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nestor13
57 abonnés
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3,0
Publiée le 6 avril 2014
Après avoir défrayé la chronique par un passage par la case prison et ses amours lesbiennes (et alors ? Elle a bien le droit, non ?), "The canyons" semble marquer le retour en force de Lindsay Lohan. La pulpeuse comédienne, également productrice du film, si elle n'en continue pas moins à user de ses atours pour chauffer le spectateur, trouve enfin un rôle plus ambitieux et nous surprend agréablement par son jeu. C'est principalement ce que je retiendrai de cette histoire tordue qui est une sorte de "Mulholland Drive" du (très) pauvre où un fils de riche se prend pour un producteur de génie. "Arrêtez avec votre chic radical de jouer à l'art avec les dollars à papa" s'énervait en son temps Jean-Michel Basquiat. Le réalisateur Paul Schrader semble être bien d'accord, et nous aussi.
peu chiant.... je me suis quand même pas mal ennuyé devant ce film au scénario pas captivant du tout. D'ailleurs, je ne sais pas ce qui peut bien intéresser tellement l'histoire manque d'intérêt. Simple histoire de jalousie à travers ce couple de jeunes gens plein de frics qui ne savent même plus comment s'amuser, être heureux.... Franchement sans intérêt et je ne parle pas de l'interprétation qu'on a m'avait vanté ici et là.....
Disons le tout de suite, j'ai été traîné de force pour aller voir ce film avec Lindsay Lohan dont je ne ne connaissais que les frasques ! Et surprise, j'ai bien aimé. Sexe, drogue, violence dans un Los Angeles où les fils à papa paradent, où des acteurs feraient tout pour réussir, où la trahison est quotidienne, où on aime contrôler l'autre... des sujets qui s'entremêlent pour nous livrer un film bien ficelé et intéressant. Les acteurs sont intéressants même si James Deen m'a moins convaincu.
On attendait le miracle. "The Canyons" était le film qui allait révolutionner ce mois de mars bien endormi, un sombre joyau irrespectueux et brillant... Entre Paul Schrader à la réalisation, l'écrivain controversé Bret Easton Ellis au scénario, James Deen pour ses premiers pas au cinéma "traditionnel" et la starlette Disney déchue Lindsey Lohan dans le rôle titre, on tenait sans aucun doute l'équipe la plus inattendue de 2014. Pourtant, il s'avère vite que sous la réalisation criarde et les scènes érotiques aussi excitantes que du Mommy Porn, "The Canyons" manque de profondeur et - un comble - de réelles ambitions artistiques. Si sûrs de leur talent, Ellis et Schrader semblent avoir perdu leur verve et leur art du choc dans ce thriller faussement sensuel, prétentieux et insipide jusqu'au dénouement. Le constat est là et il est sévère : le film a autant d'intérêt qu'un téléfilm érotique diffusé sur M6 à deux heures du matin. Face à une Lindsey Lohan plus figée et fade que jamais, James Deen et Nolan Funk, parfaits, mettent tout leur talent à défendre une cause déjà perdue d'avance. L'unique atout du film repose entièrement sur eux ; on retrouve un peu le talent d'Ellis dans leurs personnages, torturés, sombres, jaloux... Le reste n'est qu'une déception amère.
La vraie révélation c'est James Deen qui est - de loin ! - le meilleur acteur de film. Pour Lindsay Lohan c'est le chant du cygne d'une carrière qui n'en est pas une. Elle est tellement mauvaise actrice qu'on sent ses partenaires gênés pour elle.
Un film où les dialogues et les personnages sont d'une faiblesse rare! Le scénario et les interprètes sont inexistants, par contre le néant, lui, est bien présent! Sans aucun intérêt!
J'ai été fasciné par l'affiche de "The canyons". On y voit Lindsay Lohan, outrageusement maquillée dans une pose languide sur un lit qui semble flotter au-desus d'un Los Angeles nocturne. J'ai bien vite déchanté devant ce téléfilm néo-noir à la perversité bien gentillette (Monsieur et Madame aiment l'amour à trois), à l'intrigue éculée (Madame n'aime plus Monsieur qui est très très jaloux) et aux débordements meurtriers franchement ratés (Bret Easton Ellis est au scénario). Le personnage principal a le charisme d'un acteur pornographique : d'ailleurs James Deen (sic) est une ancienne star du X, pas désagréable à regarder mais
Reste pourtant l'extraordinaire prestation de Lindsay Lohan. L'ancienne égérie de Disney n'a que 28 ans. Devenue célèbre par ses écarts alcoolisés et cocaïnés, elle incarne un personnage qui lui ressemble. Elle en a la sensualité exacerbée mais aussi les fêlures émouvantes. On dirait Marilyn dans les Désaxés.
THE CANYONS : Une ex starlette Disney devenue cocaino-cleptoname et un acteur porno du moment aux talents d'acting inversement proportionnel à ses centimètres anatomiques dans un thriller erotico-indé ça donne quoi? Une photo lourde, une réal contemporaine, un scénar signé Bret Easton Ellis, des gens beaux, LiLo au casting (et bonne!), une BO au Top, un jeu quasi mauvais... bref un film branché quoi! On a-do-re! CULTE! #movie #review
Film particulier. Le cinéma est mort et pourrit de l'intérieur...On ne fait que survivre dans ce monde de faux semblant où on doit toujours sauver les apparences. Tout n'est plus que sexe et pouvoir...Bref le film est assez étrange, un peu compliqué dans sa simplicité. L'actrice Lindsay lohan est tout simplement géniale dans ce film, authentique et charismatique. Un film indépendant à voir pour sa particularité et ce monde du cinéma qui fait tant rêver qui au final n’est pas si glamour!
A force de voir ses romans massacrés au cinéma (à part "Les Lois de l'attraction", parfaitement adapté par Roger Avary), Bret Easton Ellis a décidé d'écrire lui-même un scénario. On reconnaît d'ailleurs facilement les thèmes chers à l'auteur dans ce film où un homme jaloux suspecte sa petite amie de le tromper. Dans un Los Angeles qui semble abandonné et dans des maisons aseptisés, les personnages évoluent juste pour parler ou pour obéir à leurs instincts. A la mise en scène, Paul Schrader nous livre de belles images mais il manque manifestement quelque chose au film. Si le style d'Easton Ellis fonctionne parfaitement par écrit, visuellement c'est beaucoup moins profond et réussi et "The Canyons" a l'air d'un film surfait qui fascine au début mais qui finit vite par lasser. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé, même Lindsay Lohan et James Deen nous livrant de solides interprétations.
En arrière-plan de ce film, la mort d'un certain cinéma. Images magnifiques de cette déréliction, des clichés montrant quantité d'anciennes salles abandonnées, dévastées, en ruine, servent de support au générique et aux intertitres. Le scénario de Brett Easton Ellis n'est pas fameux, on se passionne assez mollement pour les turpitudes de ces âmes égarées dans un Hollywood déserté par la moindre parcelle de joie de vivre, de désir, de foi en quoique ce soit. L'amour est un jeu de pouvoir, le sexe, un dérivatif à l'ennui, la technologie, un outil de chantage. On se croit parfois devant une sorte de télénovela douteux (pléonasme), une version un peu trash et non censurée d'"Amour, gloire et beauté", voire un porno sans scènes de cul explicite. Lindsey Lohan, réputée infernale sur le plateau, tire son épingle du jeu et campe une vamp assez touchante. James Deen est souvent horripilant avec ses mimiques d'acteur porno - ce qu'il est effectivement. Les dialogues sont souvent très faibles, ce qui n'aide pas les comédiens. Je ne sais pas à quoi tient le petit charme qui pourtant irrigue le film ça et là. Ce n'est pas du grand art, ce n'est pas pour autant déshonorant. Une curiosité, quoi.
Un film à voir à tout prix ! A l’instar de Godard, Paul Schrader nous livre ce message : le cinéma est mort. Plus personne ne va voir un film au cinéma. Pour preuve, ces magnifiques photos, au générique, de cinéma fantômes, délabrés, abandonnés. Pas des cinéma d’Art et Essai, mais bel et bien des cinémas populaires, où l’on vent du pop -corn pour regarder le dernier Disney. Les personnages du film, qui sont arrivés à Los Angeles dans l’ambition du cinéma, ne vont pas au cinéma, qu’il soient acteurs, producteurs ou réalisateurs.
The Canyons, par sa conception même, a joué sur cette donne : il a été financé par crowd-founding (des donations internet) et distribué en VOD dès sa sortie, car pour Schrader, les films ne se voient hélas plus au cinéma.
Cela dit, il a changé d’avis en venant récemment promouvoir son film en France. Ainsi son pessimisme a vacillé. Et pas seulement parce que son film est très largement distribué en salle et qu’il est ici considéré comme une oeuvre-d’art. Voici ce que le cinéaste a écrit dans son facebook personnel : "Je suis à Paris. J’ai l’impression d’avoir fait un voyage dans le temps. Ici, les gens lisent des journaux le matin, ils achètent des magazines, s’habillent joliment, vont dans les librairie et au cinéma et utilisent des cabines téléphoniques. Oh my Dieu ! C’est la quatrième dimension !" la suite ici :
j ai apprecie cette mise en scene de personnages perdus dans des arrangements personnels , ils ne se cachent pas , ils ne se dupent pas , ils sont petits comme souvent beaucoup de personnes , pas besoin d etre star du porno ou du cinema, c est ce qui derange dans ce film , parfois on est perdant ? le decor est froid , vide , sans ame , et le propos est bien mene , j ai adore , cela change de tous ces films ou tout est moral ,,,,, ! certaines critiques notamment de llbe sont injustes ,,,!,,
Quelle déception devant ce mauvais téléfilm aux allures de porno chic, Lindsay Lohan est juste elle-même, à savoir paumée, vaguement émouvante et bling-bling.
Le casting est bas de gamme, aucun rôle charismatique, une intrigue à deux balles, des dialogues ringards et tous les clichés d’Hollywood dans le même panier. Bref, trois solutions : Paul Schrader est ruiné, il est atteint de sénilité précoce ou il est totalement has-been. Cette dernière possibilité me semble difficile à croire quand on connait sa filmographie et sans parler de ses plus grands films. Par exemmple, il y a un peu plus de 5 ans « The Walker » était un petit bijou d’élégance et d’écriture à côté de ce nanar. Il y a, peut-être, un message subliminal mais j’en doute.
Nul, nul et archi nul. Dès les premières minutes du film je me demande ce que je fais là. Et si ce film est un nanard ou pas. Mais non même pas. Rien de comique, rien d'amusant. Juste une platitude sans égale. Je me suis demandée pendant tout le film si je sortais de la salle ou pas... J'ai réussi à tenir jusqu'à la fin par je ne sais quel miracle! Cela faisait longtemps que je n'avais vu un film aussi mauvais. Aucun scénario, aucun suspens, un jeu d'acteur pitoyable (on se demande si ils posent devant la caméra ou si ils ont compris qu'ils devaient jouer). Bref je recommande de ne surtout pas y aller!