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    Le Sexe qui parle
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    11 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 347 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2022
    Joëlle à sa libido en berne, elle n’éprouve plus aucun plaisir lorsqu’elle fait l’amour avec son mari Éric. Jusqu’au jour où elle découvre que son vagin parle, à des désirs et la pousse à assouvir tous ses fantasmes…

    Réalisé par Claude Mulot (sous le pseudonyme de Frédéric Lansac), Le Sexe qui parle (1975) fait partie de ces films culte ayant vus le jour pendant l’âge d’or du cinéma porno en France, avant que la loi "X" ne soit votée et vienne y imposer une forme de censure. Bien évidemment, le film vaut le coup ne serait-ce que pour le vagin de Pénélope Lamour, qui est un personnage à part entière. Ce dernier est doté d’une voix absolument magnifique (ironie). Pour une raison qui nous échappe totalement, le réalisateur à affublé le vagin de l’héroïne d’une voix gouailleuse, digne d’une vieille maquerelle (on a parfois l’impression d’entendre Arletty dans Hôtel du Nord - 1938). A noter aussi, qu’il a une drôle de façon de s’adresser aux hommes, il a le mérite d’être cash « J’ai envie de baiser » ou encore « Tu bandes ? Tu vas bander ? ». Autant vous dire qu’avec de pareils attributs, ce vagin est loin d’être… bandant, oui c’est le mot ! Et pour un film pornographique, il fallait oser.

    Le film se veut féministe puisqu’il évoque de façon frontal le plaisir de la femme et que c’est elle (ou plutôt, son vagin) qui prend le devant sur les hommes (il y est aussi question de liberté sexuelle). Le film nous raconte les déboires sexuels de Joëlle, tout en nous égrainant quelques flashbacks où l’on découvre que Joëlle a perdu ses parents à l’adolescence et a été élevée par une tante nymphomane (incarné par la pornstar Sylvia Bourdon). A l’orée de ses 18ans, Joëlle (incarnée par la ravissante Béatrice Harnois) laisse libre court à ses envies (elle perd sa virginité avec une marionnette de Pinocchio, s’adonne aux plaisirs charnels avec un curé, ainsi qu’avec son prof). Bref, bien évidemment, le scénario nous réserve quelques pirouettes scénaristiques, sans quoi on aurait vite fait de trouver le temps (il ne suffit pas d’avoir un vagin qui parle pour pleinement tenir un film sur une durée de 90min).

    A noter enfin que la mise en scène nous réserve quelques surprises, notamment l’idée de la caméra subjective lorsque le vagin prend la parole (on voir les protagonistes depuis l’intérieur du vagin, imaginez la scène lorsque l’héroïne se touche ou lors d’un cunnilingus, le résultat est assez cocasse). Enfin, si le film de Claude Mulot s’avère aussi drôle qu’original, il faut tout de même reconnaître que l’idée départ n’a rien de nouveau, puisque Diderot en faisait déjà mention dans son roman libertin "Les Bijoux indiscrets" (publié en 1748 !), un thème qui sera d’ailleurs repris par la suite et plus récemment avec le film allemand Ils ne pensent qu'à ça (2000), où cette fois-ci, il s‘agit d’un pénis qui a la parole.

    Signalons enfin que Claude Mulot réalisera une suite, sobrement intitulée Le Sexe qui parle 2 (1978), un second chapitre qui ne connaîtra pas la même renommée que celui-ci.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    tonton29
    tonton29

    25 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Ah, pas facile de critiquer un film cul-te (oui facile par contre celle-ci) Pour le très bon point, l'idée de scénario est tout simplement géniale, c'est de la science-fiction simple mais imaginative. Malheureusement il ne devait pas y avoir le budget, l'envie ou l'ambition d'exploiter au mieux ce concept. On se retrouve donc avec un décalage entre ce qui se passe et la réaction des personnes confrontées à ce phénomène. Et certaines scènes ne collent pas dans le montage ce qui désamorce le reste d'idée. Les scènes porno sont courtes et honnêtes mais pas sensuelles ou réellement excitantes, la faute au fait que c'est un porno qui ne veut pas se prendre pour un porno car il surfe sur une vague intello. L'alchimie entre les acteurs ne semble pas prendre, c'est un peu mécanique. Le maquillage pré-corpse paint black metal de Sylvia Bourdon ne la rend pas très désirable. Béatrice Harnois est très mimi en ado qui découvre sa sexualité et le pouvoir qu'elle a sur les hommes sans la faire passer pour une perverse, juste une fille livre et fière de son corps et ses désirs. Les autres font le boulot. Donc film à voir plus pour connaitre le début du porno à la française sans que ce soit un chef d'oeuvre donc juste la moyenne.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2016
    Le sexe qui parle est considéré comme un classique du genre porno à la française, franchement, sans être un ratage, c’est un film qui n’exploite que très modestement son concept.
    Mulot nous offre un métrage porno qui n’est en effet ni réellement drôle, ni réellement dramatique, et qui se concentre beaucoup sur des scènes de sexe somme toute assez moyennes. Mulot hésite entre le porno chic et le porno crade avec force gros plan peu ragoutants, et le résultat est celui de tout bon porno de l’époque qui se respecte, peu imaginatif et peu surprenant. Néanmoins Mulot réussit beaucoup mieux ses séquences porno chic, celles qui mettent en avant Béatrice Harnois, avec quelques idées bien vues, et là on retrouve, épisodiquement malheureusement, le Mulot que l’on aime, celui qui ne devrait jamais aller vers le porno à la Caputo !
    D’ailleurs de toutes les actrices Béatrice Harnois est aussi celle qui surnagent entourée de la méconnue Pénélope Lamour, de Sylvia Bourdon, déjà un peu plus connue ! Dans l’ensemble le film laisse assez de place au jeu d’acteur, avec des dialogues et des situations classiques, et c’est une bonne chose. Le sexe qui parle parvient à établir, modestement, une histoire, et les interprètes ont donc quelques petites choses à faire, et à ce jeu c’est évident, Harnois est la plus douée, parvenant à rendre ses scènes cocasses et même assez drôles ! Pénélope Lamour ne démérite pas, mais enfin je l’ai trouvé assez monolithique tout de même.
    Pour le reste Mulot nous emballe un porno plutôt acidulé, qui, sans avoir une esthétique très fouillée n’est pas innommable non plus. On sent la petite patte du réalisateur qui propose un cadre un peu chic, et travaille sa photographie sur des tonalités un peu soignées, faisant donc la part belle aux couleurs acides, aux roses et aux pastels. Cette tendance esthétique n’en rend que plus déconcertant le choix du porno crade qui émaille le métrage par moment, et qui pour moi reste la faute de gout. Voir un type se perdre en gros plan au milieu de poils pubiens ce n’est pas ce que j’ai vu de plus attractif !
    Musicalement ce n’est pas mauvais, un peu décousu et pas toujours adéquat vu ce qui se passe à l’écran !
    En conclusion Le sexe qui parle est un porno que je n’ai pas trouvé raté, mais Mulot échoue malheureusement à réellement trouver son style ici. Pour ma part très bon dans le porno chic élégant, Mulot ici vire vers des choix qui ne lui conviennent pas et déconcertent ! Il faut aussi être franc, sur le plan purement comique Le sexe qui parle manque singulièrement de relief. La moyenne, mais pas plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 avril 2015
    Souvenirs, souvenirs, ça ne nous rajeunit pas ! Un film complètement déjanté, et plutôt rigolo avec des actrices sympas comme Elen Earl (qu'est-elle devenue ?) il est simplement dommage que Monsieur Bac Film ne nous trouve pas assez adulte pour nous diffuser la version intégrale... Le puritanisme se porte décidément très bien en ce 21ème siècle.
    christine D.
    christine D.

    32 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2015
    Si ce film est d'abord une curiosité historique, force est de constater que la réalisation est très correcte et que les acteurs, très impliqués ne sont pas mauvais du tout. Ringard, amusant et décontracté, j'avoue (mais devrais-je avoir honte ?) avoir passé un bon moment.
    Estonius
    Estonius

    3 470 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Si on vous dit que le pitch est idiot, répondez que l'idée n'est pas nouvelle et a été piqué à Diderot qui en 1748 dans les "Bijoux indiscrets" imaginait déjà des sexes qui parlent. Le film à sa sortie connut une certaine notoriété puisque des personnalités aussi différentes qu'Edgar Faure ou Eugène Ionesco sont allés le voir et l'ont apprécié. Notons aussi que le film est très bien construit, pornographique, certes, mais également très érotique (on sent que ce intéresse le réalisateur ce sont les formes et les seins de ces dames et là il fait dire qu'on est gâté (Pénélope Lamour, Béatrice Harnois, Ellen Earl). Alors au final, un film avec un sujet complètement barré, amusant et offrant son lot de belles images coquines, on aurait bien tort d'aller le bouder. Attention : il existe deux versions de ce film dont une intégrale, mais celle de BAC Films est amputée des scènes hards, ce qui donne un résultat étrange, (imaginez un film de karaté sans combat !) La note ne vaut donc que pour la version complète..
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 novembre 2014
    Je n’ai pas le choix, il faut que je le dise parce que j’ai tout de même un minimum de conscience: je vais rédiger la critique de ce film, tout en sachant que je ne l’ai pas regardé jusqu’à la fin. J’ai tenu à peu près cinquante minutes avant de lâcher prise. Mais d’un autre côté je me demande s’il est vraiment utile de voir ce « Sexe qui parle » jusqu’à la fin pour donner un avis qui soit le plus objectif possible. Pour moi, la réponse est non car la seule chose que vous allez trouver dans ce film hard, c’est un vagin qui parle ! Remarquez, l’idée était loin d’être conne. Mais à aucun moment elle n’est utilisée et Mulot (caché derrière le pseudo de Lansac) a préféré faire son petit film porno tranquillou pour se remplir les fouilles rapidement et facilement. Ce n’est pas le côté porno du film que je condamne, heureusement d’ailleurs. On approche tout doucement de 2015, si on condamnait encore un film parce que c’est un film de boules, il y aurait de quoi se poser des questions. Moi ce que je condamne, c’est le manque d’ambition totale, cette non-envie de vouloir créer quelque chose alors qu’il y avait de la place pour ça. Le verdict est sans appel: c’est une méga bouse. Très franchement, celles et ceux qui ont réussi à aller jusqu'au bout de cet immondice sont de véritables héros. Chapeau Mesdames et Messieurs !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Cinq étoiles pour contrebalancer les jugements un peu péremptoires des collègues. Déjà, force est de constater que seuls des cinéphiles ont vu ce film. Pas étonnant. Mais comme tout film, il est à replacer dans son contexte. En mai 1975, le porno est lâché sur les écrans français à la faveur des réformes libérales de Valéry Giscard-d'Estaing. Il convient de rappeler que Le Sexe qui parle a raflé la palme d'or du premier et unique festival du film pornographique qui se tint à Paris en cet été 1975. Et ce pour une bonne raison : il est un des rares film pornographique français qui s'émancipe et dépasse en popularité le porno américain fraîchement débarqué en France. Il est vrai que Le Sexe qui parle fait pâle figure à côté de Behind the Green Door et même d'Exhibition (Davy), dont le format de reportage sur la vie d'une actrice porno a fait réfléchir quelques intellos. Mais à côté de Deep Throat, ce film est très bon, il est absurde, il est burlesque. Il est l'illustration parfaite de ce qu'a été le "porno de l'âge d'or", où des actrices occasionnelles (Pénélope Lamour a été rencontrée dans un club de strip-tease par Gérard Kikoïne avant de retomber dans l'anonymat) avait leur instant de gloire et où le burlesque était maître. Jugez-en par Calmos de Blier daté de l'année suivante. Aujourd'hui, Le Sexe qui parle a vieillit, et n'a de valeur que pour son témoignage historique. Et ça se défend ! A voir donc si l'on veut parler du genre en connaissance de cause.
    halou
    halou

    123 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 avril 2013
    Difficile aujourd'hui de trouver un intérêt à visionner un tel film. Certes celui-ci est le reflet d'une libération sexuelle au cinéma à cette époque mais au niveau réalisation, mise en scène, actrices et histoire (il fallait la trouver le vagin parlant...), merci bien. Ne pas perdre son temps.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    C'est en 1975 seulement que les producteurs de films èrotiques français purent passer du soft-core au hardcore! Dans "Le sexe qui parle", Claude Mulot n'a finalement ètè habitè que par une seule idèe: se faire le maximum d'argent dans les plus brefs dèlais, avant que la mode ne disparaisse! L'histoire absurde d'une femme dont le sexe parle (la voix est à mourir de rire et nous rappelle celle de Regan dans "The Exorcist"), la poussant à assouvir ses moindres dèsirs! Quand reste t-il aujourd'hui ? Tout bêtement un classique du cinèma hardcore à la française (cocorico) ou Pènèlope Lamour et Bèatrice Harnois sont les interprètes, respectivement à l'âge d'adulte et d'adolescente, d'une femme au vagin parlant! C'est d'ailleurs le seul titre de gloire de Pènèlope Lamour qui n'aura finalement jouè qu'un seul film pour le cinèma! Le final est comment dire...dèconcertant...
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 octobre 2013
    Les films érotiques des années 70 c'est pas trop ma tasse de thé mais j'étais tout de même curieux de découvrir Le Sexe qui parle film apparemment qui se distingue des autres productions du genre avec cette femme qui a un vagin se mettant soudainement à parler à tout va transformant ainsi sa libido. Cela aurait pu être amusant mais finalement Le Sexe qui parle est comme c'est souvent le cas dans ce type de cinéma ennuyeux sur la longueur. La jolie Pénélope Lamour joue celle qui a un sexe parlant, c'est son seul film je crois.
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