27 ans après avoir vaincu le clown, nos héros sont de retour en adulte pour le ré affronter, mais pas avec une joie endiablée. Porter par James Mcavoy et Jessica Chastain, le club des ratés se montre au départ très peu convaincu par ce retour mais finissent un par un par s’en rendre réellement compte.
Un voyage de 2h45 diviser en 2 grosses parties, une première qui est centrée sur la vie de chacun des années après, leur rassemblement suite à l’appel d’un vieil ami et de nouveaux drames puis une soirée chinoise qui finit en apothéose (la seconde grande scène du film par ailleurs). La seconde étant l’élaboration du plan et la compréhension de tous les éléments avant d’en découdre.
Mais avant cela, je parle de ce début de récit qui commence parfaitement bien avec les
logos de sociétés se formant sous les rires des enfants, des rires inquiétants qui nous mènent à la foire ou ce couple gay se fait laminer par ces ordures qui n’y vont absolument pas de main morte et veulent clairement tuer par leur dégoût des homos. Puis avec cette chute s’accompagne les centaines de ballons rouges, Grippe-Sou dévorant sa cible et cette prise magistrale sur le pont inonder de ces fameux ballons. Un titre arrivant génialement par la suite et laissant la place aux événements futurs.
Un film qui se suit avec une bonne simplicité ou presque puisque contrairement au précédent,
mais ce dernier est envahi de longueurs par les paroles du casting. On comprend alors pourquoi on à 2h45 en face de nous.
Il film qui est presque
l’adaptation trop à la lettre du roman au lieu que ces scènes soient largement raccourcies.
Les petites scènes d’horreur venant par conséquent moins souvent, ce qui est franchement dommage.
La chose intéressante étant le jeu du personnage de Bill Harder qui ne cessera d’utiliser pour son personnage, son quotidien d'humoriste pour dialoguer avec les autres, même avec cette scène complètement absurde ou se dernier se fait poignarder par leur ennemi d’enfance, une scène d’horreur mais dans laquelle ce gars arrive à délirer et s’enfuir. Un ennemi qui d’ailleurs, ressort quelques instants plus tôt du repaire du clown après avoir été enlever des années en arrière et refait surface avant d’être stopper pas la police. Puis un autre vieil ennemi mais mort ou plutôt mort vivant qui aide la version adulte dans sa quête de vengeance. Tout un ensemble pas franchement compréhensible.
Mais pour en revenir sur ce personnage comique, il arrive plutôt bien à détendre l’atmosphère, mais au moment voulu et surtout, bien choisi.
Un second volet qui rappelle le téléfilm dans lequel les enfants sont mêler aux adultes par flash-back, des flashs qui sont dotés d’une parfaite transition tel un plan séquence pour partir de l’adulte et arriver à l’enfant, ou l’inverse s’il tel est le cas. Puis pour la petite histoire nous apprenons enfin d’où provient Grippe-Sou avec ce lien avec des tribus indiennes bien lointaines, une histoire que je n’ai personnellement pas saisie entièrement. Mais le strict peu fut compris.
Puis cette séquence hommage
au premier film ou l’on retrouve James dans sa peau d’enfant voyant son petit frère se faire attaquer la première fois par « Il », une scène fortement bien jouée et presque très stressante.
Mais en parlant de stress, La scène la plus, je vais pas être vulgaire mais la plus harde montrant la parfaite folie de Stephen King et les plus gros moyens du films,
c’est ce corps moisi et contorsionné dans le frigo de la vielle bâtisse du premier film ou cet ancien amis des adultes mais étant en vérité une belle hallucination du démon, en laisse tomber la tête roulant le long de la pièce et, regardant ses futures victimes, voit sortir de tous ses orbites possibles et imaginables, d’énormes pattes d’araignées. Un visuel numérique effrayant pour une scène démesurée mais digne de son auteur.
Arrivant sur la fin puisque le reste n’est encore que longueurs de script,
une scène bien huilée avec cette vielle femme se changeant en créature ridée et nue, puis l’arrivée tant attendue du clown dans une parfaite intimidation dans un parc ou plus tôt, un de nos personnages se voyait attaquer par le colosse mais paisible bûcheron planter sur la pelouse. Le grand final souterrain tant espérer ou « Ça » montre Son vrai visage d’énorme monstre à 8 pattes courant frénétiquement après ses proies. Un décor énorme ou les effets sont déments et ou le duo Mc Avoy/Chastain se verra vivre une dernière expérience démentielle dans une mise en scène et une qualité visuelle magique, mais d’une telle énorme complexité à devoir lire dans le roman si ça devait en être le cas. Cette scène m’ayant franchement et sincèrement rappeler les nombreux moment intenses d’« Inception » du grand mais très incompréhensible Christopher Nolan. Un final dantesque ou mise en scène et horreur se mêle à la perfection avec la science-fiction.
Un final ou nous comprendrons que pour vaincre sa peur du monstre imaginaire,
il ne faut pas nécessairement la battre physiquement, mais avec les seuls mots déstabilisants et qui détruisent moralement la personne en question. La ridiculisé et la mettre minable comme elle l’aura fait avec tant de plaisir sauvage durant 2 films. Une bonne morale à cette histoire.
Stephen King habitue à l’horreur, au gore et au simple drame, avec un talent bien à lui qui perdurera à jamais. « Ça », sa plus grande œuvre que je serais juste incapable de lire tellement les films sont déjà spéciaux par leurs contenus. Le King n’à pas encore livrer tous son talent, au contraire. Entre les classiques datant bien désormais, ceux étant moins connus mais tout aussi morbides j’imagine et ceux en train de naître dans son esprit futile et délirant. Longue vie au King,
logos de sociétés se formant sous les rires des enfants, des rires inquiétants qui nous mènent à la foire ou ce couple gay se fait laminer par ces ordures qui n’y vont absolument pas de main morte et veulent clairement tuer par leur dégoût des homos. Puis avec cette chute s’accompagne les centaines de ballons rouges, Grippe-Sou dévorant sa cible et cette prise magistrale sur le pont inonder de ces fameux ballons. Un titre arrivant génialement par la suite et laissant la place aux événements futurs.
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