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augustin1977
1 abonné
34 critiques
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0,5
Publiée le 23 mars 2013
Voici à mes yeux le pire film depuis le début de l'année. Il ne se passe quasiment rien et on se demande ce qu'un phoque vient faire là dedans. Ce film ne décolle jamais. Je suis parti avant la fin.
Cet étrange mélange d’humour loufoque et de drame intimiste signé par la franco-islandaise Solveig Anspach profite de son style visuel plein de poésie mais ne trouve jamais son ton, cafouillant tout du long entre ses sources d’inspiration. Un vilain imbroglio cinématographique donc, mais aussi un divertissement mou du genou trop rarement amusant. Constater que ces gags décalés fassent aussi peu mouche que ceux des précédents films de la réalisatrice sembler prouver que le contexte francilien serait un des principaux freins à l’efficacité de cette fable baroque.
C'est le genre de comédie art et essai qui fait du bien.....Fraicheur, voire innocence des personnages, le film cherche l'humour décalé, un ton islandais et des décors qui vous donneraient presque envie d'habiter le 93....Je plaisante je préfère mon finistère et son bel océan.... Pour en revenir au film, c'est une petite succession de gags, et l'histoire au bout d'un certain temps semble bien secondaire....C'est un pari de la réalisatrice, car on aime parfois un scénario un peu alambiqué.... Idée générale, avec l'urne funéraire de son mari , une jeune femme (Florence Loiret Caille (pétillante) visite sa famille.....Beaucoup de personnages secondaires, deux islandais, une grue, un marocain, une ancienne amoureuse du mari.... J'ai entendu beaucoup d'éclats de rire dans la salle, mais personnelement je n'ai pas considéré que l'humour atteignait des sommets, juste un peu innocent, un brin décalé..... Ne vous attendez pas à un modèle du genre, le film est simplement sympathique et c'est déja pas si mal....
Une urne funéraire, ça peut être triste et encombrant. Quand elle rentre chez elle, à Montreuil, avec sur les bras les cendres de son mari décédé, Agathe ne sait qu’en faire. Si elle trouvait une place pour l’urne, ça l’aiderait à faire son deuil. Ses voisins gentils et empressés sont trop farfelus pour trouver la solution. Deux Finlandais rencontrés par hasard et aussitôt hébergés vont pourtant l’aider. La femme en lui transmettant son énergie positive sans borne, qui la fait monter en haut d’une grue pour revisiter le western avec le grutier ! Et son fils en ramenant à la maison une otarie abandonnée au zoo de Vincennes. Etrange locataire qu’Agathe acceptera puisqu’en Finlande les morts se réincarnent dans l’animal marin. Le phoque sera même nourri de sardines à la cendre (celle du défunt !) avant sa remise à la mer… Colocs et voisins se retrouveront pour l’événement qui redonnera le sourire à Agathe. Car ici, l’amitié triomphe de tout. Et la solidarité est plus forte que la singularité de personnages parfois bien « barrés » ! C’est ce qui donne au film son ton décalé qui le fait osciller entre conte social et fable burlesque. Car à tout moment, on s’échappe d’un environnement bien rude pour partir en apesanteur vers un univers onirique et attachant. A l’image de la mélancolique et douce Florence Loiret-Caille.
Rien de bien intéressant dans cette histoire de "bobos" nombriliste et caricaturale... On finit par être agacé par l’ingénuité de la protagoniste, et on lutte désespérément pour ne pas quitter la salle avant la fin. Nul...
Décalage total entre le deuil du personnage principal et l'humour qui se dégage des multiples situations loufoques. Si l'histoire n'est ici qu'un prétexte, le spectateur passe un très bon moment et ressort un grand sourire aux lèvres.
Ingrédients pour un cocktail franco-islandais tragi-comique : une jeune veuve éplorée, une urne funéraire qui git au fond du bocal à poissons, deux islandais en transit dont une fumeuse de pétards, un conducteur de grue, une otarie (faute de raton-laveur, sans doute). Solveig Anspach (Back soon) nous a habitués à ces mélanges improbables, fruits de sa double culture, où la fantaisie et une certaine poésie absurde prennent le pas sur le drame. Si cela fonctionnait à peu près à Reykjavik, c'est moins le cas dans la banlieue de Paris, par manque d'exotisme peut-être. Pas question de tout jeter dans Queen of Montreuil, qui n'ennuie pas une seule seconde, mais dont le ton nonchalant et ouvertement pittoresque est la porte ouverte à une sorte de brocante cinématographique dont on ressort quasi les mains vides. On peut éventuellement retenir le jeu de Florence Loiret-Caille et quelques scène rigolotes. Pas de quoi fouetter une otarie.
Une jolie histoire, toute simple, dans le décor de Montreuil-sous-Bois, petite ville du 9-3, dans la banlieue parisienne, avec des personnages attachants. On y trouve en vrac une jeune veuve et son mari dans son urne, deux Islandais (mère et fils) , des voisins, un phoque anorexique, une grue (de chantier !), un arbre généalogique et tout ceci fait de façon inattendue passer un très bon moment de cinéma C'est frais, c'est drôle, tendre, humoristique et très original.
Fable poétique originale et brillamment orchestrée, qui traite du deuil et de l'amitié, au travers de l'histoire d'Agathe et des personnages tous plus barrés les uns que les autres, très attachants et qui nous font rire.
Si vous n'avez pas pour habitude de tourner le dos aux films plein de fantaisie, mettant en scène des personnages perchés, lunaires, à côté de leurs pompes, "Queen of Montreuil" saura sans doute vous toucher droit au coeur. Ce beau film fragile, plein d'humanité, d'humour et qui parle des familles rêvées, imaginaires et/ou que l'on se construit, mérite qu'on lui laisse une chance.
Je suis allé voir ce film pour Florence Loiret-Caille et son jeu unique. Ce film aborde avec subtilité et un humour décalé le deuil (au sens propre) d'un amour. C'est un film humaniste, ouvert sur le monde, les autres, l'Autre en général. C'est un deuil qui ne se regarde pas le nombril, il est noyé dans le tourbillon de la vie, des vies multiples qui nous entourent. Bref, c'est un film vivant sur le deuil d'un deuil...avec finesse et légèreté.
Film que j'ai vu en avant première par hasard à un festival peu connu se trouvant dans la ville de Prades (pyrénées Orientales). Une agréable surprise. Une rencontre avec la réalisatrice personne tout aussi charmante. Un film tout à la foi drôle et mystérieux. Le mot thèmatique serait "la rencontre/ l'aurevoir". Un film qui vaut la peine d'être vu, risquant de passer à la trappe assez vite