J'ai tenu 2h. J'ai publié ma critique. Allociné me reproche de publier une critique alors que je n'ai pas vu le film en entier. Lol, vous vous ennuyez les gars? Ok, j'ai vu la fin:
égouts, pennywise, araignée, braise de janvier, il lui arrache le coeur, baignade, happy end,
fin. Voila. Est-ce que ça change quoi que ce soit à ma critique? Absolument pas.
Les 3 premiers quart d'heure sont prometteurs, musique somptueuse, réalisation raffinée, puis soudain un sentiment de surplace, d'enlisement et une fois atteinte la première heure ça se confirme: c'est lent, relativement vide et la dynamique d'écriture est ultra-paresseuse: un perso, un flashback, un affrontement. Ca m'a fait trop souvent penser à une série tv: une péripétie qui isole un perso, fin de celle-ci, retour au qg.
Arrivé à 90 min j'ai commencé à soupirer d'agacement. Le mr d'incassable cabotine de façon irritante, tout comme Skarsgard d'ailleurs, les cgi sont envahissant: cette "horreur" est lisse, pas du tout organique, c'est une sorte de train fantôme hollywoodien qui n'impacte pas: on montre de grands monstres qui gesticulent et glougloutent histoire d'en donner pour leur argent aux spectateurs, du grand spectacle, très américain en somme, mais dans le pire sens du terme qui soit.
La récurrence d'un sentiment de mièvrerie avec musique dégoulinante n'arrange pas non plus les choses.
J'avais regardé le premier sans conviction, suspectant la machine à cash hyper hypé, ce qu'elle était, alors bon, le film n'était franchement pas terrible, n'apportait rien au téléfilm mais c'était passable. Le 2 est franchement pénible.
Et le caméo de King tout content du succès de cette adaptation... il est gentil pépère king mais son bouquin, à moins d'être un cinéaste génial, ne se prète pas très bien à l'adaptation: un des sujets de ça c'est la suggestivité/subjectivité de la terreur, puisque ça prend la forme des peurs intimes des personnages, on est donc plus dans l'intériorité que l'extériorisation outrancière, ce que le film n'a pas du tout compris, loin s'en faut, avec cette adaptation littérale: ça me dépasse qu'on ne comprenne pas qu'un clown, et ce clown, ça n'est pas effrayant. C'est le sentiment inspiré par cette image qui agit, pas l'image elle-même, de sorte qu'il y a qq chose de pathétique à voir le film sortir ce qui est supposé être son atout majeur, à savoir un mec dans un costume de clown avec une voix et une démarche ridicule.
La scène ou Bev rencontre la vieille dame était réussie néanmoins, jusqu'à l'arrivé des cgi.