J'ai adoré ce film. Tant de complicité cachée entre les deux acteursu;,Un film trés emouvant, qui devrait etre mis à la une bdes page cinematographique. Un grand bravo au réalisaterur et aux acteurs. Je n'ai vu sortir personne de la salle sans son mouchoir a la main
Une rencontre originale entre un palestinien et un jeune israélien. Avec une bande annonce aussi accrocheuse on s'attend à voir un film ayant beaucoup de cœurs et aromatisé de scènes comiques ... loin de là, le film s’essouffle rapidement. Les répliques qui ont fait la force de la bande annonce ne sont pas aussi percutants J'avais l'impression de revoir un psychodrame entre l'envahisseur et le résistant. Les clichés du tenancier sont exagérés par le jeune palestinien qui a toutes les dispositions pour devenir un futur milicien : arrogant, stupide ... Heureusement que peu à peu le film se rattrape dès que leurs liens commencent à se tisser pendant leur fuite et bien plus après
On ne sait jamais en lisant une critique si la détestation est plus imputable à l'auteur qu'au film lui-même! D'ailleurs, ne parcourant moi-même les critiques qu'après avoir vu une oeuvre, je crois que j'écris plutôt pour ceux qui auront comme moi vu le film et auront besoin de consolation...
Ce film est le plus mauvais que je n'aie vu depuis bien longtemps! Parmi ceux qui ne l'ont pas apprécié, certains parlent de son éloignement de la politique... Je ne trouve pas cela très pertinent en terme de critique. Dès qu'il s'agit d'Israël, le spectateur de "base" veut sa dose de conflit israélo palestinien... Imaginez-vous à l'étranger et à propos d'un film français, on reprocherait que cela n'évoque pas assez l'intervention au Mali...
De mon côté, j'ai vu Zaytoun (au Balzac, sur les Champs), alerté par le Film français, annonçant que cela se passait mal pour lui au box office. Je ne voyais rien de mal dans cette oeuvre et j'ai eu envie de soutenir le pauvre réalisateur, Eran Riklis.
Mal m'en a pris! Comment désigner un film où le personnage principal demande qu'on l'aide à l'habiller alors qu'il est menotté, qu'on le lui refuse et qu'au plan d'après il a impeccablement mis sa veste? Comment caractériser un film ou au début, un jeune palestinien "transgresse" en libérant un israélien et à aucun moment ensuite on ne s'interroge sur le danger pour sa peau s'il revient dans son camp? Et beaucoup d'autres moments qui insultent l'intelligence...
Alors, d'accord, cela fait plaisir de voir Stephen Dorff à l'écran, la musique tient bien aussi (cela évite le "zéro pointé" mais le scénario, comme la réalisation, sont rudement mauvais!
Excellent ! J'ai adoré ce film qui sort des sentiers battus des grosses productions américaines et même françaises dont on nous bassine avec des promos monstrueuses. Ce film est plein d'émotion, on sent très bien l'ambivalence des sentiments des deux protagonistes, le jeune garçon a été elevé dans la haine des israéliens et on comprend très bien sa souffrance quand on voit le résultat de la guerre. Cependant il va aider le soldat à s'évader et ils vont apprendre à se connaître et s'apprécier dans les difficultés. Stephen Dorff a beaucoup de personnalité et le jeune acteur Abdallah El Akal est tout simplement rayonnant. Je ne comprends pas trop ce que reproche l'internaute à Alice Taglioni, elle a un tout petit rôle et n'est pas si mauvaise que ça.
Ce n'est pas un chef d'œuvre certes mais malgré les maladresses et des facilités c'est un film à ne pas négliger Les acteurs sont excellents ;ils quittent la stéréotypie et rendent le propos ( volontairement porteur d'espoir) audible et partageable!
Un très beau film sur un sujet épineux, plein de très bons sentiments, pas forcément très crédible, mais c'est émouvant, bien joué et on se dit qu'avec plus de gens comme cela, ce conflit pourrait être facilement réglé. Mais je ne suis pas sûr que ce soit le but recherché par tous, loin s'en faut
Tres bon film, peut-etre un peu trop de bon sentiment,mais il faudrait que qq" journalistes" telerama ou les inrocks lisent un peu plus que leur propre journal, le gosse est renvoyé à Chatila juste avant les massacres.
Voici un très joli film au scénario finalement assez banal, mais qui se transforme ensuite en une sorte de "Road Movie" dans lequel les deux héros, d'ennemis qu'ils étaient, apprendront à se connaître, puis sympathiseront et deviendront finalement amis. Le film est rempli d’invraisemblances, mais ce n'est pas grave : l'essentiel n'est pas là. On nous montre que, au-delà de la haine et de la guerre, il y a dans chaque camp des êtres humains, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs grandeurs et leurs bassesses. Ce film est un beau plaidoyer plein d'humour et d'émotion pour la paix et la fraternité. Mais il est clair que le message est lucide : ce n'est pas l'amitié entre ces deux-là, le pilote israélien et le jeune Palestinien, qui va mettre un terme à la lutte quasi fratricide qui oppose ces deux peuples. L'action se déroule vers 1982. Regardons où on en est 30 ans plus tard : Yoni est aujourd'hui devenu grand-père, Fahed est sans doute père de famille, à moins que l'un ou l'autre (ou les deux) aient été victime(s) de ce conflit sans fin... Moi, je recommande : on ne voit pas tous des jours des films aussi remplis d'espoir et d'humanité. PS : plaisir de revoir Alice Taglioni dans un joli rôle de médecin de l'ONU. Par ailleurs, je n'ai toujours pas trouvé la signification du titre du film...
Un petit bijou dont on ne sort pas indemne. les scènes à Beyrouth sont dures en particulier la mort du père et du petit Ahmed mais elles sont la réalité. La 2° partie est à la fois drôle et émouvante au fur et à mesure que la relation évolue entre le petit garçon et l'aviateur que tout sépare. "Quelle connerie la guerre "écrivait Prévert. La réussite du film tient aussi au remarquable casting en particulier pour les rôles principaux. Je remarque que les films qui traitent du conflit Israélo-Palestinien ou des problèmes de la région sont toujours très réussis quelque soit le réalisateur.
Il y a 5 ans : "les citronniers"; il y a 9 ans : "La fiancée syrienne". De bons souvenirs de cinéma pour ces films réalisés par l'israélien Eran Riklis. Malheureusement, depuis, il y a eu "le voyage du directeur des ressources humaines", décevant. "Playoff" : pas vu. Voici "Zaytoun" : le thème est sympa, la bande annonce prometteuse. Résultat : un très grand ennui pendant la première moitié du film. Ensuite, l'ennui disparait, mais le film apparait plein de défauts : des situations invraisemblables, une très grande naïveté dans le propos. Franchement, on aimerait croire à ce rapprochement entre un aviateur israélien et un jeune palestinien dont la famille est réfugiée au Liban et qui rêve de revenir dans son pays, la Palestine. Eh bien, si vous y croyez, c'est que vous êtes très, très optimistes ! En fait, petit à petit, on s'aperçoit que le réalisateur cherche à greffer les rapports de filiation sur ce conflit israélo-palestinien, mais cela n'est que très maladroitement esquissé. 2 points positifs, toutefois : la beauté des paysages (film tourné sans doute dans la partie nord d'Israël) et la chanson du générique de fin interprétée par le groupe anglais "Dry The River".
Laissons de côté l'aspect un chouïa candide voire naïf du film (l'échappée vers Israël de Yoni et du gamin se déroule sans entrave majeure ... c'est peu crédible !) pour nous attarder sur le message d'espoir qui nous est proposé ... Et si les "adultes" se mettaient à ne pas entretenir le culte de la haine de l'Autre auprès des jeunes générations dans moyen-orient ravagé ? J'ai aimé cette fenêtre, rafraîchissante, ouverte sur un avenir à ré-inventer pour tous ces peuples.
Je suis arrivé "maussade" au cinéma, je suis reparti avec la "banane"..... Grace à un film plein de grace , un road movie dans les décors naturels absolument superbes (l'idée d'un voyage en Israel ou au Liban), et un regard presque poétique sur le conflit isarelo-palestinien..... Le film raconte l'histoire d'un aviateur israélien abattu au Liban et qui avec l'un de ses jeunes ravisseurs va traverser le liban Sud vers Israel..... Le premier quart d'heure est assez laborieux (rapports confictuels entre les personnages peu convaincants), mais dès que commence le "voyage", on est nous aussi pris en "otage" par le style poétique et humaniste de Riklis, sa façon de nous imposer l'intimité de ses personnages..... S'y ajoute quelques touches d'humour (avec le chauffeur de taxi, avec les soldats syriens (portrait de el Assad en calandre), puis avec cette même jeep volée)..... Le réalisateur rend "léger" ce qui est à la base une tragédie.....Puisse t-on par l'humour et la tendresse guérir de la guerre ....En tout cas lui le fait l'espace de 100 minutes et c'est un doux bonheur....Je conseille..... PS :Ah oui, je ne sais pas ce que Alice Tagliono faisait dans le film.....Dans le cinema israélien , on cherche aussi le dépaysement, alors si c'est pour voir des acteurs français......Une tendance qui s'est généralisée depuis deux ou trois ans...... ,