Une histoire émouvante basée sur des faits réels, les comédiens sont tous très bon (étonnant Luis Tosar). La musique est superbe et s'accorde parfaitement avec le thème du film. Un sujet difficile mais très réussi.
Un très beau film, puissant et dérangeant mais malheureusement je suis passé un peu à côté ! Un peu trop politique pour moi sans doute ! Et c'est bien dommage car ce fait divers est terrifiant et bouleversant mais je n'ai pas apprécié le film et je n'ai pas réussi à entrer dedans. Ca arrive !..
WAHOu!!!...Mais alors WAHOU!!! C'est Le film de la sortie du 28 novembre, et une des performances d'acteurs de l'année pour le grand Luis Tosar qui assure sa stature d'un des meilleurs comédiens internationaux, version ibérique, un peu comme un Mads Mikkelsen pour la Scandinavie. L'histoire est bien plus violente par l'absurdité et le non-sens d'une situation réelle que par les balles et le sang. Dans le genre "gens normaux" plongé dans une situation extraordinaire, même s'il s'agit d'un cultivateur de coca et de sa famille indienne, en général on a droit à des personnages lisses, un peu trop biens. Ici d'une part ils sont rugueux d'authenticité avec un grain d'âme solide au toucher de l'oeil du spectateur, et d'autre part malgré leurs défauts banals ils emportent notre adhésion, sans réserve. Ouais, c'est bien une petite claque que cette pépite colombienne. Il paraît que la cocaïne est malheureusement maintenant à prix abordable dans les rues, mais pour 10€ il vaut mieux s'envoyer ce rail là. L'impression de bonheur dure plus longtemps.
Le déroulement des événements et les protagonistes sont clairement structurés dans un bon scénario , le realisateur trouve un équilibre entre ruse et l'innocence, la peur et le courage, l'impuissance et l'adaptabilité. L'utilisation fréquente de caméra à la main dans des endroits étroits donne un sentiment d'immédiateté et une sensation documentaire. la realisateur réussit à transmettre le détail de la vie des gens ordinaires en Colombie . Dommage que les autres protagonistes ne sont la que pour la figuration car en effet seul le role de Luis Tosar est vraiment travaillé Ca reste a voir
Un film de propagande grossière, qui commence d'ailleurs par un véritable tract pour dénigrer les FARC en omettant la politique de répression féroce que mènent les gouvernements et les propriétaires terriens de Colombie depuis des dizaines d'années, en assassinant systématiquement les syndicalistes, les journalistes, les militants des partis d'opposition. Opération E est à la guerre civile de Colombie ce que Bérets verts de John Wayne fut à la guerre du Vietnam. Tout est caricatural dans ce film, où les FARC sont les méchants et les services sociaux les gentils. Dans un pays comme la Colombie, on imagine assez mal les services sociaux et médicaux d'une région misérable déchirée par la guerre se préoccuper de la maltraitance d'un enfant et mobiliser une ambulance et plusieurs infirmier(e)s pour le transporter dans un hôpital mieux équipé ! Si les FARC se conduisaient comme on nous le montre, en torturant des paysans et enlevant des enfants, si elles n'avaient pas l'appui d'une partie importante des paysans, comment pourraient-elles tenir tête à une armée suréquipée, soutenue par les Etats Unis depuis des décennies ? Même l'excellent comédien Luis Tosar est mauvais dans ce film où il gesticule sans arrêt de façon grotesque. Le regard porté sur ce paysan est d'ailleurs particulièrement méprisant : son comportement est celui d'un véritable abruti. Le seul intérêt du film est de nous montrer (un tout petit peu) la Colombie. Bref, si vous n'avez pas de talent ni de capitaux pour tourner un film, faites vous sponsoriser par la CIA et/ou un gouvernement dictatorial...
L'histoire racontée dans Operacion E est invraisemblable et absurde, mais est à 98% vraie. C'est en tout cas ce que confient le réalisateur et le comédien principal, Luis Toscar, également coproducteur. L'histoire de Crisantos, producteur de cocaïne pour les FARC, qui doit s'occuper d'un bébé alors qu'il a une famille nombreuses à charge, déjà difficile à nourrir, est "bigger than life". Et malheureusement, au niveau du scénario et des situations, on n'a pas assez "d'explications". Les premiers membres des FARC qui confient le bébé à Crisantos hurlent sur celui-ci qu'ils n'ont pas le temps de s'en occuper et que lui va devoir le faire, sinon ils reviendront tuer sa famille. Leurs motivations sont au départ un peu fausses, mystérieuses, "too much". Et ce genre d'urgence - que l'on ne sent que vers la fin - est assez fréquente tout au long du film. Mais, peu importe en fait. Operacion E est plus que le simple récit de cette "aventure" absurde et dure. Le film de Miguel Courtois Paternina est plutôt un portrait poignant (et plutôt pessimiste) de la situation colombienne, et plus globalement un film sur les pays en situation de guerre avec leurs lots de déplacements de réfugiés, victimes innocentes de ceux qui de chaque côté se proclament "héros" ou "libérateurs". La pluie domine ce film qui se passe entre la jungle et les bidonvilles de Colombie, images de désolation accompagnées par la musique très inspirée de Thierry Westermeyer qui n'est pas sans rappeler la musique du roadmovie latinoaméricain de Walter Salles, Carnets de Voyage, composée par Gustavo Santaolalla. Luis Toscar, héros simple, pauvre, menteur et victime, est très fort. Operacion E est un film très intéressant, qui soulève un certain nombre de questions, notamment quant à la situation colombienne actuelle.
Source : Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/operacion-e.html
Après GAL et Skate or Die, on n'attendait rien de bon de Miguel Courtois Paternina, et nous avions raison! Une histoire vraie romanesque s’offrait pourtant à lui. Mais les plans manque d'originalité, sont aléatoires, n'ont pas de cohérence entre-eux, avec la musique, les bruits, les dialogues, il manque ce petit quelque chose... Le seul point positif est l'acteur principal, Luis Tosar donne une certaine profondeur au film (mais ça s’arrête là!). Sur un ton à la fois mélancolique et terne, le film proclame l'innocence d'un paysan injustement emprisonné en Colombie. Bien que cette prise de position est louable, le réal a complètement raté la description de la situation politique complexe. En résumé, le film offre une critique assez mince de la situation colombienne, et ne tente même pas de sortir du gnian-gnian habituel du style dramatique, dommage! Au final, ce sont 1 heures 49 entre fiction et réel (frontière très maladroitement utilisée) qui ne valent pas mieux qu'un article de journal sur la fameuse Opération E.
Le film raconte une histoire vraie, incroyable, émouvante, qui s’est déroulée en Colombie. Mais la réalisation est assez simpliste, maladroite et un peu ennuyeuse.
Voici un film tourné avec brio sur la vie d'un pays que l'on connait à travers le peu d'information filtré par la télé. Des scènes, des ambiances et des couleurs qui se démarquent de notre "cinéma" et nous entrainent avec force dans la vie d'une famille de paysans colombiens. Luis Tosar est l'un des rares acteurs à être constant dans la qualité de son jeu et des choix de ses films.
Je suis d’accord que malheureusement, et il est presque certain que "Operacion E" restera méconnu du grand public. Pourtant ce film a de quoi plaire puisque, tout d'abord, il relate une histoire vraie. Les acteurs sont excellents et les décors véridiques. De plus, l'histoire est prenante, film très émouvant, très bien joué. Dans un univers hostile, cette famille devra rester soudée pour le bien de tous. Images de désolation accompagnées par la musique très inspirée de Thierry Westermeyer. Une des performances d'acteurs de l'année pour le grand Luis Tosar qui assure sa stature d'un des meilleurs comédiens internationaux.