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Votre avis sur Quand vient la nuit ?
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Pauline G.
Film de mafia et de gangster hors du commun, Quand vient la nuit met en scène des personnalités en complet décalage vis-à-vis de ce qu'on voit habituellement. Ici, en lieu et place des caïds effrontés, un homme aux airs simples et naïf et une femme apeurée qui semble ne souhaiter que se fondre dans la masse pour rester tranquille. Loin donc des imageries habituelles, ce film adopte une approche bien moins fantastique et plus réaliste et, en conséquent, plus chargée en compassion aussi. Sur cette toile de fond, le scénario jongle avec des éléments de film policier en semant des interrogations ici et là puis en dévoilant les indices peu à peu. Non seulement le spectateur se sent concerné parce qu'il reconnait en ces humbles personnages une part de lui-même, mais il s'investit dans sa quête du sens à donner à ce qu'il voit. Alors si Quand vient la nuit souffre d'un titre peu engageant, il renferme des qualités fort appréciables.
Loïck G.
Toutes les apparences du film noir, classique, brossé comme il faut et puis, au fil du dénouement, rien que du chagrin, des sautes d’humeur et de tension, magnifiées par des héros qui ont de jolies tronches de polar. Des personnages parfaitement calibrés par des comédiens haut de gamme comme Tom Hardy, James Gandolfini – son dernier film- ou l’inquiétant Matthias Schoenaerts, encore plus déconcertant dans son rôle de psychopathe de kermesse. Car au bout du compte, il n’y a rien de sérieux dans tout ça, et même la mafia tchétchène qui croit tout dominer se fait doubler par quelqu’un dont je ne vous révélerais pas le nom. C’est peut-être le vrai suspense de ce film policier, presque drôle, magnifiquement drôle …
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Mondocine
Michael Roskam est un p´tit gars bourré de talent. On l’avait déjà bien remarqué avec son excellent Bullhead, récompensé aux Oscars en 2012. Le cinéaste belge enchaîne cette fois-ci avec un polar américain, son premier film en langue anglaise et accessoirement seulement second long-métrage, soutenu par une distribution quatre étoiles : Tom Hardy, Noomi Rapace, James Gandolfini (dans son dernier rôle avant sa triste disparition) et sa muse Matthias Schoenaerts. Adaptation d’une nouvelle de Dennis Lehane (Mystic River, Shutter Island) que l’écrivain a lui-même supervisé, The Drop en VO, nous entraîne dans les bas-fonds de Brooklyn, direction un « drop bar », ces établissements servant de dépôts à la mafia new-yorkaise…
Quand Vient la Nuit n’est pas le film le plus palpitant de l’année. Les briques qui l’érigent, n’ont pas été sculptées dans l’action trépidante, le suspens haletant ou le rythme effervescent. Au contraire, Quand Vient la Nuit est un film lent, mélancolique, un film où se dessine quelque-chose dans l’obscurité des couloirs de son intrigue. Dans la lumière, rien ou presque rien. Des silences, des échanges concis et tranchants comme des lames de rasoir, des rapports de force, des présences fantomatiques, des interactions fascinantes, des scènes intimistes volatiles captées avec grâce. Qu’est-ce qui tient alors l’ouvrage droit dans ses bottes ? La tension. Seulement la tension, rien que la tension. Son atmosphère lourde et suffocante, tout en retenue glaçante, en apesanteur et en incarnation crépusculaire, rappelant en cela le cinéma d’un James Gray voisin, est à elle-seule ce qui tient en haleine de bout en bout dans ce drame envoûtant, sombre, prêt à imploser à chaque instant comme un moteur en sur-régime dont on perçoit la crispation tout en redoutant cet instant T où sa mécanique millimétrée va craquer.
La suite sur mondocine.net
Quand Vient la Nuit n’est pas le film le plus palpitant de l’année. Les briques qui l’érigent, n’ont pas été sculptées dans l’action trépidante, le suspens haletant ou le rythme effervescent. Au contraire, Quand Vient la Nuit est un film lent, mélancolique, un film où se dessine quelque-chose dans l’obscurité des couloirs de son intrigue. Dans la lumière, rien ou presque rien. Des silences, des échanges concis et tranchants comme des lames de rasoir, des rapports de force, des présences fantomatiques, des interactions fascinantes, des scènes intimistes volatiles captées avec grâce. Qu’est-ce qui tient alors l’ouvrage droit dans ses bottes ? La tension. Seulement la tension, rien que la tension. Son atmosphère lourde et suffocante, tout en retenue glaçante, en apesanteur et en incarnation crépusculaire, rappelant en cela le cinéma d’un James Gray voisin, est à elle-seule ce qui tient en haleine de bout en bout dans ce drame envoûtant, sombre, prêt à imploser à chaque instant comme un moteur en sur-régime dont on perçoit la crispation tout en redoutant cet instant T où sa mécanique millimétrée va craquer.
La suite sur mondocine.net
Le jeu de Tom Hardy est un peu énervant mais le film distille une ambiance assez envoûtante.
Quand vient la nuit fait parti de ces films qui ne nous disent pas grand chose au premier abord mais par lesquels on se laisse tenter à cause du casting. Ici c'est bien sur Tom Hardy et James Gandolfini qui attirent l'attention. Il s'agit d'ailleurs du dernier film auquel l'inimitable Tony Soprano a participé.
Sur le papier rien de transcendant, l'histoire se passe dans un petit bar miteux de New York tenu par la mafia qui utilise de temps en temps cet endroit pour blanchir de l'argent sale. Toutefois, il ne s'agit pas vraiment d'un film sur la mafia ou sur son fonctionnement, mais plutôt de l'histoire de deux hommes qui sont cousins et qui travaillent dans cet établissement. D'une part, l'ancien propriétaire qui a perdu son bar, un nommé Marv interprété par James Gandolfini et son cousin Bob Saginowski l'employé, joué par Tom Hardy. Un personnage bizarre et qui a l'air par moment assez simple d'esprit. Lorsqu'un soir les deux hommes sont victimes d'un braquage, la mafia qui s'est appropriée le bar exige que les deux hommes retrouvent l'argent.
A partir du braquage on découvre que ce bar à une histoire bien particulière et que la police surveille les lieux. Toutefois, ce film n'a rien d'un film d'action, pas de scènes de bagarre, pas de sang qui gicle ou encore d'effets spéciaux. A la place, on assiste à un véritable film noir au suspens intense, avec un Tom Hardy excellent. Son personnage n'est pas sans rappeler celui interprété par Viggo Mortensen dans A History of Violence mais sans le côté machine à tuer. L'intérêt de ce film réside notamment dans le fait qu'on ne comprend véritablement le dénouement de l'histoire que dans les dernières minutes. Ce film est adapté d'un roman de Dennis Lehane qui est un auteur chéri pour Hollywood puisque ces livres sont à la base de très gros succès au box office comme Shutter Island, Mystic River, Gone Baby Gone...
Sur le papier rien de transcendant, l'histoire se passe dans un petit bar miteux de New York tenu par la mafia qui utilise de temps en temps cet endroit pour blanchir de l'argent sale. Toutefois, il ne s'agit pas vraiment d'un film sur la mafia ou sur son fonctionnement, mais plutôt de l'histoire de deux hommes qui sont cousins et qui travaillent dans cet établissement. D'une part, l'ancien propriétaire qui a perdu son bar, un nommé Marv interprété par James Gandolfini et son cousin Bob Saginowski l'employé, joué par Tom Hardy. Un personnage bizarre et qui a l'air par moment assez simple d'esprit. Lorsqu'un soir les deux hommes sont victimes d'un braquage, la mafia qui s'est appropriée le bar exige que les deux hommes retrouvent l'argent.
A partir du braquage on découvre que ce bar à une histoire bien particulière et que la police surveille les lieux. Toutefois, ce film n'a rien d'un film d'action, pas de scènes de bagarre, pas de sang qui gicle ou encore d'effets spéciaux. A la place, on assiste à un véritable film noir au suspens intense, avec un Tom Hardy excellent. Son personnage n'est pas sans rappeler celui interprété par Viggo Mortensen dans A History of Violence mais sans le côté machine à tuer. L'intérêt de ce film réside notamment dans le fait qu'on ne comprend véritablement le dénouement de l'histoire que dans les dernières minutes. Ce film est adapté d'un roman de Dennis Lehane qui est un auteur chéri pour Hollywood puisque ces livres sont à la base de très gros succès au box office comme Shutter Island, Mystic River, Gone Baby Gone...
film mou, lent , scénario débile autour d'un braquage de bar et d'un chien, que de plans inutiles qui n'apportent que longueur et ennuie du téléspectateur, et dire que c'est sorti au cinéma , et ben ..on est sans cesse dans l'attente que le film débute et rien, voilà la fin bâclée , on sort du cinéma et on essaye de se faire rembourser , en vain.
Proche des films de James Gray pour son ambiance sombre et le thème de la mafia à l'instar de La nuit nous appartient, ce Quand vient la nuit n'est pas un mauvais film bien au contraire mais manque d'un petit supplément d’âme ou d'actions pour passer la frontière du bon film au film marquant. La violence se fait sentir dans cette histoire mais elle est invisible et son apparition à la fin du film est bien trop brève pour nous contenter. Ce qu'il faut souligner tout de même c'est la qualité du réalisateur belge à qui l'on doit l'exceptionnel Bullhead et qui apporte dans ses bagages outre atlantique le prometteur Mathias Schoenaerts qui tient la dragée haute à l’expérimenté Tom Hardy pour nous offrir un beau face à face. Très bon film mais loin d’être inoubliable...
(...) Quand Vient La Nuit met en scène un anti-héros, probablement taillé dans le moule duquel est sorti celui de Drive, de Nicholas Winding-Refn (2011), dont l’apparente léthargie séduit instantanément. Michael R. Roskam soigne l’ensemble avec une mise en scène calibrée, illustrant une ville torturée et glacée à travers des plans resserrés pour mieux souligner le piège sans fond dans lequel évolue ses personnages. Cependant, le film manque parfois de dynamisme car même si la chute est maîtrisée, certaines longueurs se font ressentir et les cinéphiles avertis ne manqueront pas les quelques failles du scénario qui rendent la conclusion légèrement prévisible. Malgré tout, le charme opère grâce à un quatuor d’acteurs confirmés (Gandolfini, Hardy, Schoenaerts… et le chien ?) englués dans une ville sordide et sans pitié.
Violence, vengeance, charcuterie en tout genre… Quand Vient La Nuit est une virée haletante dont on ressort forcément corrompu et conquis. (...
La critique complète est sur mon blog
Violence, vengeance, charcuterie en tout genre… Quand Vient La Nuit est une virée haletante dont on ressort forcément corrompu et conquis. (...
La critique complète est sur mon blog
L'univers de Dennis Lehanne est assez malsain, on peut s'attendre à une histoire assez simple mais qui n'offre aucune complaisance, pas de rémission, pas de retour en arrière, bref peu d'espoir.
Là, encore une fois, le monde qui nous est présent n'est pas très glorieux, on est dans la jungle urbaine avec ses codes, et ses petits magouilles, voir ses grosses magouilles.
On pourrait vite tomber dans l'ennui dans cette histoire, parce qu'à bien y regarder, il ne se passe pas grand chose, mais les personnages sont tous bien travaillés, il faut dire que les trois acteurs principaux sont excellents, mention spéciale bien sur pour Tom Hardy, qui ici, excelle, nous livre une composition simple, et touchante, type qui a l'air de ne pas y toucher, mais on sent, on pressent qu'il en a sous le pied. Et on ne sera pas déçu, pas de fioriture, juste l'efficacité froide et expéditive.
Force de constaté, qu'on s'attache à ce petit monde, on est dans l'empathie quand le personnage trouve ce chien maltraité, et en même temps que lui, on s'y attache, c'est pas grand chose, mais, ici ça fonctionne, et c'est comme cela pour tout le film, c'est pas grand chose, mais cela fonctionne, et c'est ça le principal.
Là, encore une fois, le monde qui nous est présent n'est pas très glorieux, on est dans la jungle urbaine avec ses codes, et ses petits magouilles, voir ses grosses magouilles.
On pourrait vite tomber dans l'ennui dans cette histoire, parce qu'à bien y regarder, il ne se passe pas grand chose, mais les personnages sont tous bien travaillés, il faut dire que les trois acteurs principaux sont excellents, mention spéciale bien sur pour Tom Hardy, qui ici, excelle, nous livre une composition simple, et touchante, type qui a l'air de ne pas y toucher, mais on sent, on pressent qu'il en a sous le pied. Et on ne sera pas déçu, pas de fioriture, juste l'efficacité froide et expéditive.
Force de constaté, qu'on s'attache à ce petit monde, on est dans l'empathie quand le personnage trouve ce chien maltraité, et en même temps que lui, on s'y attache, c'est pas grand chose, mais, ici ça fonctionne, et c'est comme cela pour tout le film, c'est pas grand chose, mais cela fonctionne, et c'est ça le principal.
Un film puissant qui doit sa réussite à la tonalité dramatique du scénario, à une réalisation rodée au millimètre et à l’incroyable jeu d’acteurs. Tom Hardy et le regretté James Gandolfini nous livrent des prestations remarquables, d’une rare densité. C'est fait de petites choses, un plan, un haussement de sourcils, un regard, et chaque réplique a son importance. On sent planer la menace, le lourd passé des personnages, leur espoir d’une vie meilleure : c’est subtil, sobre, intelligent, simplement superbe.
Simple, efficace, percutant ! Un polar bien noir à l'ancienne ou le tension est savamment dosé jusqu'au final. Porté par un magnifique quatuor d'acteurs dont un Tom Hardy à la fois glacial et attendrissant.
Un auteur à l'œuvre, auquel on a donné suffisamment de liberté, cela donne un bon film américain d'origine belge, un film noir avec de vrais personnages épais, originaux, séduisants, surprenants... Pas beaucoup d'étasuniens dans la distribution, puisqu'il s'agit d'un anglais, d'un belge, d'une suédoise et de caucasiens qui donnent la réplique au regretté (génial) James Gandolfini (à revoir notamment dans « In The Loop » mais pas seulement). À ne pas rater si vous aimez le cinéma de genre.
Une bonne intrigue et très bon casting. Ça donne un thriller psychologique pas mal, subtile et intelligent.
C'est vraiment un bon film du genre même si ça reste assez classique dans le traitement. A aucun moment on s'embête et le rythme et la mise en scène sont bien réglés. C'est pas forcément le genre de films qui va me marquer mais ça restera quand même un bon souvenir. Clairement mieux que "bon sans plus". Du solide, et c'est une valeur sûre si on veut regarder un film du genre sans trop prendre de risques. C'est jusque que ça ne soulève pas des montagnes non plus.
Un thriller sombre, simple, taciturne et taiseux qui offre une belle palette d'acteurs interprétaient des personnages tous plus violents et tortures les uns que les autres! Le film offre des confrontation de puissance physique impressionnante! Le personnages principe est intéressant, sorte de anti heros qui cache véritablement bien son jeu, un Tom Hardy parfait qui est arrive étonnement a être éclipsé physiquement par notre ami belge! Des scènes d'actions rares mais efficaces pour un scénario bien ciselé! On apprécie en réalité surtout le film pour une dernière petite ronde avec notre chère Gandolfini!
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