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Myene
20 abonnés
373 critiques
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3,0
Publiée le 4 août 2014
Mon sentiment esthétique a été comblé c'est vrai Cependant j'ai été très génée d’être en position de voyeuse au service d'une propagande qui confond dépliant touristique avec ses stéréotypes aussi lénifiants qu"irréalistes avec une oeuvre cinématographique qui se doit de s'appuyer sur la vision personnelle du réalisateur : c'est beau et faux comme une pub ...dommage!!!
Sous sa joliesse de façade (bande-annonce décourageante), l'histoire résume par petites touches l'esclavage technologique et les dégâts intergénérationnels décuplés de ces dernières années. La lenteur sénile et la tyrannie juvénile arrachent plus d'un sourire, quant aux jeunes parents, on se demande bien ce qui les anime vraiment... L'oiseau est au centre, interprétable, il a quand même un cache sur sa cage de bois tel un bâillon, cage portée délicatement comme s'il n'était qu'à moitié prisonnier, beau comme une fleur, limité et cependant force de la nature. La caméra se recentre sur lui ou les siens plus les événements s'empilent, tranquillement il est vrai (quelques longueurs). Petite famille façon pub ou étendue à la société, suite de fractures à colmater avant extinction pure et simple. Voilà un cinéaste visionnaire dont l'originalité tient au refus de l'hyperréalisme chinois habituel. Pas si optimiste que cela malgré beauté picturale digne d'un conte, gentillet de surface pour mieux capter le public de tous bords. Beaucoup de générosité plus que de racolage facile, la poésie ambiante, les gags, les passerelles posées ça et là... Reposant et qui change de scènes violentes et rien d'autre. Le sujet est traité sous tous les angles ou presque, chaque spectateur apte à faire ses déductions par rapport à ce qu'il vit.
Si un de mes éclaireurs ne m'avait pas parler de ce film je n'aurait peut être jamais su qu'il existait, je me suis donc jeter à l'eau et dans l'inconnue. J'ai trouvé le film un peu long a démarrer, l'histoire a réellement commencer a me captiver dès que le grand père et sa petite fille sont "lâcher" dans une nature asiatique de toute beauté. On s'attache beaucoup à ses deux êtres très mal assorties (l’évolution positives des liens entre le grand père et sa petite fille est spontanée, ce que j'ai apprécié) On s'attache aussi au vieil oiseau (son âge m'a un peu surpris), peu présent à l'écran mais on espère vraiment qu'il reste en vie jusqu’à sa destination finale. La confrontation de génération est particulièrement savoureuse quand à elle, est fait rire assez fréquemment. (la scène du portable antique par exemple ou encore la mère qui cherche le contacte par "skate", pardon "skype".) Le promeneur d'oiseau se révèle être une hymne à la nature d'une fraicheur bienvenue est à aussi un côté apaisant, qu'on ressent déjà à travers l'affiche. Il y a néanmoins quelques régressions d 'intérêt ci et la et je n'ai pas été vraiment émue par l'histoire, mais tout ceci n’entache pas trop l’ensemble. Vu en VO , ce qui accroit agréablement la sensation d'être en Asie.
Délicieux film vu cet après midi avec l'un de mes petits fils...cela change des blockbusters habituels !!! et de plus il a aussi aimé ...Tournée dans des décors naturels somptueux, cette fable parle de transmission avec humour, simplicité et tendresse et la petite fille accroc aux smartphones, tablettes et autres instruments de la modernité, découvrira au contact de ce grand père philosophe et amateur d'oiseaux, d'autres valeurs et les racines de sa famille, bien loin de la vie frénétique de ses parents...dans les rapports de grand père et de sa petite fille, on pense à Michel Serrault et la petite Elsa du Papillon...voir à Jacques Villeret dans le Malabar Princess...un film à voir en famille...C'est un vrai moment de poésie de douceur et de simplicité, film filmé dans un cadre et avec un parfum exotique ....
Si le scénario n’est autre qu’un prétexte à la découverte de la Chine profonde et rurale, on se laisse facilement emporter par le lent courant de ce voyage, rythmé par une bande-originale toute en légèreté. Tout en traversant des paysages grandioses, les deux acteurs principaux (Baotian Li et Yang Xin Yi) interprètent leur rôle avec aisance et crédibilité. Seul bémol : les dix dernières minutes qui semblent, bien qu’indispensables, trop évidentes. Le promeneur d’oiseau apparaît donc comme une pause dans la vitesse prise par le développement économique de la Chine.
Super bonne surprise pour moi. Je l'ai vu un peu tardivement en VOST. On pardonnera quelques maladresses mais j'ai aimé cette vision "nouvelle chine" qui parait différente de certains reportages TV. On passe un bon moment.
cette fable poétique nous balade à travers une chine luxuriante , dont les paysages n'ont rarement été vu de la sorte au cinéma . une chine émouvante , dont l'intensité et la justesse des personnages nous emmène dans ce road movie plein d'amour .
C'est un regard plutôt gentillet ou complaisant sur la Chine mais j'ai bien aimé cette histoire fraiche et douce. De beaux paysages. un peu long parfois. mais c'est une jolie histoire.
Belle fable dans cet environnement rural naturel grandiose contràstant avec les megalpoles .... Le film n'évoque pas les disparités Sociales...Volonté artistique du réalisateur ... Beauté et poésie emplissent le film
Très beau film, beaux personnages, beaux paysages, énorme décalage entre l'environnement des métropoles et la vie des campagnes. Une belle fresque de la société chinoise contemporaine. Une sensibilité de ce vieil homme qui est un homme universel, de n'importe quel pays. Film à voir et sans doute à revoir en vidéo ou à la TV.
Excellent film, à voir en VO de préférence pour être parfaitement dans l'ambiance chinoise. Film plein d'émotions avec de superbes plans. Très bon jeu d'acteurs pour le grand père et la petite fille. Laissez vous transporter dans ce voyage inoubliable dans une Chine à deux vitesses.