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    The Canyons
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    1,8
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    89 critiques spectateurs

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    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2014
    Comme la plupart des anciennes gamines starifiées par les studios Disney, Lindsay Lohan n’a plus aujourd’hui pour faire parler d’elle qu’à jouer de ses charmes. C’est donc sans surprise qu’on la retrouve au cœur de cette intrigue libidineuse, au côté du harder James Deen, devant la caméra de Paul Schrader qui nous avait autrefois prouvé qu’il aime à capter le potentiel érotique de ses actrices (on se souvient de la scène de Nastassja Kinski dans sa version La féline il y a déjà plus de trente ans) avant d'être banni des réseaux de production et de distribution, ce qui justifie que le film ait dû être financer en Crowfunding. Ce casting électrisant (que le réalisateur dira regretter tant la jeune actrice s’est avérée insupportable sur le tournage) aura été le seul argument de ce long-métrage que le scénario signé par Bret Easton Ellis, qui semble n’avoir plus rien à dire du vice tel qu’il ancré dans la société américaine, ne raconte rien d’autre qu’une banale histoire de jalousie au travers d’une représentation du système hollywoodien destiné à choquer le public puritain outre-Atlantique. Ses plans en extérieur très ensoleillés et la musique composée par Brendan Canning permettent d’apprécier quelques temps la teneur sulfureuse des premiers échanges mais l’absence de suspense et la caractérisation stéréotypée des protagonistes font tout aussi vite retomber la sauce de ce thriller érotique sans ambition.
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2014
    bien que typiquement L.A. , ce petit film déçoit. la faute à des personnages ultra stéréotypés, et une interprétation parfois limite. James Deen, apparemment un acteur porno, se débrouille, mais ses expressions du visage font faux la plupart du temps, et surtout il montre son outil de travail (pas en érection, certes, mais il a été sûrement casté pour ça) et Lindsay Lohan, la pauvre, son visage bouffi par les injections et son front botoxé, a beaucoup de mal à convaincre.
    bref, un film très dispensable. mais qui pourrait devenir culte. si si!
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Tres tordu , on se demande ce quise passe dans la tete des auteurs.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Ce film fait du buzz pour de multiples et bonnes raisons. Les retours du romancier Bret Easton Ellis déjà adapté avec les excellents "Les lois de l'attraction" et "American Psycho", du réalisateur-scénariste auquel on doit les scénarios de "Taxi Driver" (1976), "Raging Bull" (1980) et "La Dernière Tentation du Christ" (1988) pour Scorcese et signant les films "American Gigolo" (1980) et "Affliction" (1998), et d'aucun verront le retour également de l'ex-enfant Disney Lindsay Lohan... Bref on nous promets du sulfureux, thriller vénéneux auquel on adjoint la star du X James Deen... Avec un mini-budget de 410000 dollars dont un tiers via le crowdfunding (appel aux internautes) Paul Schrader réalise là un film culotté et pas mal fichu, se reposant entre autre sur le simple prêt (maisons, voiture notamment). Pour le sulfureux on reste pourtant bien sage (quelques scènes de nus masculins semblent pourtant en choquer quelques uns), pas de scènes de sexe hardcore ni de meurtres violents à l'écran. Le scénario est aussi sage qu'il est linéaire. Sur ce point c'est une grosse déception. Par contre l'atmosphère rendue est particulièrement lourde, malsaine et cynique avec un grain d'image idéal. Le couple Lindsay Lohan-James Deen est un mixte entre glamour et banalité parfait pour ces arrivistes matérialistes et inconséquents. Derrière ce simple thriller sensuel se dessine un monde, fossoyeur du cinéma, symbolisé par ce générique où défilent des salles obscures fantômes. On sent l'envie du duo Schrader-Ellis, ce désir d'un cinéma nostalgique mais qui peine à se révéler à l'écran. Il manque finalement une audace réelle qui semble s'être envolée pour les soucis de distribution sur le sol américain et donc d'éviter la censure. Dommage. Néanmoins c'est loin d'être mauvais, il s'agit d'un thriller qui ne manque pas d'atouts à défaut d'être complètement aboutit.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 mars 2014
    A chier ! Je suis allé le voir car j'ai vu "par les créateurs de Taxi Driver et American Psycho" deux films incroyables mais ces "créateurs" ne travaillaient pas au même poste dans ce film. L'acting est énervant surtout pour Ryan, je voulais lui arracher la tête ! Je déconseille fortement ce film.
    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mars 2014
    L’immense Paul Schrader n’est que l’ombre de lui-même dans cette purge imbitable semblable à un médiocre et très ennuyeux épisode de la série 90′s Hollywood Night, lorgnant vers du De Palma ou Verhoeven en mode poussif et sans intérêt. Mal joué, mal filmé, mal éclairé, mal monté, il n’y a tristement rien à sauver de ce The Canyons qui n’a de sulfureux que sa nullité et les noms qui défilent au générique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 avril 2014
    Un très bon navet !!! Lindsay Lohan sauve le film, c'est dire....
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    14 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2014
    Sorti en salles mais surtout en VOD à partir du 5 août 2013, The Canyons ne sera à l’affiche que le 19 mars en France (naturellement les plus pressés auront déjà pu le voir). Très attendu, ce thriller érotique a franchement déçu spectateurs et critiques, qui y ont néanmoins trouvé beaucoup à redire voir à sauver, la performance de Lindsay Lohan en particulier.

    Au programme, le quotidien de cinq jeunes adultes en quête de pouvoir, de succès, de satisfactions et pour certains de reconnaissance. Au-delà de Lohan, le casting est sulfureux, avec notamment la star du porno James Deen, mais aussi le cinéaste Gus Van Sant apparaissant dans le rôle d’un psy. Le film est réalisé par Paul Shrader, scénariste de Taxi Driver et La Dernière Tentation du Christ, auteur de Auto Focus ; et plus notable encore, il marque le passage de l’écrivain Breat Easton Ellis au cinéma, en tant que scénariste. Tout le monde est fin prêt pour mettre en scène la décadence sensuelle des happy few.

    Toute la séance baigne dans le luxe ; la débauche et l’opulence, contrariées par une angoisse sourde. Une décomposition est à l’œuvre, elle ne concerne pas le statut ni la richesse de ces personnages, mais bien leur désintégration dans ces grands espaces où ils sont des maîtres sans sujets, jouisseurs arrogants aux ancrages superficiels. The Canyons exhibe la fatigue psychique et morale engendrée par le piège d’un confort matériel où on ne trouve de perspective que dans le sexe et le repli.

    Ainsi après 80 minutes de soap chic & choc où l’excès de coke, de sexe, en bref de vie facile et frivole, débouche sur l’horreur à force d’avoir plongé dans le vide. Pas un happening meurtrier, juste une petite secousse, sèche et définitive. Puis il faudra relancer la machine. Et ça s’en tient là (dénouement pataud et kitsch). Le spectacle est franchement agréable, servi par une direction artistique de haut vol (la photo de John DeFazio), mais Shrader et son équipe sont piégés par leur sujet. The Canyons est un peu comme ses protagonistes, surjouant la noirceur ou l’intensité alors qu’il est résigné et sans contenu. Dans un tel cas de figure, on se fait plaisir, on joue avec le feu, écrasés par la fatalité de toutes façons. The Canyons raconte bien ceci, ce manège de morts-vivants tirant parti de l’existence.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Alala, The Canyons...
    Rarement j'avais vu un film se faire autant démolir par la presse, pourtant, il était attendu (peut-être trop justement ?), les premières images et le casting attisaient la curiosité, réunir la star déchu Lindsay Lohan, l'acteur porno James Deen et même Gus van Sant pour une apparition (et puis d'autres inconnus) était cul-otté mais c'est surtout du côté de derrière la caméra (pas très français tout ça...) que cela devenait intéressant, à la réal, Paul Schrader, connu pour avoir scénarisé plusieurs films de Scorsese (dont Taxi Driver et Raging Bull) et au scénario, un p*tain de psychopathe, Brest Easton Ellis (auteur d'American Psycho). Avec de tels ingrédients, le cocktail s'annoncait explosif, incisif, violent, trash, un futur film culte était peut-être né...
    Mais c'est à Venise que la presse à commencer à nous refroidir, en crachant sur le film de manière parfois violente comme : "C'est ce genre de film pseudo-arty et sans intérêt qui est en partie responsable de la fermeture et de l'abandon des salles de cinéma, phénomène qui est montré pendant le générique de début et de fin de The Canyons (The Hollywood Reporter)" ou encore "The Canyons donne l'impression d'une série B quelque peu boursouflée (comme Lindsay Lohan ? Désolé, ça, ça vient de moi) qu'un Schrader égaré a réalisé parce qu'il n'avait rien d'autre à faire (London Evening Standard)."
    Mais alors cette haine envers ce film est-elle mérité ? Bah non, pas du tout. Loin d'être un mauvais long-métrage, The Canyons est même plutôt bon et les arguments sortis par la presse sont infondés, c'est comme se mettre d'accord pour s'acharner sur une tête de turc à l'école pour faire passer le temps et pour se marrer un peu, et bien voilà The Canyons EST cette tête de turc. Premièrement, la mise en scène de Schrader est loin d'être mauvaise et offre des plans assez ambigües au message très "sexuel", elle est même excellente lorsqu'on sait que le film s'est fait seulement avec 250 000$ ! Aujourd'hui, c'est à peine de quoi payer le cinquième assistant de la femme de ménage qui nettoye les décors d'un film.
    La simplicité de la mise en scène (dotée d'une photographie très flashy) participe à cette ambiance froide et déshumanisé qui transporte tout le film jusqu'au dernier acte, cruel. Ce n'est pas du grand cinéma mais ça se laisse regarder très facilement et la critique qui y est faite sur Hollywood est vraiment intéressante, l'idée que l'on fasse des films pour s'occuper et pour ramasser un peu de fric montre une facette bien moins glorieuse du cinéma et beaucoup plus perverse (par rapport à l'idée que l'on peut s'en faire), une industrie dépourvu d'ambition ou d'amour. Ici les producteurs, scénaristes (quand il y en a) et acteurs sont des tarés cocaïnomanes, accros aux c*ls prêt à tout pour avoir ce qu'ils désirent et de ce point de vue-là, avoir engager des types comme Lohan et Deen est une merveilleurse idée, ils jouent leurs propres rôles tant leurs vies privées (si ils leurs en restent une, surtout concernant Lohan) se rapprochent de leurs protagonistes (en pire ici).
    On est donc très loin de la bouse annoncée, le film en est même "plaisant" et captivant dans le message qu'il veut nous faire passer, le climat froid (aussi blanc que le tein de Lohan dans le film) voire glauque lorsqu'il s'agit de filmer les scènes érotiques est réussi grâce à une mise en scène efficace et ambivalante ainsi qu'aux très bon acteurs, peut-être le film aurait-il dû aller encore plus loin dans la violence et dans son propos pour réellement marquer les esprits, il en restera juste un film regardable très facilement mais pas inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 mars 2014
    8/20 :
    Cela fait déjà longtemps que Lindsay Lohan n’est plus la charmante demoiselle qu’elle était auparavant. Désormais, la miss a plutôt l’air d’approcher la soixantaine que la trentaine. Son visage a été détruit par la chirurgie esthétique (lèvres emplies de collagène, botox plein les joues) et ses seins sont refaits. Vulgaire et hideuse, Lindsay Lohan n’a aucune grâce. Hors, Lindsay se révèle être convaincante en interprétant Tara, une jeune femme sombrant dans la déchéance totale.

    L’acteur porno James Deen incarne ici Christian (son premier rôle au cinéma, hors de l’industrie du X), un personnage arrogant, pervers, odieux et détestable.

    Nolan Gerard Funk (que nous avions découvert dans les films d’horreur DEAD GIRL et BEREAVEMENT) tient ici le rôle de Ryan, l’ex compagnon de Tara. Fort heureusement, Ryan est là pour adoucir l’atmosphère glauque et malsaine du film. En effet, Ryan est un jeune homme avec lequel nous partageons le même avis : « Christian est une enflure. »
    Puis, Gus Van Sant fait une petite apparition en interprétant le psychologue de Christian.

    Dans THE CANYONS, les acteurs sont globalement convaincants. On pourra aussi remarquer que ceux-ci ne sont pas pudiques, car ils n’ont aucune gêne pour exhiber leurs parties intimes.

    Insatisfaite par le fait que Ryan ne soit pas aussi fortuné que Christian, Tara a décidé de mettre fin à sa relation amoureuse qu’elle entretenait avec Ryan et s’est installée avec ce salopard de Christian. Christian quant à lui, a énormément d’argent et possède donc un grand confort matériel (villa, voiture de luxe, énorme piscine). Tara est malheureuse car elle aime toujours Ryan mais s’efforce de vivre aux côtés de Christian.

    Le couple de Tara et Christian a la mauvaise habitude d’exercer de l’échangisme avec des inconnus. Christian considère Tara comme « sa chose » qu’il exhibe à la vue des autres pour pouvoir s’en vanter. Il n’y a pas d’amour au sein de ce couple mais seulement des parties de jambes en l’air.

    Dès le premier quart d’heures, nous assistons à une scène plutôt dérangeante, voire même agaçante (il n’était pas utile de filmer autant de détails) : Christian et Tara ont invité un jeune homme pour une partouze. L’invité se met directement à poil, s’assoit sur un fauteuil et regarde Christian faire un cunnilingus à Tara. Le jeune homme mouille alors ses doigts pour humidifier son pénis. Bref, que du bonheur (ironie). Le réalisateur Paul Schrader nous affiche bien trop de scènes portées sur le sexe, ce qui est en devient vite gonflant.

    Cependant, THE CANYONS dénonce certaines réalités, telles les personnes appartenant à un milieu aisé qui utilisent leur argent pour assouvir leur fantasme malsain et qui se dégradent peu à peu dans cette spirale infernale. Il est tout de même préférable de vivre avec peu d’argent mais auprès de quelqu’un que tu aimes et que tu respectes.

    La musique électronique sombre et pesante, composée par Brendan Canning, ressemble fortement à celle de Cliff Martinez (le compositeur de DRIVE et ONLY GOD FORGIVES).

    Le réalisateur Paul Shrader nous expose avec THE CANYONS, une vision péjorative de l’industrie du cinéma actuel, dans lequel, en tant qu’acteur, il est difficile de percer.

    Porté par une Lindsay Lohan compétente, THE CANYONS est un film intriguant, mais qui déçoit par ses scènes de sexe trop explicites, son atmosphère un peu plate et son manque de force scénaristique.

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    Ce téléfilm réalisé par Paul Shrader et écrit par Bret Easton Ellis peine à convaincre, d'une part par une trame banale qui manque de tripes, et d'autre part par l'absence d'expression dans l'interprétation de James Deen, même pour exprimer l'apathie caractéristique de son personnage... En revanche, je tiens à souligner la performance de Miss Lohan, que l'on critique beaucoup mais qui, sans doute par miracle, a réussi à se trouver sur un plateau de tournage, montre qu'elle est capable de bien plus que ce que sa réputation laisse paraitre.
    Mais pour le reste, quitte à faire dans l'insipidité, il aurait au moins fallu pousser la provoc' plus loin. Pas étonnant qu'en l'état, The Canyons ait eu l'effet d'un pétard mouillé.
    Auto
    Auto

    27 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Avec le buzz qui a entouré cette production sulfureuse (Bret Easton Ellis signant son premier script pour le cinéma, Gus Van Sant faisant de la figuration, la diva trash Lindsay Lohan et l'acteur porno James Deen en têtes d'affiche...) Je me suis demandé pourquoi The Canyons n’avait pas eu droit à une sortie en salle dans nos contrés françaises.
    Maintenant je ne me pose plus la question et ne serais même pas étonné de voir la phase direct to dvd elle aussi passer à la trappe. C'est simple, techniquement, ça ne vaut pas plus qu'un téléfilm qui passerait en deuxième partie de soirée sur Paris Première (En même temps, avec 250 0000 dollars de budget on ne peut pas aller bien loin). Quant à Lindsay, son visage déformée par les substances illicites la décrédibilise dans son rôle de beauté faisant chavirer le cœur des hommes jusqu’à l'obsession. Ce n'est définitivement pas avec ce rôle que l'ex enfant chérie de l’Amérique va réussir à relancer une carrière totalement au point mort. C'est d'autant plus dommage que son jeu n'est pas si mauvais.
    Si l'on fait abstraction de la pauvreté de la réalisation, je pense en revanche que niveau script on peut se laisser prendre au jeu. L’écrivain nous propose en gros une variation de son dernier roman Suites Impériales. Avec le même décor (Hollywood) le même type de personnages et les mêmes intrigues. Mais bon sang, au risque de me répéter, qu'est ce que l'ensemble sonne cheap !
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2013
    « The canyons » ne peut pas laisser indifférent. En lieu et sus du thriller sombre et érotique annoncé, voici un film d’une extrême froideur. Mais pas la froideur clinique des derniers films de Steven Soderbegergh (« Contagion », « Effets secondaires ») : une anesthésie émotionnelle, pas loin d’être funèbre, qui contamine la matière-même du film. On reste ébahi devant la mise en scène qui semble brouillonne, amateur, et qui frappe dès la première scène du film – mais plus encore, on reste médusé par la direction d’acteurs extrêmement… aléatoire. Le casting est un concours d’inexpressivité, où personne ne semble à sa place. Le plus stupéfiant est la performance de Lyndsay Lohan, qui ne semble pas être revenue de ses frasques. Son visage abîmé, sa voix rocailleuse et son corps reconstruit la font jouer comme un zombie.
    De quoi, déjà, faire de « The canyons » un film exceptionnel… mais pour de mauvaises raisons. Cependant, on aurait tort de s’arrêter là. Le film surprend énormément et suscite la réflexion. L’échec est-il artistiquement volontaire ? Le sous-texte du film incite à le penser. Dès sa promotion, « The canyons » se présentait comme un film racontant la mort du cinéma. Le vide du film ne peut donc qu’être l’expression de cette entreprise bizarre : en plus de la raconter, Paul Schrader exprime la mort du cinéma en démolissant sa « dernière » œuvre. Une bien étrange proposition.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 septembre 2013
    Déçu .... Je m'attendais à mieux, mais on note tout de même une belle B.O, belle esthétique et très bonne interprétation de Lohan.... !
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