Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 29 juillet 2013
J'ai été surpris et cueilli par l'interprétation de Marie Gillain. Son personnage est fort, car fort partagé entre ses envies, ses fidélités, et ses infidélités à ceux dont elle fait partie (les propriétaires terriens des Landes). J'ai vu le film en avant-première à Paris, il mélange un climat social de révolte, de grève, et ce trajet d'une femme qui ne veut pas faire le deuil de son mari, continuant envers et contre tout son projet d'électrification des Landes. Miou Miou et Jalil Lespert sont aussi impeccables. Il y a quelques défauts d'un premier film, mais dans l'ensemble, c'est film qui a une ambition rare dans le cinéma français, osant l'épique, le romanesque, l'image soignée, une histoire, juste une histoire. Vraiment, on passe un très très bon moment!
Un très beau film : des plans sur la forêt et le pilat à couper le souffle, une Marie Gillain qui porte magnifiquement le film, des costumes très à propos ! Bref allez le voir !
Un film au déroulement très lent, même si cela semble voulu par la réalisation pour rendre l'atmosphère des lieux et de l'époque, le trait est un peu forcé. Les acteurs sont tous exemplaires dans leur interprétation, une histoire à voir comme un documentaire plus que comme un film d'auteur.
Landes est un film historique, Landes est une histoire vrai, qui raconte les aventures d'une femme qui voulait du changement et du progrès, elle a un rêve : l'électricité. Ce film nous raconte donc son combat et les multiples obstacles qu'elle rencontre: c'est-à-dire sa famille et la "vrai" soif de progrès (social) des ouvriers. Car son rêve "électrique" n'est pas partagé par tout le monde, loin de là. spoiler: Pour finir, au bout de ses maintes tentatives, elle finit par s'exiler à New York, à bord du transatlantique "Legend of Seas", pour réaliser son rêve, et laisse derrière elle ses proches et sa vie de patronne. (Et l'électricité est finalement généralisée dans les Landes à partir de 1925 et dans toutes les métairies). François-Xavier Vivès nous offre donc un bel éloge féministe, sur la condition de la femme dans les années 20, et un beau combat singulier. Au passage la musique est juste superbe. À voir !
Très beau film accompagné d'images magnifiques et d'une musique superbe, certes l'ambiance est plutôt "calme", mais l'histoire est prenante, les acteurs attachants et j'ai passé un très bon moment :)
L'idée du départ semblait intéressante : les Landes au début du XXème siècle avec la vie des paysans, l'exploitation de la résine, une jeune femme qui veut apporter l'électricité (et donc le progrés, croit-elle) à tous jusqu'au plus petit de ses métayers. Mais malgré la beauté de Marie Gillain, celle des costumes, des paysages de pins, de dunes, de vagues océaniques, on reste sur sa faim. Le scénario est mince. La description du climat social et des personnages de grévistes, de paysans ne sont pas très fouillés. L'héroïne ne va pas jusqu'au bout de sa prise de conscience ni de sa révolte contre son propre milieu. Cela se termine un peu comme un couac. Elle fuit vers un autre continent où les villes sont des villes-lumière.
Bonjour, je conseille ce film. Je n'ai pas vu le temps passer tellement j'étais pris par l'histoire, par l’heroine qui joue magnifiquement bien ainsi que par l'ambiance du film. Je pense que nos amis Landais seront fiers de ce film qui met très bien en avant la magnifique foret des Landes et son histoire « industrielle ». Marie Gillain : ++ Miou Miou : + Jalil Lespert : ++ AVIS GENERAL : ++
Qui trop embrasse mal étreint... C'est ce qui arrive à ce beau film qui multiplie les centres d'intérêt (histoire sociale, émancipation de la femme, désir d'enfant...) sans vraiment s'arrêter sur un seul. Reste une belle tentative, contemplative par moment, illuminée par les paysages landais...
un bon premier film , quelques imperfections , car on ne sait pas pourquoi le mari voulait absolument l' électricité partout et cette femme qui réalise que le progrès ne fait pas tout qu' il faut aussi que les ouvriers aient des conditions de travail satisfaisantes
"Il faut trois choses pour faire un bon film : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire". Je ne sais plus qui écrivit cela, mais il conviendrait surtout d'avoir un bon conteur, rôle dévolu au metteur en scène. Et dans ce docu-fiction, il n'y a rien de tout cela. De belles images, une certaine langueur, mais du décousu, du survol, du pénible, quoi.
L'avantage est que si l'on s'endort, et cela peut arriver très vite, on ne perd vraiment pas grand chose. Pour les abonnés, cela permet de passer un moment au frais, par ces chaleurs estivales. Pour ceux qui payent leur place, si vous avez beaucoup d'argent, vous pourrez vous reposer. Sinon, il y a mieux à faire.
Un premier film poignant qui présente un beau portrait de femme comme on en voit rarement de nos jours. Des dialogues certes (trop) théâtraux mais on ne peut rien reprocher à la performance des acteurs. Une bonne BO ainsi que de très belles images. Reste à voir ce que nous réserve ce réalisateur... Apparement son fils serait à suivre...
Superbe film. Le casting est très très bon. Les décors sont magnifiques et on ressent une certaine magie tout au long du film. Le scénario, un peu long à se mettre en place, est finalement plein de rebondissements.
A voir, pour la composition superbe de Marie Gillain, pour les images magnifiques de la forêt, pour les aspects documentaires sur le travail des gemmeurs et sur la violence des luttes sociales dans ce secteur agricole. François Mauriac, dans 'Une adolescent d'autrefois" décrit une situation semblable, vingt ans auparavant...