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traversay1
3 645 abonnés
4 878 critiques
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2,5
Publiée le 20 mars 2013
Ingrédients pour un cocktail franco-islandais tragi-comique : une jeune veuve éplorée, une urne funéraire qui git au fond du bocal à poissons, deux islandais en transit dont une fumeuse de pétards, un conducteur de grue, une otarie (faute de raton-laveur, sans doute). Solveig Anspach (Back soon) nous a habitués à ces mélanges improbables, fruits de sa double culture, où la fantaisie et une certaine poésie absurde prennent le pas sur le drame. Si cela fonctionnait à peu près à Reykjavik, c'est moins le cas dans la banlieue de Paris, par manque d'exotisme peut-être. Pas question de tout jeter dans Queen of Montreuil, qui n'ennuie pas une seule seconde, mais dont le ton nonchalant et ouvertement pittoresque est la porte ouverte à une sorte de brocante cinématographique dont on ressort quasi les mains vides. On peut éventuellement retenir le jeu de Florence Loiret-Caille et quelques scène rigolotes. Pas de quoi fouetter une otarie.
Le film de Solveig Anspach suit une veuve éplorée qui revient à Montreuil, après avoir perdu son mari dans un accident de scooter à l'étranger.
Escalade sur son état catatonique de deuil, Agathe se relève lentement de son deuil avec l'aide de ses colocataires farfelus, flirtant avec un voisin amical (Eric Caruso) et apprenant que son mari mort n'était pas exactement le gars qu elle croyait . Pendant ce temps, Anna vents allant décrocher un emploi comme opérateur de grue (compte tenu de son apport ganga, c'est un miracle qu'elle ne provoque pas un petit massacre) et Ulfur se lie d'amitié avec un lion de mer échoué nommé Fifi qui, selon la légende islandaise, peut détenir le pouvoir de la réincarnation.
Bon c'est une comedie et le seul moment drole est la replique typiquement française de Samir Guesmi "eh euh ...j'peux arriver tranquille" 2.5/5
L'ambiance du film est assez agréable et les acteurs tous très intéressants , la trame autour de l'urne est pas mal , bon tout n'est pas exceptionnel mais certains moments sont vraiment bien. Mais si il faut avouer que le film a un côté bobo parisien indéniable dont on aurait pu se passer.
Quelle déception ! Comment ce tout petit film certes très sympa mais vraiment trop mollement filmé et pas très bien interprété a-t-il pu recueillir autant de bonnes critiques et de bons avis ? Personnellement, je n'avais déjà pas follement apprécié "Haut les coeurs !", le premier long métrage de cette réalisatrice d'origine islandaise. J'avais par contre plutôt bien aimé "Back Soon", vu à la télé. Dans "Queen of Montreuil", j'ai senti dès le début que je n'accrochais pas au film, non pas à cause de l'histoire mais pour 2 raisons très simples : que ce soit au niveau des plans et du montage, ce n'est (presque) jamais digne d'un film de cinéma. On va me dire : "manque de moyens". Et alors, il y a des films et des téléfilms qui sont réalisés avec 3 francs 6 sous et qui respirent le cinéma ! 2ème raison, le jeu des comédiens : Florence Loiret-Caille est totalement transparente du début à la fin. C'est peut-être (sans doute) ce que la réalisatrice lui a demandé de jouer mais comme elle avait déjà failli plomber l'excellent "La dame de trèfle" de Jérome Bonnell, je me pose des questions ! Quant à Didda Jonsdottir, manifestement la réalisatrice l'aime bien puisque c'est le 3ème film pour lequel elle la convoque, mais on a le droit de trouver son jeu beaucoup trop forcé. Un peu plus haut, j'ai mis un "presque" entre parenthèses. En effet, en plus de 2 ou 3 clins d'œil très courts mais plutôt bien venus, il y a 2 scènes qui montrent ce qu'aurait pu être le film, scènes qui, notons le, nécessitaient encore moins de moyens que le reste : la scène où Sophie Quinton (maîtresse du mari défunt) débarque à l'improviste et la scène où une amie d'Agathe, la jeune veuve à l'urne funéraire, lui explique que faire une liste de tout les points négatifs du mari décédé l'aiderait à surmonter son deuil. Ces 2 scènes sont justes, bien interprétées par Sophie Quinton et Anne Morin, elles ont la bonne durée et elles sont bien cadrées.
C'est du bobo-art que cette "Queen of Montreuil". On est dans un fief bobo : le Montreuil des petites maisons anciennement ouvrières, souvent nichées dans des îlots de verdure, où s'épanouissent des "artistes" et autres faux marginaux, comme "Agathe" (Florence Loiret-Caille - plus vraie que nature, et donc bien meilleure interprète qu'à l'accoutumée). L'héroïne promène son mari dans son gentil chez-elle. Elle y accueille (ceux-ci lui forçant un poil la générosité..) des "exotiques" du grand Nord - nous sommes au moment de la crise majuscule qu'a connue l'Islande, en 2008 (leur compagnie aérienne a fait faillite entre Kingston et l'escale à Paris). Lesquels (la mère surtout) ont du goût pour plus traditionnellement exotique - que du bonheur ! L'attrait principal de cet avant-dernier film en date de l'Américano-Islandaise Solveig Anspach (ayant maintenant un 3e passeport, français), c'est le tableau dressé de la boboïtude - in situ, et par le menu (mais on imagine que cet aspect ethnologique n'est pas celui poursuivi par la réalisatrice....). Elle a voulu faire du "décalé", du poétique (l'affaire du phoque..)... Il y a bien quelques touches de ci, de là, lyrico-romantico-nostalgiques, mais ce n'est pas (pour moi) la tonalité dominante.... La moyenne - pour la justesse (involontaire) de l'étude de milieu.
Des personnages hauts en couleurs dans le morne et gris paysage de Montreuil, dans ce petit film à la fois poétique et excentrique, tourné entre grues et immeubles. Il ne s'agit pas d'un film incontournable, mais c'est une bonne surprise pour ma part.
Cet étrange mélange d’humour loufoque et de drame intimiste signé par la franco-islandaise Solveig Anspach profite de son style visuel plein de poésie mais ne trouve jamais son ton, cafouillant tout du long entre ses sources d’inspiration. Un vilain imbroglio cinématographique donc, mais aussi un divertissement mou du genou trop rarement amusant. Constater que ces gags décalés fassent aussi peu mouche que ceux des précédents films de la réalisatrice sembler prouver que le contexte francilien serait un des principaux freins à l’efficacité de cette fable baroque.
Des Islandais (une mère et son fils) tombent dans la vie d'une femme qui vient de perdre son mari. Le film part un peu dans tout les sens et on se demande comment l'auteur à écrit son histoire, au final on assiste pas à un mauvais film mais je n'ai pas du tout été touché par cette histoire et ce récit qui s'embourbe comme pas possible. Et surtout, j'ai beaucoup de mal avec le "non-jeu" de Florence Loiret-Caille que je trouve molle à un point..
Encore un film pas abouti. Dommage car plutôt original avec parfois un cote surrealiste et des personnages bien joue mais il manque de la folie , trop sage.
Je suis comme beaucoup, je l'ai trouvé un peu ennuyeux... l'humour très décalé ne fonctionne que rarement mais il y a une ambiance, un truc qui fait que ça passe quand même. Peut être grâce à Florence Loiret-Caille qui m'a bien plu avec sa tristesse contenue et son regard perdu, ptit brin de femme dans son monde à la fois amusante et émouvante.... Ca se laisse regarder, l'ambiance presque burlesque plaira à certains mais en laissera plus d'un sur le carreau mais heureusement il n'est pas long alors ça peut se tenter si vous aimez les histoires et les ambiances atypiques.... Pour ma part, pas mécontent de l'avoir vu, je ne regrette pas mais je ne le garderais pas non plus très longtemps en mémoire....
Queen of Montreuil oublie toutes les conventions du cinéma en imposant un style libre et fantaisiste. La première demi-heure, le spectateur ne saura pas ou Anspach souhaite nous mener, mais on se prend au jeu. Malheureusement, ce long-métrage manque terriblement de rythme et paraît interminable. L’originalité est pourtant plaisante mais l’ennui y est insupportable. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un phoque, une robe rose bonbon, une grue qui surmonte Montreuil, une urne funéraire, autant d’éléments improbables pour cette fable de crise économique, perchée entre le réalisme cru et les coïncidences rocambolesques. Mais à vouloir absolument superposer les vignettes cocasses, Queen of Montreuil sonne malheureusement assez creux.
Une étoile parce que le film est en français et une seconde parce que je ne suis vraiment pas méchant ..... comment un réalisateur arrive t-il à financer ce genre de film qui ne sera aprécier que par une poignée de bobos et encore only dans les salles parisiennes ?