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Un visiteur
0,5
Publiée le 2 février 2014
Film plein de bonne tentative et pourtant si peu drôle. Les quelques originalités ne suffise pas à combler l'ennui. Entre niaiserie et béatitude ce film gentillet m'a grandement déçu.
Queen of Montreuil met un peu de temps à trouver son rythme, à mettre en place sa belle dramaturgie toute en légèreté, toute en nuances, toute en infimes décalages. Il faut dire que Florence Loiret Caille porte le film sur ses frêles épaules, lui donne sa profondeur, son humanité, sa dignité... Elle seule fait au fond que Queen of Montreuil ne reste pas qu'une simple comédie potache sur le deuil et la solidarité retrouvée dans ce bas montreuil plus bobo que jamais. La deuxième partie du film lui permet d'ailleurs de prendre cet envol salutaire en prenant toute la place, de quitter la terre ferme jusqu'à cette dernière danse nocturne sur une ambiance à la Almodovar. L'héroïne est alors réconciliée avec elle-même, avec sa vie d'avant, et l'otarie peut enfin reprendre le large ... Joli film mais surtout très très grande actrice, une révélation !
Difficile d'écrire des lignes et des lignes sur Queen Of Montreuil. Il fait partit de ses petits films discret et assez peu médiatisé qui ne sont pourtant pas moins réussi. Mais malgré tout, Queen of Montreuil fait aussi partit des films anecdotiques que l'on oublie assez rapidement. La preuve, c'est que j'ai du procéder à un exercice de concentration ultra-poussé pour me souvenir de quel film j'avais regardé la veille. C'est dire si il m'a marqué.
Il s'agit d'un petit film bien sympathique, un peu bobo sur les bords dans lequel on rit peu mais ou l'on sourit beaucoup. On y suit une femme qui essaye de faire le deuil de son mari et qui héberge deux islandais. Une vieille hippie qui se fume des gros oinjs en haut des grues et son fils qui s'entiche d'une otarie. Cette Sólveig Anspach filme ses personnages avec un drôle de mélange entre le surréalisme de Kaurismaki et l'absurde léger des frères Podalydes. Du coup c'est Queen of Montreil est un film fort agréable, même si il ne casse pas trois pattes à une otarie...
1h27 de pur foutage de gueule. Ce qui est effarant, ce n'est pas seulement qu'il existe des réalisateurs pour commettre de tels navets, mais surtout qu'il existe des gens qui leur donnent de l'argent pour le faire ...
Le film de Solveig Anspach suit une veuve éplorée qui revient à Montreuil, après avoir perdu son mari dans un accident de scooter à l'étranger.
Escalade sur son état catatonique de deuil, Agathe se relève lentement de son deuil avec l'aide de ses colocataires farfelus, flirtant avec un voisin amical (Eric Caruso) et apprenant que son mari mort n'était pas exactement le gars qu elle croyait . Pendant ce temps, Anna vents allant décrocher un emploi comme opérateur de grue (compte tenu de son apport ganga, c'est un miracle qu'elle ne provoque pas un petit massacre) et Ulfur se lie d'amitié avec un lion de mer échoué nommé Fifi qui, selon la légende islandaise, peut détenir le pouvoir de la réincarnation.
Bon c'est une comedie et le seul moment drole est la replique typiquement française de Samir Guesmi "eh euh ...j'peux arriver tranquille" 2.5/5
L'ambiance du film est assez agréable et les acteurs tous très intéressants , la trame autour de l'urne est pas mal , bon tout n'est pas exceptionnel mais certains moments sont vraiment bien. Mais si il faut avouer que le film a un côté bobo parisien indéniable dont on aurait pu se passer.
Agathe rentre chez elle avec une urne… à l’intérieur, les cendres de son mari ; un french doctor décédé dans un pays lointain. Elle doit faire son deuil. Pour cela, elle va être aidée par un duo de routards islandais rencontré à l’aéroport et qu’elle décide d’héberger et de dépanner. Ces derniers sont à l’image de son voisinage, gentiment barrés et carrément loufoques. Agathe, Florence Loiret-Caille, au milieu, joue au Caliméro tout fragilou en dehors de sa coquille. Le décor est planté, 1h25 dans un film complètement décalé à l’humour suave et vaporeux truffé de pépites comiques ; un OVNI. Dans cet univers foutraque à souhait, Florence Loiret Caille, très discrète et rare, traine sa douce mélancolie communicative. Adepte de cet état, c’est peut être une raison pour laquelle ce film m’a touché, conscient que l’on peut rester totalement en dehors de cette fable. Un critique qualifie la comédienne de « petite belette ahurie » ; çà lui va bien ici. Qu’il est agréable de côtoyer cet univers cotonneux et tendre durant 80 minutes. L’attachement pour ces personnages en marge de la société vient naturellement, pas de gros sentiments gluants, pas de situations chocs et ni de répliques cinglantes ; juste de la fantaisie à tous les étages. Serge Kasanski dans les Inrock’ parle de « carrousel légèrement surréel de personnages atypiques », c’est l’intérêt unique du film, les êtres humains qui le compose. Bon film à petit budget, la cinéaste, une islandaise (quel hasard !) sort de la Femis d’où son intérêt pour aboutir à un produit artistique plus que commercial. Solveig Anspach, cinéaste assurément douée, se retrouve tout de même prisonnière de son univers ; le dernier tiers du film offre donc quelques longueurs maladroites. Une cinéaste à suivre tout de même. Adeptes de films décalés se démarquant de l’offre classique : découverte obligatoire.
Tel un oiseau tombé du nid Florence Loiret-Caille virevolte dans le quotidien de la réalisatrice avec une fantaisie toute naturelle. De la poésie de cinéma qui ne se prend pas la tête pour raconter la vie qui va, du malheur (la mort d’un mari) aux petits bonheurs glanés au jour le jour. C’est drôle, et tendre ; on craque… Pour en savoir plus
Des Islandais (une mère et son fils) tombent dans la vie d'une femme qui vient de perdre son mari. Le film part un peu dans tout les sens et on se demande comment l'auteur à écrit son histoire, au final on assiste pas à un mauvais film mais je n'ai pas du tout été touché par cette histoire et ce récit qui s'embourbe comme pas possible. Et surtout, j'ai beaucoup de mal avec le "non-jeu" de Florence Loiret-Caille que je trouve molle à un point..
J'aime les films loufoques et j'ai adoré. Ce film tient de la fable, du conte tout en traitant, comme les fables et les contes, des sujets les plus graves : la mort, l'amour, l'amitié, la fraternité. La talent de la réalisatrice s'affirme de film en film. Un vrai bijou...et je suis vraiment triste pour ceux qui n'ont pas aimé ! Ils ont loupé quelque chose.
Une jeune femme rentre en France avec les cendres de son mari, mort brutalement en Thaïlande. A l'aéroport, elle rencontre une mère et son fils islandais en transit entre la Jamaïque et leur île nordique en pleine crise. Elle les héberge dans sa maison de Montreuil. Après on va croiser des voisins, une robe de mariée rose, une urne funéraire dans un aquarium, un phoque anorexique, une grue de chantier, un pressing/internet, un arbre généalogique.... Conte loufoque et poétique, méli méo de situations incongrues. Un film tendre, émouvant, plein d'humour sur la générosité, l'accueil, la tolérance, la solidarité. une équipe d'acteurs épatants, des personnages bien dessinés, une mise en scène sans temps morts, des dialogues jubilatoires, le grain de folie pleine d'humanité de Solveig Anspach, déjà repéré dans "Back Soon". Un cinéma simple, léger, bourré de bonnes idées, très loin du cinéma français pseudo-intello avec acteurs prétentieux et hors de prix.
Un chouette film, très bien interprété et original. Il y a quelques scène un peu longues qui font un peu remplissage, mais dans l'ensemble, c'est très frais et ça respire de simple vérité.