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bobmorane63
197 abonnés
1 980 critiques
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4,0
Publiée le 21 avril 2012
Un Western avec du suspense par le réalisateur Delmer Daves !!! Le début commence dans un pénitencier de Yuma, deux hommes, l'Hollandais et un homme à la carrure de colosse sont libérés pour bonne conduite. Le premier se rend dans une ville dotée de mines souterraines avec curiosité, le titre du film l'indique clairement pour de l'or, surveillé de prés par le shérif et ses adjoints du coin qui le harcèle et le second prisonnier arrive aussi sur les lieux par ses origines. Le Hollandais y reste une journée et prépare un coup avec l'aide de son ancien camarade de détention et des Mexicains qui sera trés futé. Un long métrage malicieusement bien mis en scène évitant les clichés du genre Western avec un scénario original et bien travaillé, Delmer Daves était un cinéaste remarquable et ses films se laissent regarder aujourd'hui. Alan Ladd, pour l'un de ses derniers roles au cinéma qui disparaitra malheureusement à l'age de 50 ans peu aprés, est excellent à coté d'Ernest Borgnine dans un role de costaud touchant et un brin romantique. Avis aux amateurs.
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4,0
Publiée le 25 avril 2012
Assez humain, nettement inègal, mais souvent remarquable, Delmer Daves emploie plus que jamais son sens du rècit dans l'excellent "The Badlanders" avec un scènario dès plus astucieux! Ce n'est d'ailleurs pas un hasard quant à l'originalitè du traitement de ce western très hustonien puisqu'il est signè par un metteur en scène qui fût longtemps scènariste, avant que son oeuvre soit marquèe par plusieurs sommets du genre tels que "The Dark Passage" avec Bogart ou "Broken Arrow" avec Jimmy Stewart! Pour justifier le titre français, "L'or du hollandais", il suffit de savoir que dans le film on surnomme ainsi le hollandais, Alan Ladd, qui a ètè condamnè à tort au pènitencier où il se trouve confronter à un certain Ernest Borgnine, dans un rôle plus humain que ceux où il est habituellement promis à une mort violente! Le duo Ladd-Borgnine, c'est un peu ici l'eau et le feu, et c'est une partie de l'intèrêt de cette histoire captivante! Le scènario semble se souvenir de "The Asphalt Jungle" (et pour cause, c'est le même auteur) mais dans une mine d'or! La mise en scène est efficace et n'a pas besoin de grands espaces! Au contraire, beaucoup de plans rapprochès, beaucoup d'intèrieurs, faut dire il est question d'une mine dont l'espace est forcèment un peu comptè! Il en sort au final un fort bon western qui dègage encore aujourd'hui un charme ètonnant...
Delmer Daves est capable d'osciller du très bon au moyen : pour cet "Or du Hollandais", ce sera du bon. De facture fort classique, il est vrai que le film n'en demeure pas moins plaisant, grace notamment à son efficace duo d'acteurs, entre force brut et subtilité, le rendant ainsi très complémentaire, que par sa mise en scène s"rieuse et appliquée, offrant quelques très bons moments sans jamais nous ennuyer du reste. Bref, rien d'exceptionnel mais un bien agréable moment en perspective : c'est bien là l'essentiel.
Sur un scénario original signé par Richard Collins, Delmer Daves nous concocte un western bien rythmé avec un trio d'acteurs déjà célèbres à l'époque : Alan Ladd, Ernest Borgnine et Katy Jurado. Les deux premiers cités fournissent une remarquable prestation et c'est l'un de leur meilleur film, chacun en ce qui le concerne. C'est aussi vraisemblablement l'un des rôles les plus accomplis d'Alan Ladd. Le film est servi par une excellente musique et la scène dans la mine est palpitante. Malgré cela, la fin apparaît bâclée, ce qui est regrettable pour un cinéaste finisseur comme Delmer Daves qui aurait pu trouver une fin plus épique que celle qui nous est servie. Hormis cette réserve, ce film fait partie des grands classiques du western américain. A noter que le scénario est tiré du roman de William Riley Burnett "The Asphalt Jungle" et est en réalité un remake du film éponyme (policier) de John Ford tourné en 1950 sous le titre francisé "Quand la ville dort".
C'est un excellent western des années 50.Ne cherchez pas les défauts,il n'y en a pas et il se termine par le plus utile des feux d'artifices.Les dialogues sont réduits au strict nécessaire et les décors naturels exceptionnels grâce aux mines abandonnées.Qu'elle belle idée de tourner dans ces lieux.L'ouverture de ce film est une des plus réussies qui soient à condition de l'admirer au cinéma avec une copie neuve car ce genre de film perd plus de 50% de ses qualités sur les petits écrans.On en a plein les yeux.Pour une fois, aucun reproche ne peut-être adressé à Alan Ladd et c'est un grand bonheur que de voir ensemble katty Jurado et Ernest Borgnine.C'est un pur film du genre Western au scénario impeccable,il n'est certes pas sublime mais il demeurera parmi les classiques..
Un western en deux parties distinctes et passionnant sur la deuxième dans la mine où la tension est forte. Cet enfermement dévoile davantage le tempérament des personnages figés dans leur état de rebelles.
Voilà un film plutôt réussi, notamment dans sa première partie, mais qui selon moi s'effondre dans ses dix dernières minutes. Bref la film m'a semblé sacrément bâclée. Les détails du scénario ne sont pas toujours bien amenés, même si on comprend qui sont les bons et qui sont les méchants. Le point fort du film est le casting , le jeu et la direction des acteurs ( Ladd, Borgine et Jurado) sont excellents. En résumé, il s'agit d'un ingénieur des mines ( Ladd) qui a été injustement condamné à un lourde peine d'incarcération . A sa libération il retourne sur les lieux des faits pour se dédommager en récupérant des blocs de roches d'une mine d'or. Il est aidé par un ancien co détenu ( Borgine) libéré le même jour. Daves est un réalisateur dont le travail a été défendu par une certaine critique. Si son travail est loin d'être anodin, il me parait tout de même tout de même surclassé par d'autres réalisateurs hollywoodiens de western, genre de prédilection de Daves selon ses thuriféraires. Je pense notamment à ceux de Ford et Mann incomparablement plus accomplis.
Quel plaisir de retrouver Alan Ladd, certes vieillissant, mais toujours aussi élégant et séduisant, dans un western aux allures de thriller. « L’or du Hollandais » est un film qui mélange aventure et franche camaraderie entre deux hommes que tout oppose : Alan Ladd dans le rôle de l’ingénieur des mines accusé d’avoir volé de l’or et Ernest Borgnine dans le rôle du propriétaire de mine dépossédé de son bien. Les deux vont s’unir pour faire leur beurre, mais timing oblige, le temps leur est compté. Sans être extraordinaire, le film se laisse voir. L’amourette entre Ernest Borgnine et Katy Jurado ajoute une touche de romantisme et de bienveillance dans l’ambiance âpre d’un village poussiéreux. Le film se termine en une forme de happy-end où aucun des « gentils » gentlemen-bricoleurs n’est sacrifié. Un film sympatoche où les acteurs ont tous bonne santé et bonne mine.
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On est manifestement face à un film un peu à part dans la filmographie de Delmer Daves. Le pitch est assez mince et on dit que Daves le réalisa par amitié pour Alan Ladd qui devait un film à la MGM. Si le script évoque « Quand la ville dort », le résultat en est très loin. « L’Or du Hollandais » par son ambiance s’apparente à un mélange entre le film d’aventures, le film noir et le western. Cependant si le sujet est intéressant, le traitement est paresseux. L’ambiance du début du film est prometteuse mais l’ensuite se perd dans des romances peu passionnantes (même si elles ont un intérêt dans le récit et le propos) et, surtout, le rythme est trop mou. Par ailleurs, Alan Ladd, bouffi par l’alcool, peine à convaincre. Le meilleur du film se situe autour de la mine. L’atmosphère y est étouffante, la tension à son comble et la partie documentaire de ces puits de mines d’or est particulièrement intéressante. On regrettera que la fin ne réussisse pas à rester aussi tendue (elle paraît vraiment expédiée) alors que le film devenait réellement très bon. Si on retrouve la patte de Delmer Daves dans sa critique du racisme (ici les Mexicains) mais aussi dans son goût pour les romances et le mélo (ce qui, à mes yeux, gâche parfois son travail), on sent que le sujet ne l’a pas passionné. La photographie reste particulièrement soignée mais les rapports entre certains protagonistes et l’utilisation pas toujours heureuse de la musique donnent l’impression que certains éléments du film ont été bâclés. Ce n’est pas un mauvais western et on ne s’y ennuie pas (même si le rythme faiblit en milieu de parcours), mais la dernière demi-heure laisse transparaître la qualité qu’aurait pu atteindre le film s’il avait été mieux écrit et ficelé. Cela reste divertissant, on n’est pas très loin de la série B sympathique mais pas davantage. De Delmer Daves, « La Dernière Caravane » est d’un tout autre calibre.
Un western original mettant en scène des mineurs récupérant un paquet d'or dans une mine abandonnée à leur sortie de prison. Alan Ladd est parfait en hollandais roublard mais néanmoins sympathique bien aidé par un Ernest Borgnine taulard au grand coeur, la réalisation reste soignée et l'ensemble se laisse voir avec plaisir.