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Le moins que l'on puisse dire est que Roldano Lupi, l'acteur principal du premier film de Germi, manque cruellement de charisme, et il faut reconnaître que l'on peine à s'intéresser à son histoire tant le comédien est fade.
Puisant dans le néo-réalisme naissant, mais également dans l'univers du film noir américain, ce "Témoin" n'a rien de palpitant, ni dans ses scènes de prétoire (on est loin du somptueux "Témoin à charge"), ni dans celles, plus intimes, entre les deux amants ou encore dans celles où s'immisce le fameux témoin. Lenteur d'usage, jeu appuyé des comédiens concourent à faire perdre peu à peu le fil d'un récit peu passionnant. On peut cependant sauver l'aspect documentaire du long-métrage, où l'Italie de l'immédiat après-guerre tente de se reconstruire et ses habitants de survivre comme ils le peuvent. Une curiosité pour cinéphiles exclusivement.
Puisant dans le néo-réalisme naissant, mais également dans l'univers du film noir américain, ce "Témoin" n'a rien de palpitant, ni dans ses scènes de prétoire (on est loin du somptueux "Témoin à charge"), ni dans celles, plus intimes, entre les deux amants ou encore dans celles où s'immisce le fameux témoin. Lenteur d'usage, jeu appuyé des comédiens concourent à faire perdre peu à peu le fil d'un récit peu passionnant. On peut cependant sauver l'aspect documentaire du long-métrage, où l'Italie de l'immédiat après-guerre tente de se reconstruire et ses habitants de survivre comme ils le peuvent. Une curiosité pour cinéphiles exclusivement.
Pour son premier film, « Le témoin », Pietro Germi bénéficie de la présence de Marina Berti, star en devenir, et du prix du scénario, qu’il a co-écrit, au festival de Venise. D’emblée Germi montre les qualités qui seront la marque de son œuvre : script détaillé (donc très travaillé) et précision de la réalisation, aucun cadrage ou mouvement de caméra étant inutile ou hors propos. Mais aujourd’hui le film est daté et le personnage principal interprété platement par Ronaldo Lupi a bien du mal à exister entre Ernesto Almirante, le témoin, et la belle. En effet, Marina Berti au physique particulier, genre Olivia Oil dans Popeye, bien loin des pulpeuses italiennes de l’époque, interprète avec une sobriété pleine de grâce et de fragilité, cette pauvre fille amoureuse d’un mauvais garçon. Le film pose néanmoins quelques questions de fond sur la pratique de la justice en général et des avocats en particulier, mais sans y apporter de véritable réponse. La fin improbable, issue d’un remord irréaliste, en est la conséquence. Elle devait plaire à l’époque.
Pourquoi a t-il ètè accusè à tort ? D'où venez cet homme qui pouvait lui valoir la peine de mort ? "Il Testimone" de Pietro Germi, c'est au Cinèma de minuit de Patrick Brion! C'est le premier long-mètrage en tant que metteur en scène de Germi bien avant qu'il ne devienne l'un des pères de la nouvelle comèdie à l'italienne! Ce dernier choisit ici un thème policier qui pourrait être proche d'un certain cinèma amèricain mais qu'il traite diffèremment dans un style qui s'inspire beaucoup plus par moment du nèorèalisme italien de l'èpoque! En cela, "Il Testimone" devient intèressant d'un point de vue stylistique! Niveau interprètation, Roldano Lupi arrive difficilement à rendre son personnage attachant avec un manque èvident de charisme! En revanche, Marina Berti force l'attention en y galvaudant son talent et sa beautè! Tout comme l'èmouvant Ernesto Almirante, dans le rôle du vieux tèmoin à charge avec sa vielle Roskopf qui lui joue des tours! Un Germi en mode mineur qui affirme ses thèmes...
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