Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lucilla-
60 abonnés
169 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 4 avril 2013
Un film tendre et presque joyeux sur le deuil, mais avec toute la poésie et la mélancolie que j'aime.C'est déchirant et en même temps hilarant, c'est surtout porté magistralement par une Florence Loiret-Caille génialissime, toute en subtilité et grâ urne funéraire, une otarie, deux islandais, la crise financière,une robe de mariée volée, le zoo de Vincennes déserté,et deux grues. On dirait un inventaire à la Prévert , c'en est un et ça fonctionne jusqu'au bout, Sólveig Anpasch réussissant parfaitement à rendre crédible le plus improbable, grâce à un amour certain pour ses personnages,beaucoup de poésie et une mélancolie assumée. Elle est aidée par un casting remarquable, de Samir Guesmi à Eric Caruso .A ne pas rater!
Rien de bien intéressant dans cette histoire de "bobos" nombriliste et caricaturale... On finit par être agacé par l’ingénuité de la protagoniste, et on lutte désespérément pour ne pas quitter la salle avant la fin. Nul...
Tel un oiseau tombé du nid Florence Loiret-Caille virevolte dans le quotidien de la réalisatrice avec une fantaisie toute naturelle. De la poésie de cinéma qui ne se prend pas la tête pour raconter la vie qui va, du malheur (la mort d’un mari) aux petits bonheurs glanés au jour le jour. C’est drôle, et tendre ; on craque… Pour en savoir plus
Une jolie histoire, toute simple, dans le décor de Montreuil-sous-Bois, petite ville du 9-3, dans la banlieue parisienne, avec des personnages attachants. On y trouve en vrac une jeune veuve et son mari dans son urne, deux Islandais (mère et fils) , des voisins, un phoque anorexique, une grue (de chantier !), un arbre généalogique et tout ceci fait de façon inattendue passer un très bon moment de cinéma C'est frais, c'est drôle, tendre, humoristique et très original.
Voici à mes yeux le pire film depuis le début de l'année. Il ne se passe quasiment rien et on se demande ce qu'un phoque vient faire là dedans. Ce film ne décolle jamais. Je suis parti avant la fin.
"Aujourd'hui j'ai contacté un phoque à Vincennes..." Assez loufoque et absurde; dans l'esprit de Bruno Podalydes "Vous avez fait quoi aujourd'hui en Islande"? "On a tapé sur des casseroles, on s'est bien éclaté!!!!!" Les personnages sont attachants et très sympathiques et le regard complètement naïf sur la ville vue de haut avec ses immeubles gris est assez original. C'est l'occasion d'ailleurs de revenir sur le leitmotiv franchement hilarant de la robe de mariée !!!
En 2000, Karin Viard était sacrée meilleure actrice aux César pour Haut les cœurs ! C'était le premier film d'une réalisatrice franco-islandaise Solveig Anspach. Celle-ci assez discrète depuis, nous offre aujourd'hui cette petite comédie qui se révèle être une excellente surprise et même un très joli coup de cœur. Queen of Montreuil est de ces films qu'on a peu l'habitude de voir aujourd'hui en France. C'est frais, décalé, burlesque, grave tout en étant très léger...
Quelle déception ! Comment ce tout petit film certes très sympa mais vraiment trop mollement filmé et pas très bien interprété a-t-il pu recueillir autant de bonnes critiques et de bons avis ? Personnellement, je n'avais déjà pas follement apprécié "Haut les coeurs !", le premier long métrage de cette réalisatrice d'origine islandaise. J'avais par contre plutôt bien aimé "Back Soon", vu à la télé. Dans "Queen of Montreuil", j'ai senti dès le début que je n'accrochais pas au film, non pas à cause de l'histoire mais pour 2 raisons très simples : que ce soit au niveau des plans et du montage, ce n'est (presque) jamais digne d'un film de cinéma. On va me dire : "manque de moyens". Et alors, il y a des films et des téléfilms qui sont réalisés avec 3 francs 6 sous et qui respirent le cinéma ! 2ème raison, le jeu des comédiens : Florence Loiret-Caille est totalement transparente du début à la fin. C'est peut-être (sans doute) ce que la réalisatrice lui a demandé de jouer mais comme elle avait déjà failli plomber l'excellent "La dame de trèfle" de Jérome Bonnell, je me pose des questions ! Quant à Didda Jonsdottir, manifestement la réalisatrice l'aime bien puisque c'est le 3ème film pour lequel elle la convoque, mais on a le droit de trouver son jeu beaucoup trop forcé. Un peu plus haut, j'ai mis un "presque" entre parenthèses. En effet, en plus de 2 ou 3 clins d'œil très courts mais plutôt bien venus, il y a 2 scènes qui montrent ce qu'aurait pu être le film, scènes qui, notons le, nécessitaient encore moins de moyens que le reste : la scène où Sophie Quinton (maîtresse du mari défunt) débarque à l'improviste et la scène où une amie d'Agathe, la jeune veuve à l'urne funéraire, lui explique que faire une liste de tout les points négatifs du mari décédé l'aiderait à surmonter son deuil. Ces 2 scènes sont justes, bien interprétées par Sophie Quinton et Anne Morin, elles ont la bonne durée et elles sont bien cadrées.
C'est du bobo-art que cette "Queen of Montreuil". On est dans un fief bobo : le Montreuil des petites maisons anciennement ouvrières, souvent nichées dans des îlots de verdure, où s'épanouissent des "artistes" et autres faux marginaux, comme "Agathe" (Florence Loiret-Caille - plus vraie que nature, et donc bien meilleure interprète qu'à l'accoutumée). L'héroïne promène son mari dans son gentil chez-elle. Elle y accueille (ceux-ci lui forçant un poil la générosité..) des "exotiques" du grand Nord - nous sommes au moment de la crise majuscule qu'a connue l'Islande, en 2008 (leur compagnie aérienne a fait faillite entre Kingston et l'escale à Paris). Lesquels (la mère surtout) ont du goût pour plus traditionnellement exotique - que du bonheur ! L'attrait principal de cet avant-dernier film en date de l'Américano-Islandaise Solveig Anspach (ayant maintenant un 3e passeport, français), c'est le tableau dressé de la boboïtude - in situ, et par le menu (mais on imagine que cet aspect ethnologique n'est pas celui poursuivi par la réalisatrice....). Elle a voulu faire du "décalé", du poétique (l'affaire du phoque..)... Il y a bien quelques touches de ci, de là, lyrico-romantico-nostalgiques, mais ce n'est pas (pour moi) la tonalité dominante.... La moyenne - pour la justesse (involontaire) de l'étude de milieu.
Des personnages hauts en couleurs dans le morne et gris paysage de Montreuil, dans ce petit film à la fois poétique et excentrique, tourné entre grues et immeubles. Il ne s'agit pas d'un film incontournable, mais c'est une bonne surprise pour ma part.
Je trouve un charme fou à ce film. Toujours sur la corde raide il ne tombe jamais, il nous montre la vie telle qu'elle peut être, triste, vache mais également belle, solidaire. Porté par une équipe d'acteurs épatants, une mise en scène sans temps morts, et avec le grain de folie qu'on trouve dans tous les films nordiques, Queen of Montreuil suscite de l'émotion et des sourires. On ne nous donne pas si souvent à voir la vie ordinaire d'une ville de banlieue avec autant de gentillesse et de respect entre les habitants, et ça fait du bien.
A vouloir trop en faire, Solveig Anspach a perdu le fil. Le scénario se perd dans une succession de scènes sans queue ni tête, jouant sur une loufoquerie exagérée et saturante. La galerie de personnages est des plus caricaturales et les acteurs surjouent en permanence, cherchant sans doute à compenser la grande faiblesse des dialogues.
Une déception. L'idée de départ est pourtant sympa. Une sorte de melting pot où les gens issus de pays différents vont s'entraider dans leur misère respective, avec Montreuil comme fond géographique. Mais le jeu des acteurs ne m'a pas convaincu (surtout Didda Jonsdottir), je me suis ennuyée, la présence de l'otarie m'a semblé inutile (je n'ai pas vu la symbolique). Film à zéro budget, mais surtout zéro intérêt !
Cet étrange mélange d’humour loufoque et de drame intimiste signé par la franco-islandaise Solveig Anspach profite de son style visuel plein de poésie mais ne trouve jamais son ton, cafouillant tout du long entre ses sources d’inspiration. Un vilain imbroglio cinématographique donc, mais aussi un divertissement mou du genou trop rarement amusant. Constater que ces gags décalés fassent aussi peu mouche que ceux des précédents films de la réalisatrice sembler prouver que le contexte francilien serait un des principaux freins à l’efficacité de cette fable baroque.
Vu en hyper avant-première mondiale (plus de 6 mois avant sa sortie) au festival Paris Cinéma, le nouveau film de Solveig Anspach s'avère être une fantaisie délicate et fragile, qui mérite d'être découverte.
L'action de situe à Montreuil (spécial dédicace à Dominique Voynet, maire de Montreuil, dans le générique de fin). Une jeune femme récupère les cendres de son mari, mort brutalement en Thaïlande. Elle croise une mère et son fils islandais en transit entre la Jamaïque et leur île nordique en pleine crise.
L'intrigue est loufoque et tournée avec un souci de réalisme qui rappelle dans l'esprit le style du trio belge Abel/Gordon/Romy. Elle s'agrémente de personnages secondaires assez délirants : un phoque abandonné et son gardien moustachu, un grutier bien sympathique (Samir Guesmi, toujours impeccable), un amoureux éconduit...
L'actrice Florence Loiret-Caille tient le film sur ses .... la suite ici :