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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 mai 2014
Un flm à ne pas rater en ces temps moroses, basé sur des valeurs, de l'émotion et du rire à travers des paysages somptueux, entre modernité et traditions. C'est juste exceptionnel.
Faut le voir ! Beau tendre (un rien "cucu" mais ça passe). Découverte de la chine (le pays est un acteur à par entière et pas le plus mauvais...) Une fable rafraîchissante un film simple sans être simpliste.
La Chine que j'aime, du plus moderne au plus traditionnel. Un film tout en nuance et en délicatesse. Des paysages magnifiques. Beaucoup d'humanité et de profondeur. Un film qui fait du bien. Ne le ratez pas.
Quel moment de fraicheur dans ce monde de "brutes"......De la poésie dans les dialogues, dans les images, dans l'histoire et une relation entre un grand père et une petite fille qui porte beaucoup de tendresse et de douceur..... Le grand père fait avec sa petite fille un beau voyage dans de superbes paysages pour relâcher son oiseau dans son village natal, il fait quelques rencontres discrètes et dévoile une philosophie où transparait surtout sagesse et amour..... C'est un vrai moment de poésie et de simplicité, un film filmé dans un cadre et avec un parfum exotique (la chine), et beaucoup de maitrise technique......Je conseille pour tous les âges.....ce réel moment de douceur......
Un grand bol d'oxygène comme on en a besoin en ce moment. Un film qui fait du bien, sans prétention tout simplement. La relation entre la petite fille et le grand père est émouvante. L'histoire est sympathique, la musique et les paysages sont magnifiques. J'ai été transporté, on voyage avec ce film. A ne surtout pas rater!
Le double charme de ce film est de voir l'évolution du caractère de la gamine, sa découverte des autres et de son environnement, en parallèle avec l'évolution de la relation entre le grand-père et son propre fils à propos d'une blessure ancienne jamais refermée.
Au fur et à mesure que le film s'avance, l'arc donc se tend, se tend… et quand il décoche sa flèche, le miracle s'accomplit !
Et l'on se retrouve soudain marchant nous-mêmes aux côtés de ces deux-là, émus aux larmes par leur complicité grandissante, subjugués par les images sublimes des lieux que nous traversons, emportés par la musique belle comme le jour d'Armand Amar.
Un vrai P'tit Bonheur de film pour faire le plein d'un grand bol d'air pur saupoudré d'un parfum de tendresse, ça ne se refuse pas !
Avec ce vieil homme et sa petite fille, ce sont les deux visages de la Chine qui s’embarquent pour un voyage dans un pays hors du temps, loin des artifices contemporains et au plus près de valeurs familiales universelles. Dirigeant ses acteurs « à la française », Philippe Muyl a cherché la plus grande authenticité, évacuant le surjeu apprécié des acteurs chinois qui, profitant du décalage imposé par la traduction, se sont impliqués activement dans le processus de création. Le résultat est parfaitement convaincant. En suivant les péripéties tendres et drôles de ce duo attachant, le public occidental va découvrir la beauté d’une Chine aux ethnies méconnues, à l’exemple du magnifique village Dong. Une carte postale soit, mais dotée d’une âme et d’une poésie illustrant l’évident coup de coeur du réalisateur. Le public chinois tombera sous le même charme, mais sera certainement séduit par le sens profond donné à ce beau voyage. Il est en effet rare en Chine que la question de la sauvegarde du passé, menacé par un bétonnage galopant, soit évoquée avec tant de retenue, de sourire. En jouant la carte de la beauté, Muyl gagne à sa tendre cause tous les publics, des deux côtés de la planète.
superbe film ou le scenario et les prises de vues sont soignées... cette critique acerbe d'un monde matérialiste qui détruit la communion entre la pensée , la nature et l'amour de la vie dans un parcours semé de troubles liés au décalage de génération.
Le réalisateur instruit un voyage initiatique ou les racines se confrontent à l'évolution du monde moderne; la magie de la réalisation en fait une comédie pétillante de vie...
Un coup de cœur anticipé dès la première bande annonce. Alors forcément, en allant le voir au cinéma, j’ai appréhendé d’être déçue. Eh bien non, pas le moins du monde. « Le promeneur d’oiseau » est un coup de cœur du début jusqu’à la fin. Pourtant, l’histoire n’est pas exceptionnelle. Un grand-père ayant fait la promesse à sa défunte femme de ramener un oiseau dans leur village d’origine se retrouve accompagné par sa petite fille pékinoise, pourri-gâtée par ses parents. « Le promeneur d’oiseau » confronte deux générations. D’une part le traditionalisme des aînés, de l’autre la jeunesse chinoise moderne. A l’image de ses parents, Renxing (la petite fille) a vécu toute sa vie en ville, est accro à son téléphone et à sa tablette dernière génération. Son grand-père est pour elle démodé avec son petit téléphone fossile ayant "déjà" deux ans. Au contact de son aîné, la petite va apprendre que la vie à la campagne peut réserver de nombreuses surprises. Le film, en exposant tendrement les rapports familiaux, est touchant. La petite fille évolue tout en finesse et acquiert peu à peu une sensibilité émouvante. Elle finit par échanger l’un de ses biens les plus précieux dans l’unique but de rendre son grand-père heureux. Adorable. Interprété de façon très juste par Baotian Li, le grand-père Zhigen est un homme simple, aimant. Respectueux de la vie et des hommes, le personnage émeut. Au gré de leur voyage, les deux protagonistes entraînent le spectateur dans des provinces chinoises reculées. Les petits villages de la campagne chinoise ne donnent qu’une envie : faire ses valises et foncer les découvrir. Philippe Muyl transmet une sorte d’amour pour le pays, sans le juger de par sa situation politique actuelle. Le contraste avec Pékin en est encore plus fort. Inondée de monde, les villes semblent grises comparé aux campagnes luxuriantes. Une ode au voyage en somme. Si la petite fille représente la jeunesse chinoise suite à l’industrialisation massive du pays, le grand-père représente à lui seul les traditions, la douceur, le respect du peuple. Et devinez quoi ? La petite fille finit par prendre goût à sa vie à la campagne, et comme le spectateur qui ne veut pas que le film se termine, elle refuse de rentrer chez elle malgré son amour pour ses parents. Cette odyssée chinoise est sublimée par les plans du réalisateur français, déjà connu et apprécié là-bas pour son film « Le papillon ». Les musiques d’Armand Amar enrichissent l’univers et achèvent le spectateur ébahis. Une claque que je ne peux que vous conseiller.
Belle fable poétique à la découverte des véritables valeurs ! Le Promeneur d'oiseau est drôle, tendre et réserve un lot d'émotions sur la fin pour refermer cette belle fable moderne pleine de poésies portée par Baotian Li. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Vu en projection de presse, ce film est absolument magnifique... ! A voir avec toute la famille en ce weekend de Mai, Le film est une invitation au voyage et à la découverte, incitant à respirer l’air pur de la campagne de Chine, où les oiseaux émettent des sons familiers et poétiques. Cette aventure inattendue incite à partir loin, à la recherche de nos propres racines et à la conquête de notre histoire personnelle. Une chance, vraiment, que ce beau film, qui traverse des paysages incroyables, une fresque sur la transmission, un vrai chant d'oiseau !
Un merveilleux film brossé très soigneusement par Philippe Muyl qui connait un vif succès en Chine ! Dommage que ce film ne soit pas programmé pour le festival du film de Cannes 2014 car c'est un écrin de beauté ! La beauté des décors naturels ,la délicatesse des dialogues tout invite à venir voir ce film en famille sans oublier les indispensables grands-parents. Andrea Novick