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Plume231
3 857 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 20 juin 2012
Un western à regarder pour deux raisons qui le rendent unique : la première, il n'y a pas un seul coup de feu pendant toute la durée du film, et la seconde, il y a pas de méchant. Si vous croyez que ça ne soit pas possible qu'un tel western existe, eh ben regardez ce film pour vous prouver le contraire. Troisième raison que l'on pourrait ajouter, en plus de proposer un beau personnage masculin le film en propose aussi un beau qui soit féminin, chose beaucoup trop rare dans le genre où les femmes servaient plus à remplir le décor qu'à ajouter un véritable intérêt au récit. Et le duo Joel McCrea-Frances Dee (dans la vraie vie, ils ont donné l'un des plus longs mariages de l'histoire d'Hollywood !!!) fonctionne parfaitement. On peut juste reprocher à la seconde partie de sombrer un peu dans la mièvrerie mais la douceur et l'humanisme qui ressortent du film réussissent à toucher.
En premier ce film bénéficie d'une mise en scène tout a fait correcte et surtout d'une belle photographie noire et blanche. A dire vrai, ce n'est pas tout à fait un western mais un conte philosophique plus ou moins biblique, les balles seront vidées de leur poudre pour sauver des enfants. Allen n'a pas su trouver le ''climat westernien'' mais comme c'est un bon réalisateur, il a réussi un film original sur l'amour et l'amitié basées sur des attirances qui ne s'expliquent pas. Chemin faisant Green montre a quel point il est attaché à certaines valeurs tout en ne se faisant aucune illusion sur la nature humaine (le banquier est diabolique et les poursuivants ne pensent qu'à tuer). Ce film présente de nombreuses singularités : les personnages en dehors de Pat Garrett extrêmement sympathique et intelligent sont ambigus. Fay l'infirmière change de comportement sans motivation et pour une fille de l'Est détestant l'Ouest, elle monte à cheval d'une façon étonnante, Monte est extrêmement étrange car à tout moment on craint qu'il dénonce ou tue le héros, il faut du temps pour comprendre sa conduite, Ross est peu cohérent et sa traversée du désert d'Alamogordo sur le dos d'un taureau qu'il dompte lui même est extravagante. C'est à croire que les restes de l' explosion de la première bombe atomique ont rendu bizarres les personnages. Tout cela étant dit, le film est fort agréable (une première partie passionnante et une deuxième plus faible) bien qu'un peu décevant sur l'histoire d'amour que l'on aurait put penser extraordinaire vu les liens affectifs indéfectibles entretenus par McCrea et Dee durant 57 ans.
Déjà un western sans coup de feu c'est un oxymore, mais s'il y avait que ça ! Nous trouvons : un cowboy illettré qui sait soigner la diphtérie, une infirmière venue de l'Est qui devient une cavalière émérite du jour au lendemain, un mexicain ténébreux qui se révèle être un ange gardien, et quand le cowboy ne trouve plus de cheval, il selle un taureau. Pat Garret est très fort et il peut retrouver un suspect avec la moitié du quart d'un indice, mais il est aussi très gentil. On aura compris qu'on est chez les bisounours mais au premier degré, quant à McCréa il suffit qu'on lui dise "pour l'amour de Dieu" et le voilà en train de jouer à docteur Schweitzer alors qu'il à la milice au ku. Si la première partie est plutôt regardable (belle photographie, jolies chevauchées et beaux paysage, présence de Frances Dee) la seconde moitié plonge le film dans le ridicule, le grotesque et la mièvrerie. Un film pour après-midi de patronage qui aurait pu s'intituler "Saint Joël au pays des cowboys".
« 3.000 dollars mort ou vif » est un film extrêmement bien fichu qui date de la période faste du western made in U.S.A., les années 50. Pas de perte de temps, en quelques minutes, on entre dans l’histoire et le vif du sujet avecspoiler: un braquage de banque bon enfant et en tout en décontraction. Ensuite, une chasse à l’homme dirigée par Pat Garrett (Charles Bickford) va s’engager. Le chassé, Joel McCrea va s’employer à déjouer ses poursuivants en multipliant les ruses et sans jamais tirer un coup de feu, d’ailleurs spoiler: aucun gunfight dans ce film humaniste. S’ajoute un personnage « inquiétant » joué par Joseph Calleia. Et une romance entre le héros et une belle infirmière (Frances Dee). Le réalisateur, Alfred E. Green a pris un malin plaisir à brouiller les pistes : un braqueur au grand cœur et pas vraiment de méchants (à part peut-être le banquier revanchard). Dans la dernière partie du film, Joel McCrea va faire acte de contrition. On se rapproche d’une fin « conte de Noël » tout comme « Le fils du désert » de John Ford qui date de la même année. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Ce western est très humaniste, c'est le seul où il n'y a aucun coup de feu et même aucun blessé. Il y a une chose aussi que j'ai encore jamais vu dans un western c'est quand Joel McCrea traverse le désert en montant avec selle sur une vache. Il y a aussi une très belle histoire d'amour, les paysages sont très bien filmés, la musique du film fascinante aussi va très bien avec ce western sublime.