The Cloverfield Paradox était censé continuer sur une bonne lancée...il n'en est rien !
On était tous surpris et vraiment enthousiastes à l'époque de Cloverfield, film de monstre en found-footage qui a aussi créé un culte autour du fameux Clover.
Puis 10 Cloverfield Lane, très bonne suite spirituelle se déroulant à priori dans le même univers, doté d'une ambiance au top, d'acteurs supers et d'un storytelling maitrisé !
C'est donc avec une certaine impatience que j'attends ce 3e opus de cette série anthologique, dôté d'un synopsis au potentiel énorme et d'un casting plutôt cool.
Mettons les pieds dans le plat tout de suite : le film est tout simplement mauvais à presque tous les niveaux.
Bouffant à tous les râteliers du genre que sont Event Horizon, Doom, Sunshine et j'en passe, ce Cloverfield Paradox est une cruelle déception tant le scénario (qui n'estpas forcément ultra mauvais) est éxécuté avec si peu de conviction et de compétence que le spectateur se désintéresse très vite de ce qui se passe à l'écran, avec pour seule motivation de connaître le fin mot de cette histoire, censée lever le voile sur le pourquoi du comment et véritablement donner un sens à l'existence même de ce film au sein de la franchise.
Bref l'histoire est cousue de fil blanc,sans aune volonté d'instaurer du suspense ou une ambiance pesante,sans envie de bien caractériser ses personnages (sauf cocnernant celui de Gugu MBatha-Raw,qui tire véritablement son épingle du jeu en étant le personnage principal,mais également celui où on a le d'affect envers elel et sa relation avec son compagnon resté sur Terre
En terme de personnages on est soit dans le cliché (l'excellente Zhang Ziyi qui se retrouve à parler exclusivement chinois sur une station spatiale internationale, oule Russe qui veut montrer qu'il a la plus grosse) soit dans dans le syndrome de "l'homme-pancarte" qui sert à rien: à ce titre l'acteur qui joue l'astronaute italien m'a franchement fait rire tant son personnage semble sorti d'un autre film,avec des réactions complètement neutres vis-à-vis de ce qu'il se passe dans le film (une sorte de Doc Gyneco dans l'espace en somme
Malgré des personnages d'une platitude totale, les acteurs y mettent quand même du leur : Daniel Brühl, Elizabeth Debicki, David Oyelowo...
en terme d'aspect horrifique comme je l'ai dit on se contente du strict minimum sans mise en scène particulière (alliée à un montage franchement mauvais) : le concept d'une fracture de dimensions qui interagissent ensemble était pourtant franchement superbe et promettait de belles trouvailles, et il n'en est rien.
La 2e partie du film est peut-être plus adéquate concernant le rythme monocorde du film (et l'émotion du personnage principal plus palpable, là encore grâce à Gugu MBatha-Raw qui est trop bien pour ce film),mais le tout se conclue de manière abrupte, gratuite et franchement décevante,tentant d'expliquer artificiellement la survenue des évènements des 2 précédents épisodes.
Côté point positif on peut noter Dan Mindel à la photographie, quelques FX plutôt réussis (mais mal exploités), une OST de Bear McReary plutôt sympa (mais pas toujours en adéquation avec l'ambiance qui aurait dû être celle d'un survival spatial), un quator d'acteurs principal bon, un thème principal intéressant allié à 2-3 fulgurances (comme cette scène avec "un bras" ou de l'eau gelée
Quoiqu'il en soit, The Cloverfield Paradox est mauvais. Point.
1.5/5