Ce qui m’a quelque peu embarrassé, c’est l’interprétation de Marie Kremer ; ses colères, ses humeurs me paraissaient par moments excessives, inopportunes, inappropriées dans certaines scènes. La faute à des dialogues parfois insipides et à une direction d’acteurs laxiste. Déjà, les quinze premières minutes le jeu des acteurs étaient limite insupportables hormis celui de Gisèle Casadesus. En effet, pour rejoindre une grande partie des allocinautes, quand ce petit monde s’est installé dans la campagne, c’était plus reposant, plus maîtrisé, plus dirigé. Le sujet traité, l’accompagnement de la mort tout en continuant de vivre normalement dans la joie est bien trouvé même si ce n’est pas du tout évident. Pourquoi pas, rien ne serait plus plaisant de mourir dans la joie. Une variante, un autre point de vue comparé à « Amour » et « Quelques jours de printemps » où c’était plus rude dans l’approche. Seulement, la direction d’acteurs c’était autrement plus professionnel. Les seules émotions sont venues de Casadesus, Anne de Consigny y apportant sa petite obole... Mais peut-être que la réalisatrice n’a pas voulu émouvoir. Sans pleurer à chaudes larmes, un film qui dégage avec un sujet pareil peu d’émotion est quelque part un rendez-vous manqué...