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BeatJunky
150 abonnés
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4,5
Publiée le 15 décembre 2014
Tout ce que j'aime dans le cinéma! Un scénario plutôt original, une mise en scène impeccable et des acteurs tous parfaits! Que demander de plus?!?!? Tom Hardy est vraiment extra, une fois de plus, c'est vraiment un des acteurs les plus talentueux du moment? Ici il incarne ce personnage mystérieux qui semble tout timide, introverti, calme et même "fade". Pas d'envergure ni de charisme, bref, l'antihéros quoi! Surtout face à des tronches comme Schoenaerts en mec qu'il faut pas "faire ch.." ou Gadolfini en vieux patron rancunier. On ne le voit pas venir le Tom et la surprise est d'autant plus grande! A côté de ça, on le voit développer un semblant de rapport avec cette fille tout aussi mystérieuse qu'incarne parfaitement Noomi Rappace. Le tout donne un film bien fait, intriguant, captivant qui me restera comme en tête pour un bon moment tellement j'ai passé un bon moment!
Un polar d'une très bonne facture. Un barman taiseux (T. Hardy) bossant pour son cousin marv' (J. Gandolfini) dans un bar servant de planque à la pègre (d'europe de l'est) dans les rues de Brooklyn. Vous l'aurez compris, tout içi suinte la crise, le dépression, comme dans nos vies. Et, comme dans nos vies, la prime va rarement aux gentils. Le personnage principal Bob (Hardy) semble inadapté à ce monde inquiétant. Il semble perdu, seul et incompris. Et puis, un jour, un chien et une femme croise son chemin en même temps que deux braqueurs vident les caisse du bar du cousin Marv. Bref, je m'arrête ici afin de ne pas vous spoiler le film. Un film très académique, tout en plan américain, ne cherchant nullement la frime par des plans trop recherchés? Une caméra qui fait juste son travail, nous emmener d'un point A au point b, sans chichis. Le très bon scénario et ses acteurs sont à la hauteur pour faire le reste, ce qu'ils font. Comme des hommes, en silence ils avancent. S’acquittant du prix bien douloureux de la vie sans pour autant gémir comme les psycanaculs actuels. Un film noir, forcement pessimiste puisque réaliste.
J'ai beaucoup aimé ce film. Une atmosphère, des dialogues, une intériorisation, de la finesse dans la manière de filmer qui fait comprendre les choses avant qu'elle ne soit révélées à la fin du film. Beau.
Ce film est un polar bien burné, dans la lignée des précédentes adaptations cinématographiques de Dennis Lehanne. L'ambiance, la tension, sont parfaitement maîtrisées, la direction d'acteurs est impeccable, le twist final est intéressant. Bref une réussite.
Quand vient la nuit, l’agneau se transforme en loup solitaire et silencieux. Quand vient la nuit, la civilisation laisse place à la plus primitive des barbaries. Et l’argent devient alors le seul moyen que ces sauvages ont pour se faire comprendre. Quand le jour réapparaît enfin, le calme fait à nouveau surface et la banalité du quotidien semble reprendre le contrôle. Mais méfiez-vous du loup qui dort…
Si le dernier roman de Lehane (le paralysant Shutter Island) adapté sur grand écran ne reprenait pas le thème de la ville, Quand vient la nuittraite ce leitmotiv à la perfection. Barman taciturne, Bob déambule dans les rues de Brooklyn comme le faisait Jimmy à Boston (l’inoubliableMystic River). Désabusé par les plans foireux de son patron ancré dans une profonde nostalgie, notre homme représente l’honorable anti-héros romanesque. À l’image de ces allées froides et presque fantastiques, Bob évolue dans un décor qui fait intrinsèquement partie de lui et dont il ne peut échapper.
Faisant la rencontre d’un chiot, l’existence de Bob va basculer. C’est grâce à cet animal que notre serveur va rencontrer une jeune et belle femme. Mais qu’est ce qu’un chien vient finalement faire dans un polar glaçant comme l’East River ? Celui-ci n’est autre que le penchant bestial du barman. Réputé pour être un chien dangereux, le pitbull est la parfaite représentation de Tom Hardy. Notre agressivité n’est pas inhérente à notre condition, elle se développe en fonction des événements que nous vivons. Le passé de Bob symbolise en effet l’attraction principale de cette œuvre, riche en noirceur et secrets.
Gandolfini, Schoenaerts, Rapace, Hardy. La virilité du casting de Roskam (réalisateur du vigoureux Bullhead) n’a d’égal que sa vulnérabilité. Le premier nous offre un ultime rôle plein de nuances, tandis que le deuxième, trop rare à l’écran, manie la puissance et la faiblesse de manière ahurissante. La seule femme de l’équipe ajoute cette note de candeur qu’il manquait. Enfin, Tom Hardy est à nouveau brillant dans cette interprétation, ambivalente à souhait. Mais pour voir tout cela, soyez patients et attendez que la nuit tombe…
Un thriller sombre, simple, taciturne et taiseux qui offre une belle palette d'acteurs interprétaient des personnages tous plus violents et tortures les uns que les autres! Le film offre des confrontation de puissance physique impressionnante! Le personnages principe est intéressant, sorte de anti heros qui cache véritablement bien son jeu, un Tom Hardy parfait qui est arrive étonnement a être éclipsé physiquement par notre ami belge! Des scènes d'actions rares mais efficaces pour un scénario bien ciselé! On apprécie en réalité surtout le film pour une dernière petite ronde avec notre chère Gandolfini!
(...) On peut s’imposer à Hollywood sans être né aux États-Unis, et avec un seul film à son actif. Michaël Roskam, qui avait été nominé à l’oscar du meilleur film étranger pour l’excellent Bullhead, peut en témoigner. Il passe ainsi de la mafia du plat pays qui est le sien, à celle sévissant dans Brooklyn, un océan plus loin. Et met en scène un scénario signé Dennis Lehane, l’un des romanciers les plus en vue outre-Atlantique, qui adapte une de ses propres nouvelles. Avec, en prime, un casting de gueules sacrément relevé (...) on pourrait être en droit de s’attendre à un film de gangsters froid et brutal, quelque part entre Mean Streets et Mystic River (autre roman de Lehane). Et pourtant. Il plane quelque chose de bizarre sur Quand vient la nuit (...) Sa mise en scène a quelque chose d’un cinéma vérité implacable (...) La construction en est un peu bancale, et légèrement déstabilisante (...) Le scénario déroule sa progression suivant un rythme très chapitré, très littéraire (...) c’est bien Tom Hardy qui attire tous les regards dans une prestation toute en finesse, alternant superbement fragilité apparente et froide brutalité (...) Quand vient la nuit est un polar sympathique, aux dialogues très bien écrits mais au scénario inégal (...)
un peu surprise par ce film noir,des acteurs que j’apprécie,le film avance lentement,la personne la plus tranquille peut être la personne dont il faut se méfier et qui peut vous protéger.mais il reste surprenant.
Quand vient la nuit (The Drop) est un très bon film noir américain réalisé par Michaël R. Roskam (le réalisateur et scénariste belge de Bullhead), écrit par Dennis Lehane (Mystic River, Gone Baby Gone et Shutter Island) d'après sa nouvelle Sauve qui peut qui parle d'un homme solitaire qui cherche à oublier son passé criminel se retrouve affecté après qu'il a trouvé un pitbull abandonné dans une poubelle... A noter que les roles principaux sont tenu par Tom Hardy (très bien pour un acteur que je trouve assez moyen d'habitude), Noomi Rapace, Matthias Schoenaerts (très bien en petite frappe mytho), James Gandolfini (excellent dans l'un de ses derniers role)... et que la très belle photographie est de Nicolas Karakatsanis (Bullhead)... ce qui donne un très bon film sombre (comme le personnage principal) et noir a voir car il rappelle les premiers de Martin Scorsese.
Je suis allé voir ce film sans avoir regardé la bande annonce et je ne m'attendais pas à grand chose... J'ai vraiment été bluffé par ce film qui ne part pas en fusillade intempestives mais surtout par cette tension progressive, le Soundesign vraiment réfléchis et le jeu d'acteurs : Tom Hardy est totalement dans sont personnage et nous aussi et Matthias Schoenaerts dans le rôle de l'ex petit ami dérangé est parfait. Notre barman se retrouve par la suite menacé par plusieurs antagonistes mais garde toujours son sang froid même avec une épée de damoclès au dessus de la tête et un flingue sur la tempe...
La fin est juste incroyable, personne ne l'avait vue venir ! Pour les septiques, ce film vaut le détour.
Après un succès international, les réalisateurs sont vite appelés à venir travailler à Hollywood. Beaucoup s'en brulent les ailes. Pour Michael R. Roskam, c'est plutôt un essai transformé. Le film a vraiment la patte du réalisateur: une ambiance proche de Bullhead, un rythme lent où les éléments se mettent petit à petit en place pour arriver sur un final explosif. Pendant un bon moment, on se demande où on veut nous emmener. Puis les choses se précisent un peu pour une conclusion parfaite. Le film est très bien réaliser, les acteurs sont bons. Tom Hardy, l'homme à la force tranquille, surprend dans ce personnage dont aucun sentiment n'est exprimé. Matthias Schoenaerts est bon mais il serait peut-être bien de le voir dans un registre différent. Un bon polar qui marque l'arrivée d'un réalisateur belge à Hollywood.
Un thriller " à l'ancienne " avec ses regards lourds, ses non-dits, son poids du passé et sa lente progression vers un final jusqu'au bout insoupçonnable. Chacun(e) est parfait dans sa partie et c'est avec beaucoup d'émotion que le spectateur se rendra à l'évidence que Gandolfini n'aurait pas dépareillé dans un Lautner estampillé 60's, dialogué par Audiard.
Ceux qui cherchent un film d'action en seront pour leurs frais. Ceux qui aiment les films avec un happy end et/ou une morale à l'eau de rose également. Passez votre chemin ! Le film est lent sans conteste et la fin (un peu) prévisible, mais les acteurs sont formidables. J'ai beaucoup aimé..
Tout le film réside essentiellement dans la performance de Tom HARDY, son personnage est attachant. On suit avec intérêt le déroulement du film. Un bon polar.