Un scénario qui se devine trop vite, des personnages pas assez développés ( problèmes récurrents ) et pas vraiment de grandes scènes charismatiques pour sauver le tout.
Cloverfield paradox fait triste mine face aux deux films précédents de la saga , originaux et bien plus intense.
Étrange chose qu'est la série Cloverfield. Aucun des films ne se suit vraiment et à part quelques éléments il serait même impossible de déterminé si il s'agit du même univers. Comme a chaque fois le type de film change, puisque après le film de Kaiju en found footage et le film en huit clôt, on passe ici au film spatiale sf. Alors certes il y a un peu de huit clôt également mais très mal exploité. Le film est clairement maladroit et trop sage pour ses ambitions. Il y a de l'idée, notamment dans les thèmes exploités commespoiler: la fin des ressources sur terre mais au final il s'agit d'un petit slasher sans grand intérêt.
The Cloverfield paradox aurait pu être un bon film de Science-fiction, mais l’on a voulu le raccrocher à la saga Cloverfield. Ce film n’apporte rien de nouveau à ce que l’on sait déjà avec les deux précédents films et l’on se retrouve avec un film de science-fiction basique, ultra formaté et qui a du mal à être original.
Après une première suite injustement boudée, la sage revient dans un style radicalement différent. A l'affiche, quelques têtes bien connues, tentant d'emblée de nous rassurer. Les premières images ne sont pas vilaines, bref, le métrage démarre tranquillement et attise la curiosité. Malheureusement, comme dans nombre de projets, la faiblesse indigne du scénario finira par écraser le film de ses défauts. En 2018, on ne devrait plus tolérer les scènes de sacrifice héroïque, de traîtres dans des situations extrêmes, de tentatives par des liens familiaux tirés par les cheveux de créer de l'émotion artificielle, etc... Côté cliché, on a ce qu'il faut, sans oublier la rivalité entre un allemand et un russe, la scène obligatoire en extérieure sans le moindre intérêt, et quelques incohérences terribles qui nous sortent sans cesse de l'univers. L'ennui n'est de plus jamais loin, les scène sur Terre (obligatoire pour rapprocher le film de sa saga) coupent totalement le rythme et n'apportent pas grand chose au contenu, sans parler d'une scène finale, certes spectaculaire, mais qui vous fera hurler de colère, car c'était bien ça que l'on voulait voir dès le début, mais pas le temps d'une demi-seconde. Quel échec critique !
Si le titre et la dernière scène ne nous donnait pas l'info, pas grand monde ne pourrait rattacher ce film au cultissime Cloverfield 1er du nom...De ce que j'ai pu lire sur internet, et de ce que j'en ai compris, JJ ABrams et ses copains avaient un scénario et se sont dit "Qu'est ce qu'on pourrait faire pour le rattacher à la franchise Cloverfield? C'est bien dommage...le film se laisse certes regarder, avec des faux airs de Sunshine et Life...rien de bien nouveau à la franchise, et un film au final plus que passable